bjr a tous

c'est la crise...!!!
mon parton n arrete pas de se plaindre ,y a plus de sous... et donc il envisage de me passer à temps partiel ( je travaille chez lui comme pharmacien assistante en CDI depuis 2 ans à 35h) cela ne me convient pas du tout.
a t il le droit de me l imposer?

si je decide de partir ( comme il le souhaiterait) il me propose de "s arranger". que puis je demander comme dedomagement ?
il me reste des conges payés ainsi que des heures à rattraper. peu t il m obliger à les utiliser avant mon depart? ( je prefererais me les faire payer mais je doute fort de son aprobation) je ne vais quand meme pas prendre un mois de congés à tourner en rond chez moi...

dur dur!

décidément, c'est une épidémie le temps partiel! on y a eu droit aussi, il a voulu diminuer nos heures, on a refusé (c'est légal car il y a modification du contrat de travail) et ma collègue s'est fait licencier. sauf que ,au lieu de la licencier pour motif économique (il doit prouver que c'est nécessaire pour la survie de sa boite), il la vire pour de faux prétextes : insubordination, propos diffamatoires, perte de confiance ... ça va aller aux prud'hommes. résultat, je suis tjs à 35 h, et il ne trouve personne pour faire 19 heures par semaine! :paf

Mais non, tout va bien ! D'après d'éminents élus ordinaux (j'ai lu quelques interviews, quelques plaquettes de l'ordre et eu quelques discussions avec des élus), les adjoint(e)s, profession de plus en plus féminisée, optent de plus en plus pour le temps partiel*. Il faut donc ouvrir en grand les vannes du numerus clausus pour compenser le manque de diplômes à venir ! Je vous remets un lien vers ce sujet où je vous ai donné quelques chiffres qui donnent le vertige pour l'avenir de l'emploi dans notre profession : http://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=8253&forum=12 . Pour ceux qui n'ont pas le courage de tout lire, je vous redonne juste ce chiffre : le fait que la tranche de CA par pharmacien plein temps soit passé de 980 000 à 1 270 000 euros en 5 ans entre 2004 et 2009 (30% d'augmentation) tandis que le CA des officines n'augmentait que de 17% fait qu'on a aujourd'hui théoriquement besoin de 5600 officinaux de moins. Ce qui fait qu'un certain nombre, comme chez Cat, se retrouvent sur un siège éjectable. Un certain nombre perçoivent des indemnités pour licenciement abusif, mais pas tous. Et même dans ce cas, 6 mois de salaire, cela ne redonne pas un emploi.

Second degré : ça tombe bien, tous ces adjoints qui optent (de leur plein gré, bien entendu) pour le temps partiel, parce que justement, quand on regarde les annonces, on ne voit quasiment que des offres de temps partiel ! Parfois même pas plus d'un ou deux jours par semaine ! C'est-y pas beau d'être adjoint aujourd'hui ?

Alors voilà, je rappelle que le taux de syndicalisation de la profession est très faible et que, de toutes façons, les syndicats ne sont pas, à ce jour, consultés pour les questions de numerus clausus ou de tranche de CA par pharmacien. Donc, si les adjoints ne veulent pas se faire manger tout cru, il va falloir qu'ils apprennent à se faire entendre. Et certains essaient déjà (suivez mon regard !). Peut-être ont-ils besoin de vous pour pour que VOTRE voix soit mieux entendue ! (Tu me diras, Manager, si ça dépasse les limites...)

* Je tiens à préciser que tous les élus ordinaux ne tiennent pas ce discours, mais ça existe, et parmi les plus hauts placés !