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Cotisation Ordre#16530

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OxynitrinelilithGuillaume86pharma-espoirBixente64CD-PHARMManagerNic78MKIIIparmentierriep
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ManagerchatBixente64bultus
Oxynitrine Oxynitrineicon_post
Citation : CD-PHARM 

Citation : Oxynitrine 

Je découvre une fois de plus avec contrariété ma cotisation à l'Ordre dans ma boîte aux lettres. :|
Elle représente près de 2% de mon salaire annuel officinal pour un service rendu très largement insuffisant.
Je suis vraiment étonné qu'un système censé nous protéger soit aussi profondément injuste :
Pour quelle raison le financement du conseil de l'Ordre (censé protéger les plus faibles) n'est-il pas enfin modifié ?
Il serait plus juste que le montant de cette cotisation soit proportionnel au revenu du cotisant (Surtout pour notre profession qui possède une très forte disparité de salaire par rapport aux autres professionnels de santé. Et avec un montant de cotisation très élevé quand on compare les revenus des autres professions médicales).
Je n'arrive pas à croire que des représentants de cet Ordre trouvent tout à fait normal qu'un titulaire d'une très grosse boutique touchant 30.000 euros par mois, verse le même montant qu'un titulaire d'une petite officine, et qu'il ne paie seulement qu'un petit peu plus du double d'un adjoint !
En fait l'Ordre nous saigne pour soit-disant défendre la profession, empêcher que MEL vende du paracetamol en GMS, stopper le charlatanisme, etc… mais il ne se rend pas compte qu'il fait très peu payer les pharmaciens responsables de notre malheur (grosses boutiques dégoulinantes de promos et de fric) donc du montant exorbitant de nos cotisation.
Et du coup ce sont les pharmaciens loyaux qui paient le prix fort.
Totalement injuste et illogique !!!
J'aimerai qu'un représentant de cet Ordre des pharmaciens me réponde… si il y en a un qui daigne trainer sur un forum.
 
Ayant été conseiller régional IDF de l'Ordre 8 ans durant dans une vie antérieure, ma réponse est simple: si tu n'es pas content de ton Ordre, présente toi aux prochaines élections ordinales de ta région et fais toi élire par tes confrères. Ce n'est que de l'intérieur que tu pourras tenter de changer les choses qui ne te plaisent pas. Râler tout seul dans son officine devant un ordinateur n'apporte rien à la profession.Devenir conseiller, c'est faire des sacrifices et défendre vraiment les confrères. 


Défendre les confrères ?
Justement, quand j'étais dans la mouise, que je ramais pour trouver une stabilité professionnelle, que je subissais les pratiques très douteuses de certains titulaires : l'Ordre continuait à encaisser mes cotisation plein pot sans broncher. J'en étais même rendu à payer plus de cotisation que je ne touchais d'argent de mon métier de pharmacien.
Et je ne suis trop intègre pour faire parti de cette "mafia".
CD-PHARM CD-PHARMicon_post
Citation : Oxynitrine 

Citation : CD-PHARM 

Citation : Oxynitrine 

Je découvre une fois de plus avec contrariété ma cotisation à l'Ordre dans ma boîte aux lettres. :|
Elle représente près de 2% de mon salaire annuel officinal pour un service rendu très largement insuffisant.
Je suis vraiment étonné qu'un système censé nous protéger soit aussi profondément injuste :
Pour quelle raison le financement du conseil de l'Ordre (censé protéger les plus faibles) n'est-il pas enfin modifié ?
Il serait plus juste que le montant de cette cotisation soit proportionnel au revenu du cotisant (Surtout pour notre profession qui possède une très forte disparité de salaire par rapport aux autres professionnels de santé. Et avec un montant de cotisation très élevé quand on compare les revenus des autres professions médicales).
Je n'arrive pas à croire que des représentants de cet Ordre trouvent tout à fait normal qu'un titulaire d'une très grosse boutique touchant 30.000 euros par mois, verse le même montant qu'un titulaire d'une petite officine, et qu'il ne paie seulement qu'un petit peu plus du double d'un adjoint !
En fait l'Ordre nous saigne pour soit-disant défendre la profession, empêcher que MEL vende du paracetamol en GMS, stopper le charlatanisme, etc… mais il ne se rend pas compte qu'il fait très peu payer les pharmaciens responsables de notre malheur (grosses boutiques dégoulinantes de promos et de fric) donc du montant exorbitant de nos cotisation.
Et du coup ce sont les pharmaciens loyaux qui paient le prix fort.
Totalement injuste et illogique !!!
J'aimerai qu'un représentant de cet Ordre des pharmaciens me réponde… si il y en a un qui daigne trainer sur un forum.
 
