Moi je serais pas contre. Les entreprises organisées en cooperative marche bien. Et cela n'empeche pas le lien de subordination.
Et pourquoi l'infirmiere ne dirais pas ca si elle a raison.
Peut être qu'enfin tous le monde saurait comment on aligne le papier dans l'imprimante.

Enfin mettons que j'embauche un personne en plus (à 24 h). Cela risque de poser un probleme lors de la revente de ma pharmacie !!!!!!! Alors tant pis j'embauche pas car je ne pourrais pas licencier comme je veux.

Tu lis trop ce forum Agate ;)

Déjà des préparateurs friqués, ça ne doit pas courir les rues et si ça existe, ils peuvent trouver des solutions en dehors de l'officine.

Franchement posséder 0,1% de la boite dans laquelle je travaille, je ne vois pas ce que ça changerait pour moi. On peut motiver son équipe avec d'autres arguments que celui là.

Ta remarque riep démontre un grand mépris pour "les préparateurs", je ne connais pas ton histoire mais il faut se méfier de toute les formes de racisme. D'autant que c'est purement gratuit vu qu'il y a peu de chance que ça arrive.

Pour Agathe : Évidemment je ne connais pas la structure de ta boite, déléguer quand on est deux ou trois, c'est pas facile. J'imagine que ton problème vient du fait que tu n'as pas les moyens d'embaucher pour cause d'endettement. Là malheureusement c'est plus compliqué d'autant que le bénévolat à tendance à se perdre.

Mon fils a créé sa boite il y a 4 ans, le bénévole c'était moi, alors cherche autour de toi. Parfois on ne trouve pas ce qu'on ne cherche pas. Aujourd'hui mes interventions se raréfient parce que l'entreprise grandit. Je précise que le secteur d'activité n'a rien à voir avec la pharmacie mais tous les jeunes entrepreneurs rencontrent les mêmes problèmes.

aucun mépris pour les préparateurs j'ai eu la chance de bosser avec des bons, ce fut très enrichissant (je l'ai déjà dit ici)

Maintenant quand je vois sur les forums des préparateurs se prenant pour des pharmaciens, remettant en cause notre métier et des confrères qui les confortent dans leur erreur j'enrage et j'ai peur que le métier périclite.

point de mépris.
chacun sa place

Je réagissais à "En fait ouais ça m'emmerderait qu'un preparateur soit mon employeur..."

Après des gens qui ne se prennent pour ce qu'ils sont ça existe partout. Il suffit de le remettre à leur place.

Riep, certains préparateurs, curieux, peuvent être meilleurs que des pharmaciens. Et je n'ai pas honte de le dire.

Il faut avouer que quand tu sors de la fac, tu n'es pas armé pour la réalité terrain... Et quel bonheur de tomber sur un préparateur chevronné et bienveillant.

Je n'accepte pas qu' on les piétine.

Ils n'ont parfois pas été poussés au "c.." par leurs parents, ou pour diverses raisons ils ont préféré faire des études courtes.
Au même titre que tous les pharmaciens ne sont pas des médecins ratés.. Tous les préparateurs ne sont pas des pharmaciens ratés.

Respect et humilité.

Message édité par : PoLoGwADa / 11-01-2014 22:44

Je ne piétine personne, et ne me targue pas d’être ce que je ne suis pas ....

lisez bien mes post et ne me faites pas dire ce que je ne dis pas.

merci

je ne crois pas que riep dénigre quiconque...on est tous d'accord pour dire que préparateurs et pharmaciens sont humainement équivalent, de même valeur....cela ne souffre d'aucune discussion pour les gens sains d'esprit.....par contre il est effarant qu'il n'y ai pas de différence, ou si peu, dans les fonctions et des taches dévolues a chacun au sein des officines....à quoi sert sinon la formation doctorante de 6 ans, longue et couteuse à la collectivité, si un BP suffit .....soit le préparateur n'est pas assez payé pour les taches qu'il effectue, soit l'adjoint l'est trop...il est anormal de rentrer dans une officine et de ne pas savoir qui nous sert, nous renseigne, comment sont contrôlées nos ordonnances, par qui et comment, de façon systématique ou aléatoire....la pharmacie du futur ne peut pas se permettre de telles approximations, un tel flou...il va falloir clarifier les rôles de chacun....

