Je ne sais pas qui a voté sur ton lien, ce que je sais c'est qu'en IDF un préparateur débute à 1400-1500 net et peut monter après une dizaine d'années à 2000 (certes mon exemple de la collègue préparatrice à 2400€ était exceptionnel, la titulaire était totalement à l'ouest).
Ce qui est très chouette pour eux, mais qui a de quoi mettre les glandes pour nous je pense ;-)

Voilà une question à laquelle j'ai du mal à répondre. Je ne suis pas compétent : je ne fais presque plus de préparations.

Dommage d'ailleurs. J'adore ce domaine de notre activité.

Tu as changé de métier poussin?

;-)
et voila comment petit à petit le pharmacien perds ses compétences premières, les laissant à d'autres.....et encore et encore jusqu'au jour où........




ce qui me perturbe pour répondre à manager n'est pas l'idée que je me fait des confrères installés "pété de thunes" mais l'idée que d'autres font moins bien le travail pour lequel je suis formé et que les retombés qui en suivent au niveau de l'image et du coup, au niveau économique sont délétère pour toute la profession

oui je pense que si on continue comme cela l'avenir du "pharmacien" c'est 800h de formation + T.P en alternance.

Actuellement je suis en plein doute ,rester en France ou pas ,je suis en 1ere année de licence mais je veux VRAIMENT pas faire le semestre 2 meme si je sais il a biologie et tout je regarde meme plus les cours. Pour le BP j'allais allé dans le Nord mais je connais pas du tout en plus il ont un bébé et sont jeune donc je vais etre un poids pour eux.
Au antilles c'est trop la galère de trouver un patron,ils disent toute suite non quand ils savent c'est rémunéré c la première question. Donc je pense à mon premier choix d'infimière mais je devrait perdre un ans supplémentaire pour me préparé car ma famille me fait déja la tete donc si j'ai pas le concours :-?! .
................JE suis un peu perdu

Riep, je ne comprends pas bien ton problème avec les préparateurs, tu le dis toi-même ils sont bien moins bon que toi, tu ne dois donc avoir aucune difficulté à démontrer ta surcompétence.

Attention : ce ne sont pas les pharmaciens ni les préparateurs qui sont responsables de la diminution (voire la quasi disparition) des préparations magistrales et officinales (PMO). On peut nous accuser de tous les maux, mais tout de même, quelle vision simpliste !

Si les "preps" tendent à disparaître, c'est que l'Industrie Pharmaceutique propose des produits qui les remplacent + une législation visant à protéger les consommateurs qui s'est nettement durcie. Par conséquent, l'intérêt des preps décroît au fur et à mesure que l'industrie étend son champs d'action.

Vu le niveau moyen des préparatoires des officines françaises et le niveau moyen de la qualité produite par l'Industrie, ce n'est sans doute pas un mal (je le déplore, mais c'est une fatalité). (Attention : il existe des préparatoires dans certaines officines spécialisées disposant d'un excellent niveau de qualité. Je ne parle là que du niveau moyen, que je constate chaque année encore lors de l'examen des 6èmes années de pharmacie où la loi Talon n'est pas appliquée dans 90% des officines, où les nouvelles règles d’étiquetage non connues dans 80% des cas, sans parler des règles de remboursement qui sont plus que folkloriques dans 9 cas sur 10, par exemple ...).

Pour ma part, n'ayant pas fait le choix stratégique de la spécialisation en PMO, j'essaye de faire très bien le peu qu'on me demande encore régulièrement, le reste est sous-traité à une pharmacie que je visite 1 fois par an pour connaître ses conditions de production. Ce travail ne représente qu'à peine un emploi à temps plein ...

Ce qui signifie que, seuls les préparateurs ayant acquis des compétences annexes ont un avenir radieux en officine (dans des secteurs très variés). Ceux-ci sont d'ailleurs très recherchés et peuvent négocier facilement leurs compétences. Pour les autres, vu le nombre de Cv que je reçois tous les jours, le quotidien tend à être difficile : ils semblent avoir du mal à trouver une place dans la nouvelle organisation de notre filière. Contrairement aux esthéticiennes (mieux payées : c'est un comble !), au merchandisers, aux emplois administratifs, et autres opticiens ou diététiciens qui remplacent petit à petit les préparateurs dans de nombreuse pharmacies ...

Message édité par : poussin_arverne / 14-12-2013 14:04

Historiquement la diminution du nombre de préparations officinales, tiens d'abord aux premières mesures de déremboursement des préparations. Personne n'a réagi à ce moment là, la suite n'est qu'une suite logique, moins de préparations moins de stocks de chimiques, plus de périmés, moins de chimiques, plus de sous-traitance... moins de stocks

A ce problème, s'ajoute le fait que les nouvelles générations de médecins ne connaissent pas donc ne prescrivent pas et on en revient au point un. De là à ce que le lobby industriel ait pesé...

Ceci dit, il est aussi vrai que le niveau de sécurité, de traçabilité et parfois même de simple hygiène n'était pas toujours à la hauteur.