Ayant été conseiller régional IDF de l'Ordre 8 ans durant dans une vie antérieure, ma réponse est simple: si tu n'es pas content de ton Ordre, présente toi aux prochaines élections ordinales de ta région et fais toi élire par tes confrères. Ce n'est que de l'intérieur que tu pourras tenter de changer les choses qui ne te plaisent pas. Râler tout seul dans son officine devant un ordinateur n'apporte rien à la profession.Devenir conseiller, c'est faire des sacrifices et défendre vraiment les confrères. 


Défendre les confrères ?
Justement, quand j'étais dans la mouise, que je ramais pour trouver une stabilité professionnelle, que je subissais les pratiques très douteuses de certains titulaires : l'Ordre continuait à encaisser mes cotisation plein pot sans broncher. J'en étais même rendu à payer plus de cotisation que je ne touchais d'argent de mon métier de pharmacien.
Et je ne suis trop intègre pour faire parti de cette "mafia".  
alors continue à faire le calimero en disant "ce monde est trop injuste" en te regardant dans le miroir au lieu d'essayer d'agir pour le changer. "Ce ne sont pas les tyrans qui font les esclaves, ce sont les esclaves qui font les tyrans."
Citation de Charles Pinot Duclos ; Morceaux choisis (1810) :paf
parmentier parmentiericon_post
Citation : CD-PHARM 

alors continue à faire le calimero en disant "ce monde est trop injuste" en te regardant dans le miroir au lieu d'essayer d'agir pour le changer. "Ce ne sont pas les tyrans qui font les esclaves, ce sont les esclaves qui font les tyrans."
Citation de Charles Pinot Duclos ; Morceaux choisis (1810) :paf  


Je suis d'accord et il faut bien constater qu'a part quelques irréductibles sur ce forum, le modèle officinal actuel et ses représentants sont au final peu contestés (ou en tout cas pas de façon visible et efficace), tout en sachant qu'ils ont tous les leviers entre leurs mains (et sont suceptibles d' être, pour l'ordre, en situation potentielle de conflit d'intérêt...)
Un point pourtant important, les jeunes désertent actuellement la filière pharmacie en PACES, et au sein de cette filière, la filière officine ne fait plus recette. Par ailleurs, tout le monde, y compris les titulaires, est OK pour reconnaitre que le modèle actuel de l'officine n'est plus satisfaisant...
L'avenir le plus probable est pour un nombre (limité?) de titulaires une évolution positive avec la constitution de minichaines de pharmacies qui leur appartiendront et qui seront à même de rationnaliser les coûts tout en offrant sans doute plus de services à leurs clients (et la croissance et le dynamisme économique se fera par concentration du réseau) et un nombre (croissant?) de pharmaciens/adjoints salariés ... Reste à savoir quelles seront les proportions titulaires/salariés à l'avenir et comment se fera (sans doute progressivement et en douceur) la transition déjà en marche (voir le développement des SEL et des officines low cost et la pregnance de l'aspect commercial) d'un système officinal de type "individuel/médecine libérale" vers un système officinal de type "société/chaine commerciale".
Reste que cette évolution intéressera sans doute ceux qui se voient comme titulaires ou futur titulaires dans ce système, mais beaucoup moins ceux qui resteront salariés, d'où une certaine crise des vocations (et une évaporation des diplômes dixit l'ordre) constatée actuellement...et peut être un certain "décrochage" (déjà en cours?) de la filière pharmacie dans la hiérarchie des professions de santé.
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
L'officine est désertée oui (moins de 50% des étudiants choisissent l'officine). La filière pharmacie en PACES ne l'est plus du tout en revanche : l'année dernière, environ 16 000 candidats à la spécialité pharmacie pour 3090 places.

