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ptibout62 ptibout62icon_post
Bonjour,

Je suis actuellement pharmacien adjoint coef. 500. L'assistanat me pèse énormément.J'envisage donc de m'installer.
J'ai 18 mois d'ancienneté dans l'officine et à ce jour, je compte 18 jours de CP restants pour l'année N-1 et 15 jours de CP pour l'année N.

L'inspection du travail me conseille de faire une rupture conventionnelle, tandis que le conseil de l'ordre me conseille de démissionner (comme je suis cadre, j'ai 3 mois de préavis à effectuer.... ce n'est pas "vraiment"un problème même si cela risque de ne pas être évident tous les jours)

Vue que j'envisage une installation, je ne sais pas trop quoi choisir (la rupture conventionnelle me parait très bien mais incertaine et compliquée , la démission est clairement définie mais semble moins intéressante si on s'arrête à l'aspect financier):

- d'un côté, la rupture conventionnelle me permet de m'affranchir du préavis tout en bénéficiant d'une allocation durant le temps de résoudre toutes les formalités nécessaires à mon installation, voir de peut-être bénéficier d'une aide à l'installation (aux dires d'un délégué syndical) MAIS je rame un peu dans le principe de la négociation des diverses indemnités sans oublier que l'employeur peut refuser ce type de rupture;

- de l'autre côté, si je démissionne, je peux bénéficier de 2h de recherche par jours, pouvant être bloquées en fin de préavis et je peux sans doute aussi placer une partie ou la totalité de mes CP dans mon préavis (une fois la démission posée bien sûr) pour effectuer toutes mes démarches. MAIS je perds les droits ASSEDICS (pouvant certainement m'être utiles si les formalités administratives traînent trop) et je perds aussi l'aspect financier (très certainement non négligeable quand on désire s'installer) concernant mes CP.


Si quelqu'un a des conseils ou s'est trouvé confronté à ce genre de situation, je suis preneuse de toutes vos idées ou suggestions.

Merci d'avance à ceux et celles qui m'aideront.
aivilo84 aivilo84icon_post
Bonjour,

C'est quand même bizarre ta question.....l'assistanat te pèse et tu as d'autres projets ! la seule solution est de démissionner. Ce n'est quand même pas à la société à financer tes projets !

Je ne pense pas que quelqu'un ici sur ce forum te dise qu'il faille faire une rupture conventionnelle dans le seul but de toucher les assedics...ce ne serait pas très honnête.

Message édité par : aivilo84 / 20-11-2009 06:44

Manager Managericon_post
D'un autre coté, il faut l'accord de ton employeur.

D'un coté ça lui coute des sous et de l'autre il a 3 mois pour se retourner, sauf s'il souhaite lui aussi rompre il risque de trouver le marché déséquilibré. C'est un peu le garde-fou du système.
ptibout62 ptibout62icon_post
D'abord, je vous remercie pour vos réponses.

Aivilo84, je suis vraiment désolée que tu aies pu comprendre cela à travers ma question. Je me suis mal exprimée parce que la situation est assez délicate pour moi : en gros, je m'entendais bien avec le titulaire avant mes vacances. En rentrant de vacances rien ne va plus. Pourtant, il n'a rien à me reprocher sur le plan professionnel et humain... Il dit qu'il ne veut pas " se débarrasser de moi" mais il a déjà contacté des agences pour trouver des pharmaciens pour me remplacer. Bref, c'est complexe, perturbant et surtout usant comme rapport.

Quoi qu'il en soit je ne veux surtout pas que la société finance mes projets... Je pensais que la rupture conventionnelle pouvait être un compromis acceptable afin de nous (le titulaire et moi) affranchir des 3 mois de préavis. Les Assedics n'étaient, dans mon idée, qu'un report de temps au cas où l'évolution de ce projet d'installation ne traine trop dans le temps (ce projet, à l'heure actuelle, n'en est encore qu'au stade d'idée ) et que je ne trouve pas de remplacement durant ce temps de latente.

De plus, ce sera pour moi une 1ère installation et je n'ai aucune idée du temps que peut prendre une installation : entre la recherche de la pharmacie, les plans de financement, les démarches bancaires...

