Index du forum »»  Les inclassables »» Leclerc gagne en appel

Leclerc gagne en appel#6214

38Contributeur(s)
cocodazurMinouche83pol95ElGringogaellepatdoudouceantidryrutuFoNdudulepepinosloulou77Robertopharmaceuticlalie33SybergBixente64WhoopsMehdiSB69ramses2blinkettenhl1967damien-en-merNeo_The_OnePoLoGwADapfcManagerbobPachyAntoine_pharmaRabinOvitchERNAMsyncmasterzamaievLucettetinouPharmaFCpharmago
4 Modérateur(s)
ManagerWhoopsBixente64bultus
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
De toute façon, ça fait longtemps que je dis qu'une officine, ça vaut 5 à 7 fois l'Ebe... Mais s'il faut que ce soit El Gringo qui le dise... Parce que mème quand il n'y a pas MEL il y a toujours un discounteur!! De toute façon mème à 6 fois l'ebe, vous vous installez toujours pas...
pharmaco
syncmaster syncmastericon_post
Citation : pfc 
en mettant en avant ses pharmaciens il coupe l'herbe sous les pieds de ses
détracteurs qui lui oppose l'absence de compétence pharmaceutique pour
délivrer l'OTC...sauf à prétendre qu'un pharmacien sans pharmacie n'est
pas vraiment un pharmacien...


Il coupe rien du tout. Soyons sérieux, ce genre d'argument aurait pu à la limite être recevable il y a 10 ans.

Depuis plusieurs années, la dispensation des médicaments s'oriente vers toujours plus de sécurité:
- circuit pharmaceutique exclusif (pour garantir la qualité du médicament d'un bout à l'autre de la chaîne et éviter les contrefaçons comme il y en a eu en UK et en Suisse),
- DP pour garantir un contrôle des interactions,
- code Datamatrix pour identifier et tracer précisément chaque boîte dispensée,
- obligation de formation continue, etc.
et je ne parle pas de l'obligation de la présence d'un pharmacien sur toute la plage d'ouverture, de l'obligation de pharmacovigilance etc, etc.

Même si certaines de ces dispositions ne sont pas encore appliquées partout (moi-même je n'ai pas encore le DP, car logiciel obsolète),elles relèvent toutes de l'OBLIGATION LEGALE.

MEL pourra-til s'y conformer? Bien sûr que non. S'il prétend pouvoir dispenser de l'OTC dans ses GMS avec la même sécurité qu"en officine, c'est soit qu'il est totalement de mauvaise foi, soit qu'il fait référence à la pharmacie telle qu"on la pratiquait au siècle dernier.



Message édité par : syncmaster / 27-11-2009 19:36

zamaiev zamaievicon_post
Citation : ElGringo 

Tout à fait d'accord Pachy.

Du beuf argentin en barquette polystyrène, nourrit ad hoc, découpé à la va vite hors des règles de l'art, non maturé ...
Des fruits et légumes poussés hors sols avec les pesticides adéquats ...

Le consommateur en redemande !

Et pour les médocs, c'est pareil, le laïus qu'on lui sert à chaque fois, il ne l'écoute même plus, il veut sa boite au meilleur prix, et vite c'est tout !

Les pharamciens s'arqueboutent sur leur conseil, leur professionnalisme, leur proximité ...

Décalage qui aboutit au dicrédit de la profession, pas au sein de la clientèle des habitués, non !
Au sein de la majorité des bien portants qui ne pousse pas si souvent la porte d'une officine, parfois n'y a jamais eu recours de nuit, n'a pas encore eue besoin de conseils avisés sur des points techniques et précis, dans des cas sérieux et sévères ...

Non, au sein de la population en général qui, grâce à la communication du chantre MEL, et à cause de la Crise que nous traversons aujourd'hui, ne voit que le Prix, et même si ce prix est en France pour les médicaments le plus bas des pays développés, une remise, une ristourne, une promotion sont les bienvenus.

Alors oui, les pharmaciens n'ont pas joué le jeu de la baisse visible des prix pour le libre accès, qu'ils ont manifestement boudé, et la GMS emboite le pas des paroles de Roselyne à l'époque et réclame (sans jeu de mots) la vente du non remboursé hors ordonnance dans ses Parapharmacies par ses Pharmaciens !

Cette évolution est pratiquement inéluctable, n'en déplaise aus pharmaciens en activité, la repousser est une réaction légitime mais semble t-il vouée à l'échec.