La pharmacie d'officine est désertée comme la médecine générale est désertée, ainsi que l'omnipratique dentaire : les praticiens de proximité ne sont pas assez valorisés dans leurs fonctions.
Oxynitrine Oxynitrineicon_post
Puisque tu parles d'esclaves, il serait judicieux d'avoir la possibilité de s'émanciper de l'Ordre : Plus de protection (illusoire de toute façon. les exemples de dérives de la profession ne manquent malheureusement pas), mais possibilité d'exercer sans devoir verser sa taxe annuelle.
On peut rêver…

P.S. :

"Non non non ! Va voir les grilles de salaires des médecins territoriaux et des médecins scolaires : le salaire de départ tourne autour de 1500€ net par mois, 35h par semaine. Soit EXACTEMENT le même nombre d'heures qu'un pharmacien adjoint. Après s'ils travaillent moitié moins, ils gagnent moitié moins. "

Pour en revenir à ça, 35 H avec 4 mois de vacances par an et une retraite avantageuse, ce n'est pas vraiment le même nombre d'heures qu'un pharmacien adjoint.
CD-PHARM CD-PHARMicon_post
Citation : parmentier 

Citation : CD-PHARM 

alors continue à faire le calimero en disant "ce monde est trop injuste" en te regardant dans le miroir au lieu d'essayer d'agir pour le changer. "Ce ne sont pas les tyrans qui font les esclaves, ce sont les esclaves qui font les tyrans."
Citation de Charles Pinot Duclos ; Morceaux choisis (1810) :paf  


Je suis d'accord et il faut bien constater qu'a part quelques irréductibles sur ce forum, le modèle officinal actuel et ses représentants sont au final peu contestés (ou en tout cas pas de façon visible et efficace), tout en sachant qu'ils ont tous les leviers entre leurs mains (et sont suceptibles d' être, pour l'ordre, en situation potentielle de conflit d'intérêt...)
Un point pourtant important, les jeunes désertent actuellement la filière pharmacie en PACES, et au sein de cette filière, la filière officine ne fait plus recette. Par ailleurs, tout le monde, y compris les titulaires, est OK pour reconnaitre que le modèle actuel de l'officine n'est plus satisfaisant...
L'avenir le plus probable est pour un nombre (limité?) de titulaires une évolution positive avec la constitution de minichaines de pharmacies qui leur appartiendront et qui seront à même de rationnaliser les coûts tout en offrant sans doute plus de services à leurs clients (et la croissance et le dynamisme économique se fera par concentration du réseau) et un nombre (croissant?) de pharmaciens/adjoints salariés ... Reste à savoir quelles seront les proportions titulaires/salariés à l'avenir et comment se fera (sans doute progressivement et en douceur) la transition déjà en marche (voir le développement des SEL et des officines low cost et la pregnance de l'aspect commercial) d'un système officinal de type "individuel/médecine libérale" vers un système officinal de type "société/chaine commerciale".
Reste que cette évolution intéressera sans doute ceux qui se voient comme titulaires ou futur titulaires dans ce système, mais beaucoup moins ceux qui resteront salariés, d'où une certaine crise des vocations (et une évaporation des diplômes dixit l'ordre) constatée actuellement...et peut être un certain "décrochage" (déjà en cours?) de la filière pharmacie dans la hiérarchie des professions de santé.  
Au lieu de toujours subir et de se faire finalement imposer des choix par d'autres, la profession pourrait un jour faire œuvre d'anticipation...Logiquement, si nous voulons garder notre indépendance, nous devrions organiser des pharmacies copiant la structure des cabinets d'avocats ou de notaires. Le métier devient de plus en plus technique et un officinal seul ne peut pas être bon en tout. Une grosse officine regroupant plusieurs petites dans un seul vaste local où chaque associé exerce avec sa spécialisation propre complémentaire de celle des autres serait la solution d'avenir. Les titulaires ou pseudo-groupements qui se créent actuellement des monstres financiers et juridiques, espérant les revendre à des groupes financiers non pharmaciens se leurrent à mon sens. L'ouverture du capital ne se fera pas pour différentes raisons..., en tout cas à court et moyen terme.Ces monstres deviennent dans la réalité invendables car nécessitant trop de capitaux propres.Qu'apporte la création de chaines constituées de nombreuses petites ou moyennes pharmacies à la profession et à la Santé Publique? Il faudra un jour me l'expliquer. Mais rare encore sont les pharmaciens acheteurs qui ont compris que l'indépendance ne pourra continuer à exister qu'en association libérale compte tenu de la concentration programmée du réseau.Les cabinets d'avocat existent avec des avocats "titulaires"et des avocats" salariés" à qui on propose toujours un jour d'acheter des parts de la société et de devenir eux même titulaires. Au niveau officinal, cela génèrerait une fluidité et une sécurité du marché. Il serait plus simple d'acheter un cinquième des parts d'une officine de 5 M d'€ existante où on exerce déjà que d'acheter une officine de 1 M d'€ dont la pérennité n'est pas toujours certaine. Pour assurer tous les services de Santé Publique que l'Etat va demander à l'officine d'assurer, seules les officines avec de vastes locaux , avec les diplômes et les compétences et spécialisations requises pourront assumer. Si nous organisons nous même ces nouvelles structures performantes en ne laissant pas de confrères au bord de la route(ce que nous faisons sans vergogne actuellement), nous ne laisserons pas le champ libre aux multinationales qui proposeront tôt ou tard leurs "savoir faire" pour les créer sans nous et contre nous.Si nous savons nous construire un avenir motivant en toute indépendance, nous redonnerons envie aux jeunes de nous rejoindre.Arrêter de vous lamenter, en critiquant l'Ordre et les Syndicats qui sont des confrères qui font ce qu'ils peuvent, en restant vous même tranquillement dans vos officines en tant que salariés ou titulaires. Je vous signale que nous sommes au 21ième siècle et qu'il serait temps de sortir du train train du 20ième siècle. Ensemble, titulaires et adjoints bougez vous un peu et créez la pharmacie de demain !!
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Les médecins débutants des collectivités territoriales (maries, PMI, planning familial) n'ont absolument pas 4 mois de vacances, ils bossent bien comme des pharmaciens adjoints pour 1700€/mois.
parmentier parmentiericon_post
 