Avant d'aller à l'inspection du travail, je n'envisageais même pas une rupture conventionnelle de contrat (je ne connaissais même pas), j'envisageais de démissionner tout simplement. Mais le contrôleur que j'ai vu a mis en avant cette forme de rupture de contrat et son argumentation a été pertinente, suffisamment pour me faire penser que cela pouvait être une seconde solution.

Ce que je veux c'est essayer de trouver la formule la plus juste tant pour mon confrère employeur que pour moi et c'est dans ce sens que j'espérais des conseils ou des suggestions.

Je suis sincèrement désolée que mon message ait pu être mal interprété.





partner partnericon_post
Je trouve que tu précipites un peu les choses. Ca me fait penser à ce que disait un grand pape du management: "si le goût du lait que tu bois ne te plais pas, ce n'est pas la peine d'acheter une vache, change plutôt de laiterie". En effet, parceque tes relations avec ton titulaire se sont dégradées, tu veux t'installer dans la foulée de ton départ sans avoir encore trouvé la pharmacie de tes rêves, connaîtretes capacités de financement, bref avoir un minimum d'infos sur un projet qui t'engage pour de nombreuses années. Beaucoup ici ont ce projet d'installation depuis longtemps et n'ont pas encore franchi le pas pour de nombreuses raisons: le plus sage serait que tu y réfléchisses plus sérieusement avant de prendre une telle décision (tu as de la matière pour ça dans les différents forums de pharmechange ...).
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
entièrement d'accord avec Partner...
L'installation n'est pas une chose facile... il te faudra plus de 3 mois pour arriver à mener à bien ce projet....
Et vouloir s'installer parce que " L'assistanat te pèse énormément".... je comprends, mais je ne suis pas sur que soit la meilleure motivation...
car du comptoir, si tu t'installes aujourd'hui, tu vas en prendre pour quelques années... alors je te conseille d'aimer ça... ou de changer de crèmerie tant qu'il en est encore temps !
syncmaster syncmastericon_post
Sans inciter d'aucune façon à profiter/abuser du système je te confirme qu'il est intéressant pour un créateur ou repreneur d'entreprise d'être au chômage (aide forfaitaire du Pôle Emploi, versement de 50% du reliquat d'indemnités dûes, exonérations de charges).

Si ton employeur veut se séparer de toi, qu'il te licencie, ça te laissera 3 mois pour réfléchir à ton éventuelle future installation et pourquoi pas commencer les recherches.
Marinela Marinelaicon_post
Citation : ptibout62 
De plus, ce sera pour moi une 1ère installation et je n'ai aucune idée du temps que peut prendre une installation : entre la recherche de la pharmacie, les plans de financement, les démarches bancaires...

entre 6 mois et cinq ans, pour faire large ( je ne connais ni tes moyens financiers, ni tes exigences)
ptibout62 ptibout62icon_post
Merci à toutes et à tous pour vos réponses qui m'aident dans ma réflexion. Soyez assurés que je tiens compte de chacune de vos remarques et que vous m'aidez grâce au regard extérieur que vous m'apportez dans cette situation. :-)

Lorsque j'ai été embauchée dans cette pharmacie, nous avions discuté avec le titulaire du fait que je reprenne cette officine en douceur par un rachat de parts sur plusieurs années jusqu'à son départ en retraite. Avant d'envisager une quelconque démission (et surtout avant que les relations se dégradent) , j'avais proposé au titulaire de commencer à racheter des parts. Il a trouvé l'idée bonne mais ne s'est pas senti prêt. C'est son ressenti, je le comprends et je le respecte.

Le fait est que je me sens prête à franchir le pas et l 'idée de m'installer ne m'est pas venue du jour au lendemain (encore une fois, je me suis mal exprimée :-( ) .

J'avais déjà failli m'installer fin 2006-début 2007 mais je reconnais qu'à l'époque, je n'étais pas prête du tout : pas assez expérimentée, ni avertie sur différents aspects (personnel, immobilier, analyse d'un CA, EBE, BFR, négociations stock, grossistes, PV...). Je me suis tournée vers des remplacements puis vers l'assistanat, histoire de connaitre différentes facettes de ce beau métier qu'est celui de pharmacien. Ce que je ne regrette absolument pas car j'ai beaucoup appris.

Bref, je me renseigne sur tout ça depuis 2006 et ce d'autant plus depuis cette embauche dans les conditions citées plus hauts.

Pour l'instant, rien n'est concret (faute de temps), mais la réflexion est bien là : capacités financières connues (apport personnel, PV possible en fonction de cet apport, en % du CA). J''ai une idée précise du style d'officine que je recherche. J'ai appris à analyser le contexte local (environnement médical et para-médical.etc...), la composition d'un CA (habitudes de prescription, activité annexes, rétrocession, médicaments d'exception). Faire un diagnostic de moyens ((travaux et/ou extension, matériel leasing ou non, stock), un diagnostic juridique (location/bail ou vente des murs, assurances etc...), étudier le potentiel humain (masse salariale, ancienneté, horaires) ne sont pas des choses qui m'effraient bien au contraire. Depuis 2 ans, j'ai pris le temps de me familiariser avec tout ça.

Je sais aussi que ces choses-là prennent du temps (énormément, mais je n'avais pas d'idée précise : 6 mois ça va, mais 5 ans, :-o j'avoue Marinela que tu m'effraies un peu)

Enfin, lorsque j'écris que l'assistanat me pèse, c'est que je modère mes propos afin de respecter la déontologie : le titulaire pour qui je travaille est avant tout un confrère que je respecte énormément, malgré nos différents actuels. Quant au comptoir, cela ne m'a jamais posé de problème, bien au contraire : j'aime le contact avec les patients et le rôle du pharmacien est capital à mes yeux dans l'écoute, le conseil et le suivi. En quittant cette officine, je dois bien reconnaître que ce qui me peine le plus c'est de quitter "mes" patients, absolument tous.

Bon je suis une grande bavarde :-P alors je vais arrêter-là.

Encore une fois, je vous remercie tous pour vos précieux conseils pleins de bon sens :-kiss)
Marinela Marinelaicon_post
Citation : ptibout62 
Je sais aussi que ces choses-là prennent du temps (énormément, mais je n'avais pas d'idée précise : 6 mois ça va, mais 5 ans, :-o j'avoue Marinela que tu m'effraies un peu)

J'en connais même qui n'y sont pas arrivés au bout de 30 ans .....
ptibout62 ptibout62icon_post
30 ans ??? C'est énorme... :-?

Sans indiscrétion, ce délai aussi important était dû à une hésitation voire une crainte sur le fait de s'installer, à des exigences trop sélectives et sans concessions concernant les différents critères à prendre en compte dans le choix de l'officine ou à un problème de financement/apport personnel ?
Ne te sens pas obligé(e) de répondre si tu estimes ma question déplacée.
Marinela Marinelaicon_post
Il en est de l'installation comme du mariage, certains finissent célibataires faute d'avoir compris que la vie sans risque, ce n'est pas la vie ....
ptibout62 ptibout62icon_post
Je comprends beaucoup mieux .

Mon point de vue est le suivant : dans la vie, il faut savoir saisir les chances ou prendre les risques nécessaires afin de ne pas avoir de regrets ultérieurs. L'essentiel, c'est d'oser concrétiser ses rêves (et je rêve d'avoir un jour ma propre pharmacie depuis ma 1ère année d'étude) tout en partant sur de bonnes bases, en prenant soin de peser le pour et le contre et surtout en restant correct envers tout le monde (y compris soi-même)

Mais rester correct sans pénaliser personne n'est pas évident compte tenue des contraintes professionnelles et de celles de la vie privée.Je suis le salaire principal de mon ménage et la décision concernant le type de rupture de mon contrat peut avoir de grosse conséquence sur ma famille...

Pour en revenir à mon problème initial, ce n'est donc pas simple : le choix entre une démission ou une rupture conventionnelle est pour moi assez cornélien.

A un moment, j'avoue en être arrivée à penser qu'un licenciement serait plus simple, mais je ne peux pas imposer ça à mon employeur. Même s'il m'a dit qu'il avait contacté des agences pour trouver des pharmaciens pour me remplacer, il n'a jamais mentionné à mon égard le terme de licenciement, ou d'entretien préalable de façon claire et explicite. De même, il est hors de question que je commette une faute justifiant un licenciement (je dois bien reconnaitre que je me suis demandé si les derniers évènements qui se sont produits à l'officine n'avaient pas eu lieu dans ce sens-là... Oui,je sais... ça fait parano mais bon... l'hypothèse que je pouvais ne plus être désirée au sein de cette équipe officinale ne vient pas de moi mais de mon interlocutrice du Conseil de l'Ordre, étant donné que je suis la 3ème pharmacienne adjointe qui passe dans cette officine en 6 ans... Bref, tout ça est plus compliqué qu'il n'y parait :paf ).

En résumé, le seul point commun qu'ont eu le Conseil de l'Ordre et l'Inspection du travail a été qu'il fallait que j'aille de l'avant et surtout que je quitte cette pharmacie au plus vite (chacun avec une solution différente comme je l'écris dans mon premier poste). Mon problème est que chacune des solutions proposées présente des avantages et des inconvénients ...

Je positive et je suis motivée à 200% pour arriver à concrétiser ce rêve d'installation qui pour l'instant n'en est au stade que d'une réflexion très approfondie. Je pense que ce qui s'est passé là où je travaille a juste été le petit coup de pied dont j'avais besoin pour oser passer du stade d'adjoint à celui titulaire, tout du moins pour que je réalise que j'en étais capable. :# Sans ces soucis, j'aurai sans doute fait comme les personnes dont a parlé Marinela, je n'aurais pas osé me lancer et actuellement, j'envisagerais de toujours rester pharmacien adjoint dans cette officine...

Le hic c'est qu'il faut que les choses aillent vite (l'ambiance à l'officine est loin d'être aussi bonne que j'ai bien voulu le laisser comprendre dans mes précédents messages... La communication entre adjoint et titulaire ne se fait plus que par LRAR) Je ne sais pas trop quelle option choisir en guise de rupture (si j'étais seule, je démissionnerai sans aucune hésitation , mais voilà, je dois aussi penser à ma famille et aux conséquences que mes choix pourraient avoir sur elle)

Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire, d'avoir donner votre avis de façon impartiale. J'aurais peut-être dû commencer par expliciter un peu mieux la situation dans mon premier message mais je voulais avoir des avis neutres concernant ces deux formes de rupture de contrat.
corto cortoicon_post

la rupture conventionnelle me semble une bonne solution :elle t'assure financièrement l'avenir pour quelque temps .Si les relations étaient correctes avec ton actuel employeur ,je ne vois pas en quoi cela pourrait poser problème .Enfin,je pense que si j'étais ton employeur ,je l'accepterai .
ptibout62 ptibout62icon_post
Merci pour ton soutien et ta réponse.

Pour l'instant, je suis coincée par un petit souci de CP déduits durant ma première année embauche alors que je ne les ai jamais pris et par un problème au niveau de mes fiches de paie (Pas une seule de correct en 18 mois...) J'attends donc que tout cela soit régularisé avant d'entamer la procédure de une procédure de rupture de contrat.

Les relations étaient correctes avant avec mon confrère titulaire, mais j'avoue que là, j'ai un peu l'impression d'avoir été prise pour un pigeon avec cette histoire de CP, de fiches de paie... (Une erreur comptable soit, mais plusieurs et systématiquement pénalisantes à mon égard :-| )

Je pense que je vais opter pour la rupture conventionnelle (elle protège en effet financièrement ma famille si jamais les choses trainent en longueur : j'ai ma pharmacie de rêve à trouver et ma maison à vendre.. Vive la clause de non-concurrence), elle me permet de m'affranchir des mes 3 mois de préavis (je n'ai pas très envie de devoir travailler 3 mois pour quelqu'un qui, à mes yeux, n'a pas été très correct envers moi, alors que je vais avoir tant de chose à faire, à prévoir et à organiser)

A moi, de préparer cette rupture convenablement et de négocier d'une façon juste et équitable afin que mon confrère ne puisse pas refuser... Il va de soi que je serais assister durant l'entretien (en espérant qu'il n'y en est qu'un seul) car je connais le tempérament un tantinet sanguin de mon confrère titulaire.