Message édité par : ElGringo / 26-11-2009 09:44

 

Je ne partage pas du tout cette idée , pourquoi parce qu'en terme de prix les consommateurs n'ont plus le choix.
Si je prends mon exemple personnel, je ne vis pas au dessus de mes moyens , mais je suis adepte du meilleur à "tout prix" ainsi je vais acheter ma viande chez mon boucher qui fait encore tous ses produits artisanalement (qui envoie des colis dans le monde entier) , j'achète mon pain chez le boulanger en GMS c'est dégueu, mon poisson chez mon poissonnier, mes légumes sur le marché, bien sur je me dépanne chez les supermarchés , rarement les hyper (je déteste la foule) .
ET qu'est ce que je constate dans ces grandes surfaces , on a de moins en moins le choix car ils imposent leurs marques (MDD) , ils ont beau revendiquer que c'est moins cher mais quand on ne peut pas comparer , c'est moins cher par rapport à quoi ?
J'ai conscience que je ne suis pas représentatif du francais moyen , mais si ce francais moyen on lui donnait le choix entre bouffer de la merde (c'est le mot pour certains produits comme la viande bas de gamme....) et bien manger que choisirait 'il , finalement le seul facteur limitant c'est le prix !

Alors on nous bassine avec les prix des médocs , qu'il existe des écarts de prix de 1 à 3 et que du coup les pharmaciens ne jouent pas le jeu, et bien je dit que si il existe de telles différences c'est qu'ils jouent bien le jeu , sinon on serait dans le cas ou tous les prix serait dans une fourchette restreinte , ce qui se fait en réalité les grandes surfaces quand elles sont proches l'une de l'autre , le slogan "on vous rembourse la différence si vous trouvez moins cher ailleurs " en est un parfait exemple de fauuse concurrence que se font les grandes surfaces.


Message édité par : zamaiev / 27-11-2009 23:39

zamaiev zamaievicon_post
Citation : ElGringo 

C'est vrai pour la majorité des titulaires, mais certains s'en sortent déjà très bien en faisant du discount.

Mais en définitive, il s'agit de perdre quoi ?

De la Marge, encore de la Marge, toujours de la Marge, mais seulement de la Marge !

Un fois ce pré-requis posé, c'est au Manager (sans jeu de mot ;-) ) de faire son travail et d'optimiser son outil afin qu'il demeure rentable et donc viable !

Oui c'est à un Manager officinal que s'adresse ce challenge, pas au potard de service, même s'il est titulaire de fait.


Message édité par : ElGringo / 27-11-2009 09:10

 

Pour moi, dans le contexte macro économique actuel (c'est le terme adéquat, une entreprise qu'elle qu'elle soit n'est pas vouée mais est condamné à progresser
-croissance interne
-croissance externe
-diminution des charges
-augmentation de la productivité
etc... et augmentation de la marge (à minima en valeur) qui peut prétendre qu'une baisse de marge est un pré requis logique pour une la bonne marche d'une entreprise ? Moi je trouve que c'est du suicide , ainsi il est tout à fait normal de se battre pour préserver sa marge.


Message édité par : zamaiev / 27-11-2009 23:51

zamaiev zamaievicon_post
Citation : ElGringo 



Mais en définitive cette évolution, comme la sortie de la Para, la perte des eaux minérales (c'était vous!), des couches pour bébés (encore vous!) est quasiment inéluctable, il s'agit d'un cycle classique, les produits s'implantent dans un réseau existant de proximité puis s'en vont quand leur marché est mature sous d'autres cieux.
 

L'OTC fait partie intégrante de notre métier ce sont des médicaments , l'eau , les couches , les yaourt sont anachroniques dans l'histoire de la phamacie , le médicament c'est la pharmacie .
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Citation : syncmaster 


MEL pourra-til s'y conformer? Bien sûr que non.


Message édité par : syncmaster / 27-11-2009 19:36

 


Moi, j'aurais eu tendance à répondre "Bien sûr que oui." Si c'est la condition pour entrer dans la danse, il ne va pas s'en priver.
ElGringo ElGringoicon_post
Citation : zamaiev 
Je ne partage pas du tout cette idée , pourquoi parce qu'en terme de prix les consommateurs n'ont plus le choix.
Si je prends mon exemple personnel, je ne vis pas au dessus de mes moyens , mais je suis adepte du meilleur à "tout prix" ainsi je vais acheter ma viande chez mon boucher qui fait encore tous ses produits artisanalement (qui envoie des colis dans le monde entier) , j'achète mon pain chez le boulanger en GMS c'est dégueu, mon poisson chez mon poissonnier, mes légumes sur le marché, bien sur je me dépanne chez les supermarchés , rarement les hyper (je déteste la foule) .
ET qu'est ce que je constate dans ces grandes surfaces , on a de moins en moins le choix car ils imposent leurs marques (MDD) , ils ont beau revendiquer que c'est moins cher mais quand on ne peut pas comparer , c'est moins cher par rapport à quoi ?
J'ai conscience que je ne suis pas représentatif du francais moyen , mais si ce francais moyen on lui donnait le choix entre bouffer de la merde (c'est le mot pour certains produits comme la viande bas de gamme....) et bien manger que choisirait 'il , finalement le seul facteur limitant c'est le prix !