Citation : CD-PHARM 


Au lieu de toujours subir et de se faire finalement imposer des choix par d'autres, la profession pourrait un jour faire œuvre d'anticipation...Logiquement, si nous voulons garder notre indépendance, nous devrions organiser des pharmacies copiant la structure des cabinets d'avocats ou de notaires. Le métier devient de plus en plus technique et un officinal seul ne peut pas être bon en tout. Une grosse officine regroupant plusieurs petites dans un seul vaste local où chaque associé exerce avec sa spécialisation propre complémentaire de celle des autres serait la solution d'avenir. Les titulaires ou pseudo-groupements qui se créent actuellement des monstres financiers et juridiques, espérant les revendre à des groupes financiers non pharmaciens se leurrent à mon sens. L'ouverture du capital ne se fera pas pour différentes raisons..., en tout cas à court et moyen terme.Ces monstres deviennent dans la réalité invendables car nécessitant trop de capitaux propres.Qu'apporte la création de chaines constituées de nombreuses petites ou moyennes pharmacies à la profession et à la Santé Publique? Il faudra un jour me l'expliquer. Mais rare encore sont les pharmaciens acheteurs qui ont compris que l'indépendance ne pourra continuer à exister qu'en association libérale compte tenu de la concentration programmée du réseau.Les cabinets d'avocat existent avec des avocats "titulaires"et des avocats" salariés" à qui on propose toujours un jour d'acheter des parts de la société et de devenir eux même titulaires. Au niveau officinal, cela génèrerait une fluidité et une sécurité du marché. Il serait plus simple d'acheter un cinquième des parts d'une officine de 5 M d'€ existante où on exerce déjà que d'acheter une officine de 1 M d'€ dont la pérennité n'est pas toujours certaine. Pour assurer tous les services de Santé Publique que l'Etat va demander à l'officine d'assurer, seules les officines avec de vastes locaux , avec les diplômes et les compétences et spécialisations requises pourront assumer. Si nous organisons nous même ces nouvelles structures performantes en ne laissant pas de confrères au bord de la route(ce que nous faisons sans vergogne actuellement), nous ne laisserons pas le champ libre aux multinationales qui proposeront tôt ou tard leurs "savoir faire" pour les créer sans nous et contre nous.Si nous savons nous construire un avenir motivant en toute indépendance, nous redonnerons envie aux jeunes de nous rejoindre.Arrêter de vous lamenter, en critiquant l'Ordre et les Syndicats qui sont des confrères qui font ce qu'ils peuvent, en restant vous même tranquillement dans vos officines en tant que salariés ou titulaires. Je vous signale que nous sommes au 21ième siècle et qu'il serait temps de sortir du train train du 20ième siècle. Ensemble, titulaires et adjoints bougez vous un peu et créez la pharmacie de demain !! 



