Citation : Grenadine
Bonjour,
Sans compter l'Urssaff, la prévoyance... Désolée, mais faut être titulaire pour comprendre. Moi, j'étais assistante jusqu'à février 2009. Eh bien, maintenant, je peux dire que je comprend les titulaires de petites et moyennes officines. Pour une officine à 500000, j'ai pris un crédit sur 12 ans,ce n'est pas loin des 13 ans... sans compter que je ne fais pas 35h mais plus et 2 semaines de congé par an au lieu de 5 !
J'ai pas tout compris ...
Le crédit sur 13 ans c'est pas pour régler ton URSSAF ? :-D
C'est pour te permettre de donner aujourd'hui à ton prédecesseur la coquette somme de plus de 500 000 €uros pour que tu puisses un jour prochain assurer le réendettement d'un autre confrère et ainsi permettre à nos amis les banquiers de vivre de la commercialisation des fonds d'officine à vie ! une vrai petite rente ... :-D
Alors une fois de plus, mais le rappel en la matière est tout aussi primordial que pour la vaccination, les charges financières que tu as accepté de te mettre sur le dos afin de pouvoir dès aujourd'hui te gausser de ton titre de Titulaire d'Officine ne justifient vraiment pas ton aversion à l'équitable redistribution de la richesse nationale par le biais des cotisations, impôts et taxes, surtout en cette période de crise économique.
Si ensuite tu trouves que la rémunération nette de ton travail dans l'exploitation de ton fonds n'est pas à la hauteur de tes espérences, ce n'est ni dû à tes employés, ni à la politique de redistribution, mais simplement au montant exhorditant que tu as remis à ton prédécesseur pour pouvoir exercer ton métier.
La preuve ? C'est que lui en vivait très confortablement !
Et n'oublie jamais ta mission de service public qui est le pendant du monopole que tu détiens en partie, en ces temps de disette cela te fera remplir des missions (tamiflu à 1€) hors de toute considération économique, pour le bien public, même à tes dépends ...
L'âge d'or de l'officine s'en est allé ...
J'ai rebondis sur tes propos, ni vois aucune intention personnelle à ton encontre, mais j'aimerais que certains de tes confrères qui aujourd'hui acceptent encore les conditions d'installation que l'on rencontre, prennent conscience un tant soit peu, que le monopole officinal a comme corollaire la mission de service public qui a rimé pendant 40 années avec propérité et qui désormais tend à rimer pour la masse des anonymes avec précarité économique. :-(
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 09-01-2010 15:29