Manager, tu sais fort bien que le prix est lié à la quantité.
Un médicament déremboursé voit son nombre d'unité s'effondrer, donc pour palier un tant sois peu à cette chute, le prix est revu à la hausse pour rééquilibrer au global le CA du produit.
S'ajoute des considérations de prix psychologique et de coût de publicité.
Sans oublié la TVA qui redeveint celle des produits de consommation courante.
Quand à MEL effectivement c'est un commerçant, comme les potards :-( , et doit faire prospérer sa "petite entreprise", on ne peut pas l'en blâmer.
Le moins franc du collier c'est tout de même, comme toujours, les pouvoirs publics qui omettent de préciser que le but principal de ces switchs et leur volonté du developpement des non rembourser, c'est tou simplement de transférer le coût de la bobologie de la sécurité sociale vers les dépenses de base de tout un chacun, ce qui explique leur soutient implicite à MEL & Co, chantres des dépenses ménagères.
La vrai dichotomie aujourd'hui réside bien là, entre cette partie pharmaceutique border line qui va basculer du segment frais de maladie pris en charge par la Sécurité sociale vers le segment frais de la vie quotidienne prise en charge par chacun, et le reste des médicaments qui remboursés resteront du domaine officinal. 8-)
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 10-04-2008 14:53