Citation :
Panda_Ltd
je suis (du verbe suivre) cette conversation depuis son début et je lis avec un intérêt non dissimulé CHAQUE réponse. C'est édifiant, presqu'émouvant de constater que ce que tout le monde dit ici est exactement la réalité sur le terrain: tous hurlent au scandale, tous se tirent des balles entre eux, chacun prône la révolution, personne ne présente de solution (ou alors des phrases avec des mots issus du "dictionnaire des mots et phrases à sortir dans un forum pour montrer que vous êtes plus "culturés" que les autres"). Bref la liste est longue et je ne suis pas là non plus pour jeter la pierre aux autres,
mais c'est vraiment la cour de récré.
Il est évident qu'à les lecture de tous les sujets de ce forum, nous, pharmaciens, sommes ultra divisés, voire émiettés, éparpillés. Ne soyons pas étonnés que la GMS nous balayera sans aucune difficulté.
Ceci n'est qu'un simple constat. Ou "opinion", pour ceux qui perdent leur temps sur des détails insignifiants et hors sujet.
Nous avons besoin d'un leader, d'une figure, d'un meneur qui nous RASSEMBLE pour faire bloc contre ce qui peut apparaître à moyen terme comme une fatalité inéluctable.
Pour l'instant notre seul leader s'appelle POGNON; il divise pour mieux régner. Je comprends que tout le monde cherche à sauver le fruit de son investissement (mérité ou pas); mais personne ne veut comprendre que ce n'est pas en faisant cavalier seul qu'on peut espérer s'en sortir.
D'autre part, il faut que personne ne s'étonne de "l'indifférence généralisée". C'est normal que tout le monde s'en foute de notre sort. Nous (tous les pharmaciens) n'avons jamais sorti une action qui marque l'opinion publique ou la classe politique.
La grève de substitution et des gardes à légèrement fait frémir le gouvernement qui a annoncé de vagues reflexions, sans calendrier établi, sur la rémunération des pharmaciens. Deux actions que je trouve pathétiques et non constructives (je me suis déjà exprimé à ce sujet dans une discussion précédente). Et aussi arrêtons cette pharma tv, c'est un concept à des années-lumière de ce que j'appelle une action d'envergure.Ce n'est qu'une vaste fumisterie.
Faute de porte parole, ou leader comme je disais plus haut, nous ne pourrons jamais toucher les média.
Pourquoi ne pas proposer à une chaine de tv ou un journal un reportage sur notre condition? Pourquoi ne pas faire des interventions aux JT. Les producteurs de lait, dont j'admire le courage, la solidarité et la combativité, se sont servi de la médiatisation de leur conditions de rémunération avec des actions chocs et des reportages quotidiens pendant des semaines et résultats: ils ont obtenus une revalorisation de leur marge. C'est bien cela que nous demandons aussi, non? Ils ont su effacer leur divisions intersyndicales et personnelles pour se battre efficacement et obtenir gain de cause.
QUAND EST CE QU ON BOUGERA? QUAND EST CE QU'ON ARRETERA DE SE SAIGNER LES UNS LES AUTRES ET S'ETERNISER SUR DES CONVERSATION SANS QUEUE NI TETE NI FOND;?
Je ne veux pas être fataliste, mais juste un peu prévoyant: notre profession, faute de leader et d'actions concrètes sur le terrain, est condamnée; à moyen terme (10 ans maximum). La solution pour ceux qui veulent quitter le navire avant de couler est la reconversion. Perso, je suis prêt à engager une carriere d'huissier, une profession en pleine expansion en ces temps et promise a un bel avenir, surtout grâce à nous autres pharmaciens. Juste 4 ans d'études supplémentaires et voilà.
Pour conclure: regroupons nous pour faire porter très haut et loin nos revendications, et battons nous...
A bon entendeurs, tcho!
Jiongo BA
Message édité par : Panda_Ltd / 22-08-2010 01:53
C'est vrai que le maître mot est pognon ! Que ce soit de la part de certains titulaires qui ne veulent pas faciliter l'accession à la propriété des jeunes ou de la part de ces jeunes assistants qui rêvent de voir le médicament en GMS ou sur internet dans "l'espoir" d'obtenir un poste de gérant bien rémunéré ! Dans ces deux cas, on se contrefout de la santé, c'est d'abord tout pour sa gueule ! Les assistants qui réclament le médicament sur internet ou en GMS ne valent pas mieux que les titulaires qui les empêchent de devenir leur propre patron . Ce sont les mêmes, ils ne sont juste pas nés à la même époque et donc pas dans la même situation mais ont tous des dollars dans les yeux ! Le pharmacien n'est il pas avant tout un professionnel de santé ? Battons nous pour construire la pharmacie de demain autour de cette notion de santé, valorisons le diplôme de pharmacien et de préparateur et bien sûr obtenons une rémunération à la hauteur de nos nouvelles responsabilités. Arrêtons de trouver des prétextes fallacieux comme l'inéluctabilité pour justifier une quelconque évolution !