Je vous remercie tous pour votre aide, vos conseils concernant ce choix. :-kiss)

Je vous tiens au courant de l'évolution de tout ça.
"En toutes choses, le plus sage est de tenir un juste milieu."
Marinela Marinelaicon_post
Citation : ptibout62 
Pour l'instant, je suis coincée par un petit souci de CP déduits durant ma première année embauche alors que je ne les ai jamais pris et par un problème au niveau de mes fiches de paie (Pas une seule de correct en 18 mois...) J'attends donc que tout cela soit régularisé avant d'entamer la procédure de une procédure de rupture de contrat.
Je pense que je vais opter pour la rupture conventionnelle

A moi, de préparer cette rupture convenablement et de négocier d'une façon juste et équitable afin que mon confrère ne puisse pas refuser... Il va de soi que je serais assister durant l'entretien (en espérant qu'il n'y en est qu'un seul) car je connais le tempérament un tantinet sanguin de mon confrère titulaire.
Je vous tiens au courant de l'évolution de tout ça.
 

Deux trois choses ...

1. rien n'interdit d'inclure une opération de régularisation des CP dans la convention. Bien au contraire, elle évitera des retours de flamme ensuite. Et puis comme cela, tu ne négocies qu'une fois. Pas besoin d'y revenir

2. Concernant l'assistance d'un tiers, ce n'est pas prévu dans la loi. Si j'étais dans cette situation, je la refuserai car on est dans une situation de consensus et non de conflit.

3. Concernant les trois mois, là encore toute liiberté est laissée dans la négociation. Aucun préavis n'est obligatoire. La rupture peut intervenir le lendemain de l'accord de la DDTE.

damien-en-mer damien-en-mericon_post
Citation : corto 


la rupture conventionnelle me semble une bonne solution :elle t'assure financièrement l'avenir pour quelque temps .Si les relations étaient correctes avec ton actuel employeur ,je ne vois pas en quoi cela pourrait poser problème .Enfin,je pense que si j'étais ton employeur ,je l'accepterai . 


Voici en quoi cela pourrait poser problème : la rupture conventionnelle est le moyen de se séparer d'un commun accord quand les deux parties veulent en finir. Utiliser cette voie dans le seul but de toucher les Assedic derrière, ça s'appelle abuser du système. Manifestement, ptibout l'a bien compris.
ptibout62 ptibout62icon_post
Merci Marinela pour tes précisions.

Concernant mes CP et bulletins de salaire, normalement la régularisation est en cours depuis une bonne semaine (suite à échange de LRAR)... J'ai demandé dans une LRAR début novembre 2009, que les CP année N-1 et les autres soucis administratifs soient régularisés sur la fiche de paie de de novembre 2009.

Concernant l'assistance, elle est bien prévue par la loi mais c'est l'assistance d'un conseiller et non celle d'un avocat. Il s'agit plus d'avoir à ses côtés (aussi bien pour le salarié qe pour l'employeur) une personne qui témoigne et vérifie que tout se passe bien lors du ou des entretien(s) dans un sens de consensus et non de conflit pour les deux protagonistes de la rupture conventionnelle... Enfin c'est comme ça que je le comprends.
Voici le lien : La rupture conventionnelle du contrat de travail

Pour cette notion de préavis, je te remercie de ce précieux éclaircissement.

Par contre,s'il semble que le refus de la rupture conventionnelle par la DDTE soit toujours confirmé par écrit, par contre, son homologation peut-être tacite, c'est à dire sans notification de la DDTE passé le délai légal. Dans la convention de rupture conventionnelle, ne serait-il pas judicieux de préciser le soin de recevoir une notification écrite en cas d'homologation pour l'employeur comme pour le salarié ?

Merci Damien-en-mer. Effectivement, j'espère bien ne pas avoir à passer par cette case ASSEDIC (avant d'avoir mon CDI actuel j'ai déjà donné de ce côté-là et ce n'est vraiment pas fait pour moi), mais il faut reconnaître c'est une roue de secours (On ne s'en sert que si on y est vraiment contraint et de la façon la plus brève possible)


"En toutes choses, le plus sage est de tenir un juste milieu."