Idee généreuse et globalement positive, mais qui malheureusement n'est pas en adéquation avec l'état des lieux et l'évolution actuelle de la pharmacie:
- les avocats salariés sont une minorité (5%) (comme les notaires salariés: 10 %) contre environ preque 50 % de pharmaciens salariés en officine
- le statut de collaborateur libéral, hybride entre le salarié et le libéral (et donc tremplin vers le libéral), et qui représente preque 30 % des effectifs chez les avocats n'existe pas en pharmacie
- la limitation réglementaire du salariat chez les avocats et les notaires (pas plus de 2 salariés par libéral) n'existent pas en officine et certains titulaires (parfois responsables ordinaux) ont 4 ou 5 adjoints à leur coté...
- le développement des SEL et autres sociétés en cascade favorise le développement de pharmaciens investisseurs , au dépens de l'association (auparavant, pour une pharmacie de 2 M de CA, 2 associés, maintenant un seul titulaire + un investisseur)...
- l'obligation de détenir 5 % des capitaux en propre en officine (voulue par l'ordre dans les années 2004/2005) pour éviter la création de titulaires ultraminoritaires (qui sont en fait des travailleurs non salariés...) vient d'être abolie, avec le soutien de l'ordre (qui se contredit dans cette affaire...); cela ne va pas favoriser les associations équitables et équilibrées
- la diminution programmée et qui a commencé du nombre d'officine (sur laquelle l'ordre et les syndicats de titulaires se plaignent alors qu'elle est cohérente avec l'augmentation des quotas de populations, voulue par l'ordre et les syndicats de titulaires): elle va conduire à une concentration logique, économique, du réseau, et pas à une expansion (contrairement au notariat ou il va y avoir des créations suite à la loi Macron...)
- les différences structurelles entre un cabinet d'avocat ou une étude de notaire (profession purement libérale et de conseil) et l'officine (profession hybride de type commerciale et libérale, mais ou les facteurs commerciaux (zone d'achalandise, pratiques commerciales agessives...) sont de plus en plus pregnants) ne constituent pas des conditions favorables au développement d'association de libéraux en officine. En fait, la structuration de l'officine est beaucoup plus proche de celle de magasins d'optique (chaines, franchises et possibilité pour un même opticien d'avoir plusieurs magasins) que de celle d'un cabinet d'avocats ou d'une étude de notaires...

L'avenir de l'officine, c'est pour les titulaires, le slogan "fewer and bigger are better". Il y aura sans doute de belles opportunités pour les happy few titulaires et futurs titulaires (et il y en aura, rien n'est jamais complètement figé), beaucoup moins pour les pharmaciens qui resteront leurs salariés... Reste à savoir ou se placera le curseur du nombre d'happy few à venir (insiders) et celui des autres (outsiders)...

Si on souhaitait favoriser l'association , il faudrait au minimum:
- ne permettre que 1 ou 2 adjoints par titulaire (sauf remplacement ponctuel)
- lors des regroupements, maintenir le nombre initial de titulaires
- éviter les futurs titulaires ultraminoritaires (maintenir un minimum de détention en direct pour les titulaires)
- restreindre les pharmaciens investisseurs
CD-PHARM CD-PHARMicon_post
Citation : parmentier 

 

Citation : CD-PHARM 


Au lieu de toujours subir et de se faire finalement imposer des choix par d'autres, la profession pourrait un jour faire œuvre d'anticipation...Logiquement, si nous voulons garder notre indépendance, nous devrions organiser des pharmacies copiant la structure des cabinets d'avocats ou de notaires. Le métier devient de plus en plus technique et un officinal seul ne peut pas être bon en tout. Une grosse officine regroupant plusieurs petites dans un seul vaste local où chaque associé exerce avec sa spécialisation propre complémentaire de celle des autres serait la solution d'avenir. Les titulaires ou pseudo-groupements qui se créent actuellement des monstres financiers et juridiques, espérant les revendre à des groupes financiers non pharmaciens se leurrent à mon sens. L'ouverture du capital ne se fera pas pour différentes raisons..., en tout cas à court et moyen terme.Ces monstres deviennent dans la réalité invendables car nécessitant trop de capitaux propres.Qu'apporte la création de chaines constituées de nombreuses petites ou moyennes pharmacies à la profession et à la Santé Publique? Il faudra un jour me l'expliquer. Mais rare encore sont les pharmaciens acheteurs qui ont compris que l'indépendance ne pourra continuer à exister qu'en association libérale compte tenu de la concentration programmée du réseau.Les cabinets d'avocat existent avec des avocats "titulaires"et des avocats" salariés" à qui on propose toujours un jour d'acheter des parts de la société et de devenir eux même titulaires. Au niveau officinal, cela génèrerait une fluidité et une sécurité du marché. Il serait plus simple d'acheter un cinquième des parts d'une officine de 5 M d'€ existante où on exerce déjà que d'acheter une officine de 1 M d'€ dont la pérennité n'est pas toujours certaine. Pour assurer tous les services de Santé Publique que l'Etat va demander à l'officine d'assurer, seules les officines avec de vastes locaux , avec les diplômes et les compétences et spécialisations requises pourront assumer. Si nous organisons nous même ces nouvelles structures performantes en ne laissant pas de confrères au bord de la route(ce que nous faisons sans vergogne actuellement), nous ne laisserons pas le champ libre aux multinationales qui proposeront tôt ou tard leurs "savoir faire" pour les créer sans nous et contre nous.Si nous savons nous construire un avenir motivant en toute indépendance, nous redonnerons envie aux jeunes de nous rejoindre.Arrêter de vous lamenter, en critiquant l'Ordre et les Syndicats qui sont des confrères qui font ce qu'ils peuvent, en restant vous même tranquillement dans vos officines en tant que salariés ou titulaires. Je vous signale que nous sommes au 21ième siècle et qu'il serait temps de sortir du train train du 20ième siècle. Ensemble, titulaires et adjoints bougez vous un peu et créez la pharmacie de demain !! 



