Index du forum »»  L'avenir des salariés de l'officine »» On parle de nous....

On parle de nous....#3088

11Contributeur(s)
Bixente64mandynDelphine66SB69ManagerchatSybergWhoopspreppharmpoussin_arverneblinkette
6 Modérateur(s)
ManagerDelphine66chatelboBixente64bultus
SB69 SB69icon_post
Place des adjoints et préparateurs à l'officine : le débat est lancé
Après plusieurs mois d'attente, le ministère du Travail a publié le "contrat d'études prospectives" dans la pharmacie. Si ce rapport enfonce un certain nombre de portes ouvertes, il pose clairement le débat sur la place des adjoints et des préparateurs à l'officine. Il évoque notamment leur "quasi-interchangeabilité" dans les activités concrètement exercées à l'officine. C'est la première fois que le problème du positionnement des adjoints et des préparateurs à l'officine est écrit noir sur blanc dans un rapport public.
Pour en savoir plus, consultez Le Moniteur des pharmacies du 2 septembre.

le débat est lancé...
www.pharmaticien.com
Et sur Twitter : @Pharmaticien
Whoops Whoopsicon_post
A noter qu'on touche là un problème qui dépasse la comparaison "adjoint-préparateurs", finalement, car la question qui pourrait se poser après une telle lecture est : qu'apporte le Pharmacien concrétement, avec ses connaissances acquises au cours de ses études ? Lui permettent-elles d'effectuer des tâches differemment des autres ? C'est trés intéressant, parce que si l'on conclut que non, ça signifie qu'il n'y a finalement rien non plus qui justifie son monopole. Et de mon point de vue, ça signifierait aussi qu'une fois de plus, il y en a qui ne connaissent strictement rien à ce en quoi consiste notre travail...
chat chaticon_post
je l'ai survolé rapidement ce soir (document intégral disponible avec La lettre de l'Officine) et j'ai qd même lu ds les pages 160-170, ds les 7 propositions, ce qui concerne directement les Préparateurs; j'ai retenu 2 mots mis en valeur: rétribution - motivation....
tout est dit en ce qui nous concerne

bien sûr ,je ne m'arrête pas à çà et ce n'est qu'un chapitre ds ce rapport; mais quand même, c'est écrit !

je lirai à tête plus reposée tout cela ...
Chat
blinkette blinketteicon_post
Quelqu'un pourrait-il faire un lien vers cet article ou bien un résumé pour ceux qui ne sont pas abonnés pour qu'on puisse en discuter après en connaissance de cause ?
Merci d'avance
Manager Managericon_post
C'est ici : http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/officine_-_Tome_1.pdf

Bonne lecture ==> 263 pages.

Mais c'est important de le lire. ;-)
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
blinkette blinketteicon_post
Ca y est j'ai fini de le lire ce rapport!
2j mais c'est vrai qu'il y a plein de choses intéressantes ce qui m'inquiète c'est la durée de leur objectif (10à15 ans) même s'il envisage des modifications à plus brèves échéances ça fait long!!
Je trouve très interessant le fait que les pharmaciens puisse renouveller des prescriptions pour maladies chroniques et pour de petites pathologies et les évoulutions envisagées pour le diplôme de préparateur mais bizarrement elles sont tjs classées ordre prioritaire n°3 donc pas pour tout de suite!
La VAE du préparateur pour pouvoir accéder aux études de pharmacie risque de ne pas plaire à tout le monde mais l'ouverture aux DU pour spécialisation serait la bienvenue car bcp nous sont encore interdit d'accès du fait de la non reconnaissance en niveau III du BP en attendant que celle-ci soit effective comme le préconise cette commission !
Pour ce qui est du reste il me faut encore un peu de temps pour digérer ces 263 pages!
Mais je pense que ça pourrait mener à de bonnes choses si cela aboutissait vraiment.
SB69 SB69icon_post
Citation : LE MONDE | 01.10.07 | 14h05
* Mis à jour le 01.10.07 | 14h05
La pression monte pour déréglementer les pharmacies
La France compterait trop de professions protégées. Notaires, huissiers de justice, commissaires-priseurs, géomètres experts, petits commerces, agriculteurs, avoués, greffiers, taxis... seraient autant de corporations bénéficiant de numerus clausus, d'emploi à vie... ou d'autres "privilèges" qu'il conviendrait de réformer dans le but de libérer des énergies nouvelles et profitables à la collectivité et de créer des emplois.
Une commission "pour la libération de la croissance" a même été confiée par le président de la République, Nicolas Sarkozy, à Jacques Attali pour étudier la résorption de ces blocages.
A cet égard, les pharmaciens d'officine sont le parfait exemple d'une corporation verrouillée. Au point qu'en mars, la Commission européenne a lancé une procédure d'infraction contre l'Etat français qui bloque l'entrée de non-pharmaciens au capital des officines, empêchant la constitution de chaînes à l'image de ce qui existe déjà dans de nombreux pays de l'Union européenne.
En Europe, en effet, ce mouvement est déjà bien engagé et des réseaux de distribution multiples voient le jour : pharmacies discount avec DocMorris en Allemagne, réseaux déjà constitués en Angleterre et en voie de l'être en Italie.
En France, plusieurs acteurs ont intérêt à la déréglementation d'un secteur qui compte 23 000 officines. L'Etat tout d'abord, qui inciterait les pharmacies à se regrouper pour mieux réduire la marge fixe qu'il leur octroie sur la vente de médicaments à vignette. "Plus de 80 % du chiffre d'affaires des officines est sous le contrôle des autorités de santé", explique Jean-Michel Peny, consultant et président de Smart Pharma Consulting. Un point de marge en moins, c'est autant d'économisé par la Sécurité sociale.

