A tous ceux qui veulent "protéger" la pharmacie à la française ...

http://www.quotipharm.com/Journal+Quotidien+Pharmacien/14397/Actualite-89/Logique+economique+et+service+public+Bras+de+fer+pour+un+transfert+dans+le+Maine+et+Loire-405048.cfm

Seul professionnel libéral a pouvoir être ainsi attaqué au tribunal administratif !

Vous qui revendiquez haut et fort votre mission de service public ... certains en profitent.
Cela fait sourir les médecins.

Message édité par : ElGringo / 07-02-2008 16:15

Ceux qui sont dans les villes au soleil ?

Non pas spécifiquement, les toubibs qui s'installent où bon leur semble (liberté) qui sont rémunérés à l'acte (égalité) et qui ne se font pas la guéguerre (fraternité) comme les potards.

Et surtout qui ne se prennent pas autant la tête avec la continuité du service (astreintes et gardes) qui restent sur la base du volontariat ! et avec les pouvoirs publics plutôt bienveillants à leur égard (pas comme l'exemple en lien dans mon précédent post).

Les pharmaciens sont ils corvéables à merci ?
Ou alors la situation est-elle encore si belle, pour ne rien dire ...
Tarifs sécu pour les gardes moitié moins que les médecins.
Actes pendant les gardes peu "surtaxés".
Pas d'affiliation à la sécu pour les titulaires, alors que les médecins le sont.
Pas de prise en charge par la même sécu d'une partie principale de leurs cotisations personnelles !
En contre partie d'honoraires bloqués en secteur I ... Le prix des médicaments et les marges des pharmaciens seraient-elles libres ???
La liste n'est pas exhaustive ...

Message édité par : ElGringo / 07-02-2008 16:17

Alors les pharmaciens n'auraient pas la vie si belle que ça ?...

Au fait, les gardes chez les médecins, c'est tellement bien organisé que ça vient remplir les salles d'attente des urgences, déjà bondée. Encore un problème de plus...
Et qui démontre encore une fois ce que donne une trop grande "liberté". Bien dommage, car oui, la santé n'est pas un marché comme les autres. Enfin bon, de mon côté, les médecins sont loin d'avoir ce genre de mentalité et ont conscience de l'importance de leur profession...

Quand on fait un métier, on le fait pour ses avantages en en acceptant ses inconvénients. Si on aime le confort, on choisit en fonction...

Pas compris :
Pour plus de règlementations ou pour plus de liberté bien comprise ?

Concernant les médecins ?... Parce que pour les pharmaciens, on en a déjà pas mal parlé, non ?

D'une manière générale pour les professionnels de première nécessité, professions libérales en particulier.

Querido Gringo,

'chas gracias. Tiene gracia la cosita... :=!

Depuis quand un conseil municipal a-t-il son mot à dire?

Un amendement allait dans ce sens, lors du PLFSS 2008 à l'Assemblée, mais il a vite été réjeté. Maintenant, si les municipalités sont prêtes à mutualiser le risque juridico-financier que représente la décision préfectorale concernant l'octroi ou le refus d'octroi de licence de transfert... c'est probablement une proposition recevable parmi tant d'autres... pour le PLFSS 2009.

Animo querido Gringo, animo, que la vida tiene tambien su gracia...

Je n'ai jamais rien dit de tel !
J'ai relaté par un lien la procédure engagée par une mairie à l'encontre d'un titulaire devant le TA. Procédure bien réelle et qui se poursuit, preuve en est que le TA n'a pas jugé bon de ne pas s'en saisir ce qu'il aurait pu (du ?) faire ...
C'est certes aberrant, mais bien réel !

Oserions-nous, sur Pharméchange, remettre en question l'esprit d'initiative du Tribunal Administratif?
La jurisprudence ne nous le permet pas.

C'est bien vous qui parliez des visicitudes des transferts intra comunaux mais là c'est du velouté de poireaux car il n'y a même pas unautre confrère pour beugler dans la commune !! Isn't it ?

Ce serait plutôt le rôle des confrères des communes limitrophes, via leurs syndicats, leurs groupements, etc... id est comme d'habitude, mais à la campagne, et donc avec une zone d'achalandise "attaquée" (première motivation des procéduriers dans l'âme...) différemment évaluée.
Ceci dit, mieux vaut gagner sans combattre. Mais pour cela, il faut de bonnes capacités d'anticipation, dans le secteur de la santé comme dans tout autre.

Il faut aussi du bon sens, tout simplement.
Un transfert à but lucratif évident, sans considération pour les besoins de santé publique, doit en toute logique capitalistique prévoir les risques financiers que l'avis favorable représente, juridiquement s'entend.
Je ne pense pas au cas précédent mentionné, (étudié trop sommairement), mais d'une façon générale. D'où la mention préalable à la jurisprudence riche d'enseignements quant aux initiatives du Tribunal Administratif.
Si les transferts intra-muros sont plus sujets que les autres aux recours, peut-être est-ce parce que les "confrères" "couverts" sont plus nombreux...

Quant aux mairies qui veulent porter le chapeau... elles ne doutent vraiment de rien! Surtout maintenant que certaines d'entre elles se permettent de refuser de louer des locaux aux pharmaciens par pure spéculation sur l'avenir...