Alors on nous bassine avec les prix des médocs , qu'il existe des écarts de prix de 1 à 3 et que du coup les pharmaciens ne jouent pas le jeu, et bien je dit que si il existe de telles différences c'est qu'ils jouent bien le jeu , sinon on serait dans le cas ou tous les prix serait dans une fourchette restreinte , ce qui se fait en réalité les grandes surfaces quand elles sont proches l'une de l'autre , le slogan "on vous rembourse la différence si vous trouvez moins cher ailleurs " en est un parfait exemple de fauuse concurrence que se font les grandes surfaces.

Message édité par : zamaiev / 27-11-2009 23:39

 


Je partage ton analyse, et je considère personnelement qu'un alimentation saine, et que le recours à bons escient aux médicaments est un gage certain de bonne santé.

Il n'empèche que je suis convaincu, et cela se base sur les études d'opinions dont nous disposons, que ce qui vaut pour mon cas personnel, et le tien semble t-il, n'est en aucun cas le sentiment majoritairement partagé.

Il est certain que nous aimerions qu'une majorité de citoyens partagent notre point de vue, mais les choses sont ainsi, la qualité du poste nourriture pâtit de la multiplication des forfaits des outils de communications modernes.
Le poste Alimentation est en chute libre, alors que les quantité ne se sont pas globalement effondrées ;-) , donc c'est sur la qualité que l'on a joué, et avec laquelle on a joué ! :-(

Je différencie mon point de vue personnel et le point de vue général.

Nos concitoyens souhaitent aujourd'hui des prix plus bas sur les médicaments, à tort compte tenu du prix moyen déjà très bas en France par rapport aux autres pays industrialisés, mais c'est un fait, entretenu par certains qui en tirent un profit patent et latent.

Ils veulent Consommer du médocs, ils se croient grands et autonomes en la matière, et afin de consommer plus, le payer moins tout simplement.
cela ne s'accorde pas vraiment avec le réseau officinal actuel dédié et orienté qualité.

La majorité des citoyens donne donc un echos extrèmement favorable au souhait de MEL de "démocratiser" le médicament OTC, c'est là sa segmentation judicieuse au demeurant, qui est le parralléle à la segmentation Bien Portants et Malades dont j'ai déjà parlé et ne semble pas percuter les esprits.

Je ne parle pas de ce que je souhaite, mais de ce qui semble bien être le trait commun majoritaire de la population.
Les contre exemples particuliers n'étant jamais la règle commune.

Il est certes facile à MEL de surfer sur la tendance lourde, face aux pharmaciens qui souhaitent protéger un accès raisonné aux médicaments, mais il en est ainsi.
La position des Pharmaciens sera d'autant plus difficile à maintenir.
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 28-11-2009 10:22

ElGringo ElGringoicon_post
Citation : zamaiev 
Pour moi, dans le contexte macro économique actuel (c'est le terme adéquat, une entreprise qu'elle qu'elle soit n'est pas vouée mais est condamné à progresser
-croissance interne
-croissance externe
-diminution des charges
-augmentation de la productivité
etc... et augmentation de la marge (à minima en valeur) qui peut prétendre qu'une baisse de marge est un pré requis logique pour une la bonne marche d'une entreprise ? Moi je trouve que c'est du suicide , ainsi il est tout à fait normal de se battre pour préserver sa marge.
El Gringo


Il est évident que qui ne progresse pas régresse, chacun le souhaite, peu y parviennent, c'est la sélection plus ou moins naturelle.

Mais revenons au secteur officinal.

Pour ce qui est de la croissance interne, les derniers exercices comptables et l'année en cours sont plutôt en général, nous éviterons les cas particuliers réjouissants qui ne concernent pas l'ensemble de la profession et loin s'en faut, synonymes de stagnation et de régression. La croissance interne est au mieux en berne, les causes sont connues et la principale est l'inexpugnable volonté politique de geler les dépenses de santé au niveau quelles ont atteint et ce en dehors de toute considération des besoins réels de la population. Donc ne pas trop compter et c'est un euphémisme sur la croissance interne.
Je laisse volontairement de côté les différents secteurs que l'on peut être amené à développer, l'officine de "mamie" qui ne fait ni Para ni conseil ni Tiers Payant ayant quasiment disparue du paysage officinal français.

