Citation : ramses2
grosse blague! si on appliquait à la lettre ça mettrait les pharmacies en faillite car il ne leur faudrait que des pharmaciens au comptoir..et là la masse salariale exploserait.
Justement non, comme expliqué par riep au dessus, une meilleure organisation de l'entreprise officinale permettrait d'appliquer à la lettre la loi sans mettre en péril l'économie des officines.
Il suffirait que les pharmaciens ne fassent que les tâches pharmaceutiques (analyse/validation des ordos, conseils, entretiens avec les patients). Les autres tâches seraient réalisées par nos collaborateurs (préparation des ordos, rangement, saisie informatique des dossiers, tiers-payant, etc...).
Sur le papier ça parait couler de source, et pourtant dans la pratique, les tâches ne sont pas séparées et tout le monde fait pareil dans un certain nombre d'officines.
Ce système "à la québécoise" est pourtant tout bénéf' pour tout le monde : il permet de ne pas modifier le ratio préparateurs/pharmaciens, il permet d'améliorer la qualité du service de nos officines puisque toutes les ordos+conseils seraient validés par un pharmacien. Il permet également de rendre attractif les études de pharmacie (il est souvent plus dur de rentrer en pharmacie qu'en médecine au Canada, hé oui faire 6 ans d'études pour ranger des boites, ça n'intéresse personne).
Par ricochet, une amélioration du service pharmaceutique permettrait une considération plus importante des politiques lors des négociations conventionnelles, ainsi que la véritable reconnaissance par tout le monde de notre statut de spécialiste des médicaments.