INDUSTRIALISATION DU MÉTIER

Les grossistes répartiteurs, peu connus du grand public, guettent eux aussi la possibilité d'ajouter les officines françaises aux circuits de distribution européens qu'ils ont commencé à bâtir.
Trois multinationales opérent déjà en Europe. L'allemand Celesio (21,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2006) compte 2 100 pharmacies sur le Vieux Continent. Un autre allemand, Phoenix Pharma (20 milliards d'euros ; 2 000 pharmacies), très internationalisé, cherche à prendre pied dans l'Hexagone. Le britannique Alliance Boots (20 milliards d'euros de chiffre d'affaires) compte pour sa part déjà 3 100 pharmacies en Europe. Quant à la grande distribution, Auchan et Leclerc ne dédaigneraient pas d'orner leurs centres commerciaux d'une officine.
De leur côté, les pharmaciens n'entendent pas subir sans réagir. Elodie Bervily-Itasse, consultante et auteur d'une étude Eurostaf sur la libéralisation des pharmacies d'officine, explique que " les pharmaciens eux-mêmes ont commencé à se regrouper pour réduire les coûts et anticiper la fin du monopole". Les deux tiers sont aujourd'hui adhérents d'un réseau.
Plus Pharmacie, fondé par Joseph-Philippe Benwaïche, a été créé à la fin des années 1980 dans le but de riposter à la fin du monopole sur la parapharmacie et à la baisse des marges - déjà - sur les médicaments à vignette. Cette centrale d'achat s'est constituée sur le modèle des centres Leclerc. Elle alimente plus de 600 officines adhérentes en produits et services. Elle a aussi créé sa propre marque de parapharmacie et de compléments alimentaires. La famille Merckle, actionnaire de Phoenix Parma, y a pris une participation de 30 %.
L'enjeu de ces mutations est multiple. Anne-Christine Marie, associée de PriceWaterhouseCoopers (PWC), estime ainsi que les grossistes répartiteurs sont les premiers intéressés à filialiser les pharmacies, dans la mesure où ils "concentrent toutes les obligations de service public (ils stockent 90 % de tous les médicaments et deux semaines de livraison), mais ont la marge la plus faible derrière les laboratoires et les pharmaciens".
Selon les calculs effectués par Jean-Michel Peny, le pharmacien réalise la moitié de sa marge avec les médicaments génériques alors que ceux-ci ne représentent que 14 % de son chiffre d'affaires.
Prendre le contrôle des officines permettrait au grossiste de reconquérir la marge dont le lien direct entre le fabricant de génériques et le pharmacien l'a privé.Les grossistes pourraient aussi accentuer la pression sur les laboratoires pharmaceutiques et diffuser leurs propres marques tant en génériques qu'en produits d'automédication.

Pour résister à cette industrialisation de leur métier, certains pharmaciens rêvent de "remonter la chaîne" pour promouvoir la "consultation pharmaceutique" qui autoriserait le gérant d'officine à prescrire des médicaments pour des pathologies courantes. Des discussions sont en cours, malgré la colère du conseil de l'ordre des médecins.
Deux choses semblent assurées :
le métier de pharmacien évoluera aussi sûrement que le nombre de pharmacies diminuera.
Ne survivront que les officines dont la surface et le positionnement en centre-ville permettront de résister à la concurrence et à l'érosion des marges.
Yves Mamou
www.pharmaticien.com
Et sur Twitter : @Pharmaticien
Manager Managericon_post
Mouai, ben ce n'est ni surprenant, ni rassurant.

J'ai toujours pensé que le danger venait des grossistes et que les groupemements étaient un moyen pour eux de rentrer par la petite porte.
SB69 SB69icon_post
un petit lien intéressant :
http://www.pharmaciensencolere.com/_docs/lettre_sarkozy.pdf
histoire de se rappeler quelques promesses non tenues...

bonne lecture
www.pharmaticien.com
Et sur Twitter : @Pharmaticien
Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 628 053 965

  • Nb. de membres 15 614
  • Nb. d'articles 373
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques