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préparateur de demain#8607

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ElGringo ElGringoicon_post
Entièrement d'accord avec toi Jules.

On est tous dans le même bateau, et dans ce bateau il y a deux choses, des éléments externes et des éléments internes.

Dans les éléments internes il y a avant tout l'équipe officinale, principal élément de l'officine tant par sa valeur humaine que par le coût salarial quelle représente ; on ajoute un loyer pour ce qui est du local et divers éléments nécessaires à l'exercice professionnel, agencement, informatique, etc..

Dans les éléments externe, il y a la politique du médicaments pour ce qui est du coeur de métier, marge et CA fonction des prescriptions, des médecins, du prix des médicaments et de la politique de prise en charge des soins ; mais aussi l'élément fiscal détermineé par le gouvernement, barême d'imposition, taxes diverses, etc.. ; and last but not least, le coût de l'installation du titulaire en place, déterminé principalement par le prix d'achat du fonds.

Il ne te reste plus qu'à faire un mix du tout, et tu conviendras, que l'ensemble étant par définition de nature fini, chaque modification d'un des éléments entraine comme résultante, une modification inversement proportionnelle sur un autre élément.

Les prix de cessions étant encore à des niveaux élevés, encore et toujours pour les plus anciens, tu conviendras que mahleureusement cela impacte négativement la politique salariale du milieu officinal, tant au niveau individuel qu'au niveau collectif, revalorisation itérative du point, souvenez vous des conséquences de la glafénine à l'époque ! :-( , ça peut en refroidit plus d'un ! ;-).

Le Pharmacien qui paye son outil de travail plus de 8 fois l'EBE (marge nette ou revenu pour faire simple) devra payer sur les 12 ans d'emprunt, 8 années de ses revenus, plus l'imposition de ce capital, plus les intérêts de l'emprunt contracté pour cette somme.

Tu conçois donc qu'il va rogner sur tous les postes de son Compte de Résultat pour dégager tout de même un revenu pour lui.

J'aimerais simplement pour conclure, que le personnel officinal comprenne une fois pour toute, que la situation actuelle dans laquelle il se retrouve est aussi en partie dû au précédent titulaire, vous savez la gentille pharmacienne qui a revendu sa pharmacie et que l'on regrette tous, mais ce faisant qui de part ses exigences nées du quorum à l'installation en vigueur, a hypothéqué sérieusement l'avenir de son repreneur et par la même celle de toute l'équipe officinale en place.

Si vous devez dire Merci à quelqu'un, de grâce, ne l'oubliez pas ! ;-)

El Gringo


Message édité par : ElGringo / 13-12-2009 13:34

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Citation : Lorenzo 

Je pense qu'il faut frapper très fort un jour.Pourquoi pas lancer une journée de mobilisation nationale des préparateurs où l'on discuterait avec les médias, les patients et les syndicats de pharmaciens. Le problème des préparateurs c'est que personne ne les entend. Nous préparateurs nous ne sommes pas seulement sourds et aveugles mais aussi des muets.  


Oui bien sur, bien sur, mais as-tu lu ce que nous proposons?
Qu'en penses-tu?
Parce que ça ne sert à rien de gueuler dans le désert, il suffit de parler à la bonne personne au bon moment.
Par ailleurs et crois moi j'en suis fort triste, imaginer qu'on puisse lever une armée comme ça en claquant des doigts, ça s'appelle une utopie. Il n'y a rien de pire que de montrer sa faiblesse. C'est la raison pour laquelle nous avons imaginé un autre moyen d'action.
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El Gringo,

Forcément que tout ça est lié, mais dans les années où c'était plus facile, il ne s'est rien passé non plus...alors...

Et puis les pouvoirs publics ne lorgnent ils pas sur le bas du compte de résultat pour mesurer la pression possible?
ElGringo ElGringoicon_post
Je n'ai pas bien compris tes remarques Manager.

Dans les années où cela était (plus) facile, qu'aurais tu voulus qu'il se passe ?

Pouvoirs Publics et bas de compte de résultat ? tu penses donc qu'il faudrait que les titulaires embauchent ou payent mieux leur salariés pour avoir un résultat plus faible afin de ne pas inciter les pouvoirs publics à mettre en place un nouveau tour de vis ?

Alors que dire à ceux dont le résultat est dans le rouge, qu'il faut qu'ils enfoncent encore un peu plus le clou, pour que les marges soient réévaluées ?
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 14-12-2009 15:30

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J'ai suffisamment de recul, vu mon grand âge, :-D pour avoir vu évoluer ce métier. J'ai forcément cotoyé des titulaires papy boomer, des fils de, des adjoints mécontents.

J'ai pour ma part mené ma carrière et je ne me plains pas.

Aujourd'hui la situation économique des officines est plus tendue par suite des différents PLFSS, mais la branche a toujours été très timide dans sa politique salariale.

Lorsque "la météo" était meilleure rien n'a été fait pour revaloriser les métiers salariés de l'officine.

En proposant des salaires faibles, la carte des composantes s'est modifié : beaucoup de temps partiels, moins d'hommes (ce n'est pas du machisme, c'est un constat).

Quant aux politiques, ce n'est un secret pour personne, lorsqu'il est nécessaire de boucler un budget, les économies sont faites sur ceux qu'on peut pressurer.

Tu parles de ceux qui sont dans le rouge, mais c'est toi-même qui l'écrit : les prix de cessions sont trop élevés, tout vient de là. En phase d'amortissement du capital ça ne passe plus.
ElGringo ElGringoicon_post
Entièrement d'accord, mais pour ceux qui sont dans le rouge aujourd'hui, mahleureusement c'est trop tard et cela va perdurer quelque peu, donc côté politique salariale cela risque d'être vaches maigres pour un bout de temps.

Le côté "sacré" de la chose étant alors toujours avancé ! ;-)

Je t'accorde volontiers que ce n'est pas de nature à péreniser un exercice unanime serein et opposable à MEL.

Mais que faire envers les anciens partis avec le magot avant que le navire ne sombre ....

El Gringo
Manager Managericon_post
C'est bien ça le pb, que faire?

D'autant qu'il y a encore beaucoup d'inégalités...pharmacie des villes, pharmacie des champs...pharmacie à papa, pharmacie à ma banque...
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
qui ne dit mot, consent (?)

Merci pour cet état des lieux certes pessimiste, mais ô combien réaliste... !!

Message édité par : PoLoGwADa / 14-12-2009 22:14

jules julesicon_post
nous voilà enfin au coeur du problème, que faire................
qui aura l'audace de tout remettre à plat? :#
jules
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Pas simple, de faire bouger les choses dans une profession géographiquement aussi dispersée. C'est une faiblesse qui ne peut être compensée que par beaucoup de temps et d'énergie.

La première chose, c'est de rassembler ceux qui veulent faire bouger les lignes. Pour les préparateurs, voyez avec Manager, il n'attend que vous ! Voyez aussi avec les syndicats si vous pensez qu'ils veulent faire qch. Et sinon, noyautez-les pour remplacer ceux qui n'en font pas assez.

Ensuite, discutez entre vous de ce à quoi vous voudriez arriver. Pour cela, Pharmechange est bien, les MP pas mal non plus, et rien ne remplace une rencontre en live.

Après, il faut une stratégie de communication pour que les confrères se sentent concernés, faire parler de soi dans les média, sensibiliser les pouvoirs publics, faire pression sur les syndicats, etc...

Pour tout cela, il faut un budget, donc des sponsors ou des adhérents. Il faut donc enclencher le cercle vertueux.

Ou alors, on reste chacun de son côté en se demandant que faire en attendant de voir si Dieu existe...

Bon courage. Je ne vous souhaite pas bonne chance, car ce n'est pas une affaire de chance.
ElGringo ElGringoicon_post
Citation : damien-en-mer 

Pas simple, de faire bouger les choses dans une profession géographiquement aussi dispersée. C'est une faiblesse qui ne peut être compensée que par beaucoup de temps et d'énergie.