Si on veut commencer par le commencement , il faudrait peut être revoir aussi certains points sur la FORMATION UNIVERSITAIRE DE LA FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES.

Adapter le programme et les enseignements à la réalité du monde réel des officines.

Les cours empiriques ( ressassés chaque année à la ligne prêt) des éminents professeurs pu ph, qui n'ont jamais vu d'ordonnance de leur vie et qui ne savent pas ce qu'est un tiers payant ni un cours de management ( ne parlons pas des bilans , compte de résultats) ... Faudrait que ça prenne moins de place dans le cursus du pharmacien lambda.

Message édité par : PoLoGwADa / 12-01-2014 11:37

Non mais attendez ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne discute pas le niveau d'étude, je discute l'a priori.

Les raisons qui font qu'un préparateur n'est pas un pharmacien sont multiples et variées, il suffit de faire le ratio des étudiants venant de milieux populaires sur celui venant de milieux plus élevés... et la raison n'est pas qu'économique. Il peut y avoir eu aussi des questions de motivation à un moment donné mais bien d'autres raisons. Bref le résultat est là le niveau d'étude est très différent. Ma fille est actuellement en Paces, je vois bien que le niveau de départ n'est pas le même et que forcément le niveau d'arrivée est très différent.

Dans la vrai vie, donc dans la vie professionnelle les compétences nécessaires sont la plupart du temps très différents des connaissances scolaires. De plus il y a des grands diplômés qui pensent que c'est fini et s'érodent pendant que des petits diplômés se remettent en question tous le jours et se bonifient. Ça existe aussi.

Mais bon je crois qu'on s'écarte du sujet de départ.

J'espère que tu ne vas pas orienter ta fille vers Pharma , manager!!! Mais plutôt vers médecine dentaire kiné sage femme....;-)

Moi, j'espère surtout que la fille de Manager va s'orienter toute seule !

Il faut toujours écouter ses parents poussin!!!

J'espère que tu plaisantes "" :#

A moitié ...tu peux écouter poliment..et faire ce qui te chante...

Le débat revient souvent, mais je pense que PoloGwada a mal interprété les propos de Riep.

Bien sur, il existe des préparateurs qui se débrouillent mieux que des pharmaciens. De la même manière, il existe des infirmiers qui se débrouillent mieux que des médecins, des assistantes qui feraient de meilleurs détartrages que certains dentistes, des clercs de notaires ou comptables plus performants que des notaires ou experts-comptables...

Là n'est pas le problème. Le problème, c'est que normalement le métier de pharmacien et le métier de préparateur sont des métiers différents, de la même manière que le métier d'infirmier et de médecin sont différents. La validation d'une ordonnance est par exemple du domaine exclusif du pharmacien. Or en pratique dans certaines officines, des ordonnances sont délivrées sans validation d'un pharmacien. Voilà ce que reproche Riep : les préparateurs qui font le métier de pharmacien.

Comme souvent, la responsabilité est partagée : certains adjoints pas assez motivés pour faire valoir leurs prérogatives, certains titulaires trop négligents, certains préparateurs qui outre-passent leurs compétences, les services publiques qui ne contrôlent pas assez...

Malheureusement, le premier à en pâtir n'est pas l'adjoint, mais le patient...

Pour moi les pharmaciens ne devraient pas avoir le droit de se salarier entre eux et être toujours associes et les préparateurs seuls salariés devraient avoir droit a des coefficient 400, 500 avec un statut de cadre....et des responsabilités accrues...

et la marmotte ...

Bon nombre de préparateurs font tourner des officines il serait juste qu'ils soient mieux rémunérés...

Le problème est toujours le même pharmaFC. Si tu payes en moyenne coef 400 les préparateurs, comment tu fais passer la pilule aux sages-femmes (profession médicale bac+5) qui sont 90% à être moins payées, en libéral comme en salariat ? Et dans une moindre mesure, les infirmiers ou kinés hospitaliers qui gagnent également moins ?

Si on voulait être juste, c'est une revalorisation globale des professionnels de santé qu'il faudrait faire, et ça, l'état n'en a pas les moyens.