Message édité par : Manager / 26-11-2009 10:02

Marinela Marinelaicon_post
Citation : ptibout62 
Concernant l'assistance, elle est bien prévue par la loi mais c'est l'assistance d'un conseiller et non celle d'un avocat. Il s'agit plus d'avoir à ses côtés (aussi bien pour le salarié qe pour l'employeur) une personne qui témoigne et vérifie que tout se passe bien lors du ou des entretien(s) dans un sens de consensus et non de conflit pour les deux protagonistes de la rupture conventionnelle... Enfin c'est comme ça que je le comprends.

exact. tu as bien fait de le rappeler. Ceci dit c'est une pente dans laquelle il ne faut pas s'engager si tu es le demandeur car dans ce cas, l'employeur peut tout simplement ajourner la procédure. Donc cette possibilité me semble réservée au cas ou l'employeur prend l'initiative.

Dans ton cas, il me semble préférable de lui faire un courrier simple qui indique les différents points sur lesquels doit porter l'entretien pour lui permettre d'y réfléchir auparavant.

Citation : ptibout62
Par contre,s'il semble que le refus de la rupture conventionnelle par la DDTE soit toujours confirmé par écrit, par contre, son homologation peut-être tacite, c'est à dire sans notification de la DDTE passé le délai légal. Dans la convention de rupture conventionnelle, ne serait-il pas judicieux de préciser le soin de recevoir une notification écrite en cas d'homologation pour l'employeur comme pour le salarié ?

Il semblerait que certaines DDTE se permettent cette liberté ... mais pas en métropole ( private joke !) . Tu ne peux pas imposer cela à la tienne, mais leur mettre la pression téléphoniquement, après le délai de 15 jours.
ptibout62 ptibout62icon_post
Citation : Marinela 
[...] Ceci dit c'est une pente dans laquelle il ne faut pas s'engager si tu es le demandeur car dans ce cas, l'employeur peut tout simplement ajourner la procédure. Donc cette possibilité me semble réservée au cas ou l'employeur prend l'initiative.

Dans ton cas, il me semble préférable de lui faire un courrier simple qui indique les différents points sur lesquels doit porter l'entretien pour lui permettre d'y réfléchir auparavant.

J'avoue que je ne comprends pas bien. En prenant l'initiative de cette procédure, je pensais lui envoyer un courrier (toujours faire ce genre de courrier par LRAR aux dires de l'Inspection du Travail pour une traçabilité dans les dates) dans lequel seraient mentionnés les points suivants :
- Les motivations ma démarche (Ouh lala, il va falloir que je synthétise, parce que pipelette comme je suis par écrit... ;-) )
- Le fait que je lui laisse la liberté de fixer la date de l'entretien
- Le fait que je désire me faire assistée et par qui, que lui aussi peut se faire assisté de la façon définie dans la fiche pratique
- Les différents points sur lesquels j'aimerais que l'entretien porte pour qu'effectivement il puisse se préparer mais aussi pour savoir s'il veut revoir certains points ou non.
- Une copie de la fiche pratique concernant la rupture conventionnelle (par souci d'équité)

Je ne comprends pas comment l'employeur pourrait ajourner une procédure à ce stade. En effet, je vois ce courrier comme une phase préliminaire, où chacun a son mot à dire concernant la façon de fixer la date de l'entretien qui enclenchera réellement la procédure (enfin selon ce que j'ai compris) et sur la façon de mener cet entretien.

A mes yeux, à ce stade, il peut juste refuser ma démarche de rupture conventionnelle et dans ce cas, je n'aurai pas d'autre solution que la démission.

Mais, je ne suis vraiment pas une experte et il se peut qu'il y ait des subtilités qui m'échappent. Si tu peux développer ton opinion, s'il te plait, ça m'aiderait beaucoup.

Citation : Marinela
Il semblerait que certaines DDTE se permettent cette liberté ... mais pas en métropole ( private joke !) . Tu ne peux pas imposer cela à la tienne, mais leur mettre la pression téléphoniquement, après le délai de 15 jours. 

Ok :-D
Merci beaucoup pour cette précision.
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