Une seule question: qui paierait en cas de problèmes?
Les risques encourrus sont vraiment importants.
Les Nouvelles Pharmaceutiques sont pleines de jurisprudences riches d'exemples édifiants... Au pire, une condamnation à la fermeture pendant... (alors là ça dépend vraiment!)... au mieux: un blâme (et comme disait Coluche, au bout de trente blâmes...)
Ce post est un magnifique test pour l'Inspection Régionale, chargée, entre autre de s'assurer de la présence du titulaire.
Autrement dit: y a-t-il un Inspecteur lecteur sur Pharméchange ou un confrère soucieux du respect de la déontologie?
Bon, d'accord, on dirait le sud, le temps dure longtemps, mais quand même, de là à prendre de tels risques...
Reposons la vraie question: qui paierait en cas d'erreur?
Car, même si tu es un super pharmacien, l'erreur reste humaine, et la faute à pas d'bol peut coûter des vies.
A ta place je ferais constater cette absence par l'Inspection (juste histoire d'être couvert légalement), mais pas une fois, soixante fois d'affilée, surtout s'il en faut soixante avant qu'il revienne, maintenant, s'il cherche une condamnation à la fermeture.... à toi de calculer tes indemnités... Surtout s'il est de notoriété publique qu'il n'est jamais là!
Plan B:
Tu peux aussi la jouer "chinoise" en collectionnant dans un premier temps quatre ou cinq attestations de clients, clients depuis deux ans, certifiant sur l'honneur qu'ils ne connaissent que toi comme pharmacien. Et poster, ou pas, à ton titulaire fantôme, en accusé de réception, ces attestations en lui demandant ce que penserait l'Inspection d'une copie de ce courrier. C'est un plan B: donc, plus risqué. Il ne met pas à l'abri ta bonne foi et ne protège pas ta conscience professionnelle... Pas sûr qu'avec un fantôme ce soit la meilleure solution...
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