Pour ce qui est de la croissance externe, elle se fait au détriment des confrères concurrents. Aujourd'hui les officines vieillotes ne sont plus légions, les cessions réinstalations de ces dernières années ont eu le mérite de renouveller activement le parc officinal en le modernisant. Reste les confrères qui mettent la clef sous la porte, mais ils sont encore peu nombreux. Quant à ceux qui transfèrent, ils assurent indirectement une croissance externe pour les officines du secteur délaissé, mais au prix d'un impact inverse dans leur nouvelle zone de chalandise.
Je laisse volontairement de côté les montages en SEL que chacun a à l'esprit et qui sont aujourd'hui le levier principal de croissance externe, mais réservé à une "élite" ou tout du moins à ceux qui ont déjà bien commencé à rembourser leur emprunt principal d'acquisition.

Pour ce qui est de la réduction des charges, j'en parlais dans mon précédent post, c'est un levier de maintien de la rentabilité, au détriment de l'activité et de la rentabilité des partenaires de l'officine, mais ça tout le monde l'a bien compris et s'en moque éperduement comme le quidam de la rue qui veut son ibuprofène à 0.99€ la boite ! Cette démarche est déjà bien entamée par vos confrères et ne manquera pas d'atteindre un seuil assez vite.

Pour ce qui est de l'augmentation de la productivité, effectivement il reste des choses à faire, mais cela se heurte dans la pratique à la perception négative par l'équipe officinale de critères comme le nombre de clients jour, le CA annuel per capita à réaliser, le % de ventes associées réussies, les horaires de travail fonctions de la fréquentation de l'officine plus que du confort du collaborateur, des objectifs sur prime, des concours, des protocoles à respecter, des bonnes pratiques à mettre en place etc...
Sinon, la productivité peut tout simplement passer par la mise en place d'un robot automate et la restructuration de la masse salariale associée.

Quant à la réduction de la marge comme pré-requis actuellement dans le commerce en général et la pharmacie en particulier, Je persiste et signe.
Encore faut-il pour éviter toute ambiguité, rajouter la précision de RabinOvitch sur le caractère transitoire de la chose, et ma remarque supplémentaire sur le fait qu'il s'agit d'une réduction en % évidemment et non en valeur qui est demandé, réduction en % que l'accroissement d'activité se doit de couvrir.

Il ne me semble pas normal de se battre pour préserver sa marge que ce soit en % ou en valeur, il faut savoir accepter qu'elle fluctue pour ses deux variantes.
trop longtemps de part son monopole, l'officine a connu un accroissement en valeur de sa marge, ce n'est plus le cas, cela peut durer, il faudra s'en accomoder un temps.
Ce n'est pas du suicide d'adapter sa marge dans toutes ses caractéristiques, à la baisse quand la conjoncture le requière, la Crise internationnale et la Crise que nous fait actuellement MEL à ce sujet l'exige vraiment, à la hausse quand le risque de perdre des parts de marché se sera éloigné.

Pensez vous sincèrement que la grande distribution amrge en moyenne à des niveaux aussi bas que vous autres Pharamciens ? renseignez vous, vous serz surpris.
Mais là nous touchons au poids de la communication dans notre société.Les politiques s'y sont mis en quelques annés, mais pas les pharmaciens, sauf Jacques S. ;-)

La démarche que soustend la fixation de la marge, pas celle imposée sur le remboursable, doit être une démarche orientée client, et non l'application constante d'un coefficient multiplicateur communément admis dans la profession.
La baisse des prix sur le libre service s'entendait sur quelques référence de manière forte et visible, cet appel aux produits du même nom n'a pas été entendu semble t-il.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 28-11-2009 19:56

Lucette Lucetteicon_post
je suis tombée sur ce lien ...si ce n'est pas de la manipulation mentale , ça y ressemble...