Serais-tu en train de remettre ne cause le maillage territorial à la française, que tous les pays du monde nous envient ? ;-)
El Gringo
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Ca aurait pu, mais c'est un autre débat...
ElGringo ElGringoicon_post
Alors c'est un lapsus freudien ? :-D
El Gringo
corto cortoicon_post


pourquoi ne pas faire accepter l'idée au conseil de l'ordre de ne faire ouvrir le capital des officines qu'aux simples membres d'une entreprise :voilà peut etre une une vraie motivation et une véritable révolution dans une vision d' avenir du préparateur :implication ,compréhension des mécanismes économiques ,respect mutuel des diplomes .au bout du compte ,meme synergie d'action .
Je doute simplement que meme les plus révolutionnaires de nos adjoints qui ne peuvent s'installer actuellement à cause de l 'avarice rhédibitoire et forcenée des actuels titulaires ne goutent forcément aux vertus de ce type de partage .Moi ,pour ce qui me concerne et vu le respect que je témoigne à mes préparatrices ,je serai pret à franchir ce pas :de la vraie démocratie participative .
Manager Managericon_post
Je pense Corto que le temps n'est pas encore venu. Il faut d'abord que le préparateur ait un minimum d'autonomie reconnu pour qu'il puisse être considéré comme un interlocuteur. Je ne parle pas de sa place à l'officine mais de celle qu'on lui accorde dans l'organisation de la santé publique.

Bien sur j'adhère à 100% au message de damien. Pour ma part je pense faire ce qui me semble juste, je vous attends effectivement.
damien-en-mer damien-en-mericon_post
L'idée me semble intéressante aussi, Corto, mais pourquoi diable un titulaire qui ne permet pas à son adjoint de s'associer à lui, ne fût-ce qu'à hauteur de 10 ou 20%, lui permettrait-il d'entrer dans le capital tout en restant salarié ? Le raisonnement vaudrait tout autant pour les préparateurs, puisque c'est d'eux qu'il est question ici.
corto cortoicon_post
Citation : damien-en-mer 

L'idée me semble intéressante aussi, Corto, mais pourquoi diable un titulaire qui ne permet pas à son adjoint de s'associer à lui, ne fût-ce qu'à hauteur de 10 ou 20%, lui permettrait-il d'entrer dans le capital tout en restant salarié ? Le raisonnement vaudrait tout autant pour les préparateurs, puisque c'est d'eux qu'il est question ici. 

ce qui vaut pour les préparateurs vaut bien sur pour les adjoints :le tout étant de créer une réelle synergie d'action pour l'entreprise :bien sur ,tout cela nest valable que dans la durée d'une activité et la confiance réciproque que l'on peut s'accorder ,on sait tous que l'association est une situation délicate parfois au quotidien ..
ne te laisse pas enchainer par les événements de la vie quotidienne mais ne t'y soustrait jamais,ainsi tu atteindras la libération

tao te king
Manager Managericon_post
Tu indiques là les limites du système, je suis propriétaire de parts de la pharmacie Corto où je suis salarié et voilà que pour des raisons personnelles, je quitte l'entreprise. Qu'advient-il de mes parts?
ElGringo ElGringoicon_post
Un autre éceuil à surmonter que l'on retrouve très souvent dans des secteurs ouverts, ce n'est aps le moment opportun pour le salarié d'investir en achetants des parts, ou lors d'une augmentation de capital, car il vient juste de faire construire, les enfants vont passer leur BAC la'an prochain et ensuite pendant quelques années il va falloir payer les études et le logement etc ...

C'est rarement le bon moment adéquat, et les employés sont du coup bien moins enclin à investir, surtout quand cela est au détriment d'un achat ou d'un autre investissement qu'ils ne veulent surtout pas manquer.

C'est ce que l'on nomme la liquidité du placement.

Quant à savoir ce que deviendraient les parts au départ du salarié, il faut lui laisser la possibilité de les conserver.

On aboutit à la mise en place de FCP qui sont des outils onéreux mais souples.
El Gringo
corto cortoicon_post
Citation : Manager 

Tu indiques là les limites du système, je suis propriétaire de parts de la pharmacie Corto où je suis salarié et voilà que pour des raisons personnelles, je quitte l'entreprise. Qu'advient-il de mes parts? 

tu les revends ,au meme titre que des associés pharmaciens entre eux .. certes ,prendre des parts implique une certaine constance ,mais ,au meme titre qu'un assistant qui un jour décide de se fixer .
Ce qu'il faut bien comprendre ,c'est que je veux ,dans ce système ,mettre a égalité (non pas de diplome puisque c'est impossible) de compétences professionnelles concernant le fonctionnemlent d el'entreprise préparateurs et pharmaciens :tous dans le meme bateau ,on rame ensemble ou on coule ensemble et tout le monde se respecte et se comprend .
ne te laisse pas enchainer par les événements de la vie quotidienne mais ne t'y soustrait jamais,ainsi tu atteindras la libération

tao te king
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