Idee généreuse et globalement positive, mais qui malheureusement n'est pas en adéquation avec l'état des lieux et l'évolution actuelle de la pharmacie:
- les avocats salariés sont une minorité (5%) (comme les notaires salariés: 10 %) contre environ preque 50 % de pharmaciens salariés en officine
- le statut de collaborateur libéral, hybride entre le salarié et le libéral (et donc tremplin vers le libéral), et qui représente preque 30 % des effectifs chez les avocats n'existe pas en pharmacie
- la limitation réglementaire du salariat chez les avocats et les notaires (pas plus de 2 salariés par libéral) n'existent pas en officine et certains titulaires (parfois responsables ordinaux) ont 4 ou 5 adjoints à leur coté...
- le développement des SEL et autres sociétés en cascade favorise le développement de pharmaciens investisseurs , au dépens de l'association (auparavant, pour une pharmacie de 2 M de CA, 2 associés, maintenant un seul titulaire + un investisseur)...
- l'obligation de détenir 5 % des capitaux en propre en officine (voulue par l'ordre dans les années 2004/2005) pour éviter la création de titulaires ultraminoritaires (qui sont en fait des travailleurs non salariés...) vient d'être abolie, avec le soutien de l'ordre (qui se contredit dans cette affaire...); cela ne va pas favoriser les associations équitables et équilibrées
- la diminution programmée et qui a commencé du nombre d'officine (sur laquelle l'ordre et les syndicats de titulaires se plaignent alors qu'elle est cohérente avec l'augmentation des quotas de populations, voulue par l'ordre et les syndicats de titulaires): elle va conduire à une concentration logique, économique, du réseau, et pas à une expansion (contrairement au notariat ou il va y avoir des créations suite à la loi Macron...)
- les différences structurelles entre un cabinet d'avocat ou une étude de notaire (profession purement libérale et de conseil) et l'officine (profession hybride de type commerciale et libérale, mais ou les facteurs commerciaux (zone d'achalandise, pratiques commerciales agessives...) sont de plus en plus pregnants) ne constituent pas des conditions favorables au développement d'association de libéraux en officine. En fait, la structuration de l'officine est beaucoup plus proche de celle de magasins d'optique (chaines, franchises et possibilité pour un même opticien d'avoir plusieurs magasins) que de celle d'un cabinet d'avocats ou d'une étude de notaires...

L'avenir de l'officine, c'est pour les titulaires, le slogan "fewer and bigger are better". Il y aura sans doute de belles opportunités pour les happy few titulaires et futurs titulaires (et il y en aura, rien n'est jamais complètement figé), beaucoup moins pour les pharmaciens qui resteront leurs salariés... Reste à savoir ou se placera le curseur du nombre d'happy few à venir (insiders) et celui des autres (outsiders)...

Si on souhaitait favoriser l'association , il faudrait au minimum:
- ne permettre que 1 ou 2 adjoints par titulaire (sauf remplacement ponctuel)
- lors des regroupements, maintenir le nombre initial de titulaires
- éviter les futurs titulaires ultraminoritaires (maintenir un minimum de détention en direct pour les titulaires)
- restreindre les pharmaciens investisseurs
 
Bravo Parmentier !!! Je suis heureux de voir que tu sais analyser la situation et que tu as des propositions logiques, concrètes et positives qui tiennent la route. A toi de diffuser tes idées maintenant auprès de tes confrères. Si tu es adjoint, en plus de te présenter aux élections prochaines de section D où tu pourras exposer tes propositions, grâce à internet, tu as l'outil pour défendre ton point de vue auprès des confrères de section A ou D. Nous avons en France différentes structures possibles qui permettent de se fédérer sur une idée commune. Si elle n'existe pas actuellement pour toi sur ce sujet, tu as tout pour la créer. :=!
Nic78 Nic78icon_post
Je suis tout à fait d'accord avec vos propositions mais beaucoup moins en ce qui concerne sur qui on peut s'appuyer. Comme en politique : dans le système on ne verra émerger que les mêmes personnes formatées ou ayant les mêmes idées. En dehors du système impossible d'émerger car justement ce système verrouille tout.
Bref, pour moi,la solution viendra du terrain.
Quant à l'association, c'est toujours un point compliqué, il faut quand même un point de vu un petit peu similaire, des objectifs de vie pas trop différent etc...Même si il faudra de toute façon se regrouper, ce ne sera pas si facile. Et intégrer les adjoints au capital est pour moi une douce utopie : je ne vois pas comment concilier le fait d'être salarié et actionnaire.
Manager Managericon_post
Et pourquoi pas sur Pharmechange, c'est aussi pour ça que je l'ai créé, d'abord on échange, ensuite on mène un projet ensemble.

Je l'ai déjà fait avec les préparateurs, je l'ai défendu à Pharmagora et je remarque qu'aujourd'hui nos propositions sont reprises par les syndicats de la branche.

A l'époque, nos propositions étaient plutôt mal vues parce qu'émanant du milieu associatif, aujourd'hui qu'elles sont reprises par les instances représentatives elles sont formidables, mais ce n'est pas grave, l'essentiel est que les idées avancent.

Parmentier expose des idées depuis longtemps sur Pharmechange, toujours bien construites, toujours bien écrites.
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