Et les allemands, les anglais, les américains et les canadiens (ou il y a liberté d'installation), ils fument du crack?
Ceci dit, sur les 4 angles d'attaque du rapport de l'IGF, il ne faut pas que les titulaires s'inquietent, cela pourrait même au final les arranger:
- perte de monopole sur les médicaments sans ordonnance: cela ne se fera pas (
http://www.lesechos.fr/journal20140728/lec1_france/0203666636292-pourquoi-lexecutif-maintient-le-statu-quo-1028164.php).
- liberté totale d'installation: cela ne se devrait pas se faire, en raison notamment de la prise en compte de la ruralité et de la crainte d'une désertification rurale (même si l'exemple des opticiens montre qu'une bonne desserte rurale peut être assurée sans numerus clausus à l'installation); les effets pervers du numerus clausus des pharmacies (rentes de situation pour certains et spéculation sur la valeur des fonds) ne touchent que les jeunes pharmaciens, non representés, donc au final cela ne compte pas.
- suppression de numerus clausus de formation des pharmaciens: cela pourrait se faire et cela conduira a encore plus de pharmaciens sur le marché de l'emploi ou comme acheteurs potentiels de pharmacie (donc cela arrangera les titulaires...): comme par hasard, l'ordre des pharmaciens semble assez favorable à la suppression de ce numerus
http://www.carronconsultants.fr/wp-content/uploads/2014/01/2014_01_Isabelle-Adenot.pdf)
- ouverture du capital des officines: il pourrait se faire, et là encore cela va favoriser les titulaires qui veulent constituer des chaines et cela va aussi faire monter la valeur des fonds (donc cela va arranger les titulaires); certains intervenants semblent favorables à cette ouverture dans le monde officinal (collectif des groupements de pharmaciens CNGPO?)...