Les syndicats de médecins ? Tu veux dire ceux qui négocient les honoraires les plus bas des pays développés dans le monde ? Ceux qui n'arrivent même pas à faire indexer ces mêmes honoraires sur l'inflation ? Ceux qui ont fait baisser les honoraires des radiologues ou biologistes pour permettre aux généralistes de toucher des primes ? Ceux qui ont créé une telle crise de vocation en médecine générale qu'un ECN a du être créé alors qu'il y a 40 ans la régulation entre les différentes spécialités se faisait naturellement ? Ceux qui ont accepté qu'à années d'études égales, certaines spé culminent à 40 000€/an contre 250 000/€ pour d'autres dans le libéral ?
Je ne crache pas dans la soupe, je pense que c'est très dur de négocier, on se rend pas compte mais les mecs de la sécu du genre le directeur actuel de l'UNCAM, ils ont fait les grandes écoles et c'est leur métier de négocier, ils font ça toute leur vie. Un médecin ou un pharmacien, même président de syndicat, ne lutte pas à arme égale face à un gars comme Rocky dont c'est le métier de nous la mettre à l'envers.
Pour le NS, c'est vrai qu'on a pas fait 6 ans d'études pour scruter si la mention est bien écrite ou pas. Mais je pense aussi qu'on a pas fait 6 ans d'études sur le médicament pour que quelqu'un de moins compétent sur le sujet (le médecin) nous impose sa façon de penser. Et le décision finale de délivrer nous appartient encore, fort heureusement.
La bonne solution me parait tellement évidente : abaisser la base de remboursement d'un princeps sur le prix du générique, "NS" ou pas "NS". Comme ça, on laisse la liberté de choix au patient (il peut choisir le princeps), on fait des économies sans baisser la qualité des soins, et on nous laisser exercer notre rôle pédagogique de spécialiste des médicaments en orientant les patients vers les génériques. On pourrait toujours rembourser les princeps en cas de raison médicale valable (0,0001% des cas) après accord du médecin conseil.