Lien oté à la demande de l'auteure. Bixente64

Message édité par : Lucette / 30-11-2009 10:46



Message édité par : Lucette / 30-11-2009 10:48



Message édité par : Bixente64 / 30-11-2009 15:08

tinou tinouicon_post
c'est mieux si on évite de faire des liens cliquables vers ce site qui nous détruit !!!!
le site recoit l'information d'arrivée des visiteurs depuis pharmechange...et ça leur rend service car le référencement du site est meilleur dans les moteurs de recherche.

mais c'est vrai que c'est dingue !
Lucette Lucetteicon_post
Ö secours !!! je n'y arrive pas , si un modérateur passe par là...
merci d'avance
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
et si l'Italie était en avance sur nous ?

http://www.impact-sante.fr/Pharmacie/Actualites/Pharmacies_italiennes-_la_fin_d_un_age_d_or/9/10137

PS : pour pouvoir lire le lien, il faut s'inscrire sur le site (c'est gratos ! ;-) )



Message édité par : PoLoGwADa / 18-12-2009 18:40

bob bobicon_post
zut on arrive pas a lire ton lien !
ElGringo ElGringoicon_post
Très interessant PoLoGwADa.

Alors, prêt pour encaisser ce scénario ? :#

Simple hypothèse, mais à intégrer dans sa réflexion, au delà du sempiternel EBE si décrié ;-)
El Gringo
PharmaFC PharmaFCicon_post
oui trés interressant polo...il y a aussi un trés bon article sur le prix des officines
et l' évolution du marché dans les années à venir...trés trés instructif!!!!
Manager Managericon_post
Oui ça c'est un pb. Il faut soit demander l'autorisation soit donner le lien.
PharmaFC PharmaFCicon_post
je ne savais pas...je supprime le texte immediatement...
PharmaFC PharmaFCicon_post
c'est sur le site impact pharmacien section pharmacie gestion-marketing...
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
de quoi méditer...

"Monsieur Leclerc met le doigt où cela fait mal et il a raison. Plutôt que d'avoir une réaction de rejet nous devons nous interroger sur nos contradictions.
Ce n'est pas Leclerc qui a "inventé" le patient consommateur. Ce n'est pas Leclerc qui a obligé les pharmaciens à ouvrir des espaces libre accès. Ce n'est pas Leclerc qui a été récompensé comme l'enseigne développant le meilleur chiffre d'affaires par m² de surface de vente, ce n'est pas Leclerc qui a obligé certains pharmaciens à rembourser la différence si le client trouve moins cher ailleurs, ce n'est pas Leclerc qui a obligé une minorité d'entre nous à attirer le consommateur.
Nous souffrons d'une perte d'identité trés nette qui a fait que malgré une majorité de 80% de pharmaciens contre le libre accès plus de 50% l'on mis en place. Bien qu'une majorité écrasante de français nous plébiscite comme professionnel de santé, nous sommes poussés à être des commerçants par toutes les instances syndicales et économiques.
Le professionnel de santé conseille indépendamment du statut du médicament, alors que le commerçant conseille en fonction d'un intérêt économique incompatible avec l'objectivité nécessaire à ce conseil. Quand le conseil aboutit à la dispensation nous sommes professionnels de santé, quand le conseil accompagne la vente nous sommes commerçants distributeurs spécialisés.
La répartition géographique et l'économie de nos entreprises nous obligent à être uniquement des professionnels de santé pour conserver notre indépendance et nous permettre d'exercer sans pression commerciale quelconque. Les modéles économiques qui nous sont proposés, sont issus des techniques de ventes de la GMS ou la quantité de services proposés ne remplacent pas la qualité de service que nous nous devons d'avoir.
Pour la plus grande majorité d'entre nous l'ouverture du monopole ne serait pas un drame économique et serait même une réelle opportunité pour rendre aux pharmaciens de proximité leur place prépondérente dans le réseau des professionnels de santé. Pour tous les pharmaciens qui pensent que la seule solution est de lutter contre un concurrent qui n'existe pas (Leclerc n'est pas professionnel de santé, s'il l'était ce serait un "confrère") il faut se souvenir que le commerce de détail (circuit de distribution) a disparu sur le seul fait que leur lutte sur les prix avec la GMS a abouti à une valeur ajoutée dégagée par vente trop faible pour leur permettre de vivre.
L'économie des officines qui se concurencent sur les prix et qui détiennent 80% du marché de l'OTC ne tient que parce que le monopole existe, le jour où il est ouvert il se retrouveront dans la situation du commerce de détail il y a 30 ans."

lu sur un forum public.

Message édité par : PoLoGwADa / 23-12-2009 12:18

syncmaster syncmastericon_post
Citation : PoLoGwADa 

Pour la plus grande majorité d'entre nous l'ouverture du monopole ne serait pas un drame économique

Message édité par : PoLoGwADa / 23-12-2009 12:18

 


je suppose qu'il s'agit de la grande majorité des titulaires ayant dejà remboursé leur officine? Les jeunes installés comme moi et les adjoints qui voudraient le faire apprécieront...
Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 628 833 124

  • Nb. de membres 15 626
  • Nb. d'articles 373
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques