Le titre est polémique, j'en conviens.

Il se trouve que ce sujet a été effacé par erreur. Je n'ai pas été suffisamment réactif pour le réalimenter, vous voudrez bien m'en excuser.

A titre personnel, je ne suis pas pharmacien, pas au chômage et pas en ville...

Mais je pense que les choses ne sont pas si simple. Bien sur le chômage peut être un outil utilisé par certains à mauvais escient. Surement en officine comme dans d'autres branches. Cela ne doit pas cacher que la situation de l'emploi se dégrade et qu'elle touche probablement plus encore les adjoints que les préparateurs.

Les adjoints sont victimes de deux effets :
-certains postes créés au titre du "confort" deviennent plus difficiles à financer
-des baisses de CA peuvent amener des officines à tomber en dessous des seuils d'obligation.

Les préparateurs bénéficient pour leur part de deux effets qui les protègent un peu :
-ils représentent un cout salarial moindre,
-depuis plusieurs années le nombre des diplômés diminue.

La situation est également très différente suivant les zones, c'est vrai pour les deux emplois. La mobilité est donc un facteur d'emploi mais nous ne sommes pas égaux devant la mobilité : la situation de famille est souvent décisive.

le terme de confort me parait inadapté...quand un pharmacien seul titulaire prend un adjoint qui sera viré par deux nouveaux titulaires qui rachetent l'officine, il le prend car il en a besoin pour faire fonctionner son officine,(faire 70H non stop ça se fait un temps... d'ailleurs le nombre de pharmacien reste souvent identique avant et aprés cession sauf trés petites officines..d'autre part ces postes sont difficile à financer en raison de l'énormité du crédit contracté par les acheteurs...et pas par la charge salariale que représente un salarié....le prix des officines est le seul responsable des difficultés des officines actuelles...à mon sens...(je reste ouvert manager..note le je te prie)

Quand je dis "confort", il ne s'agit pas du mien mais d'une reprise d'un terme avancé par d'autres.

Il exprime juste qu'il ne s'agit pas d'un poste créé par une obligation légale.

ça ne veut rien dire confort..un chef d'entreprise engage un salarié pour rapporter du CA...pas pour se faire plaisir...aprés s'il veut aller jouer au golf ou regarder le big dil sur TF1..il le peut mais son pharmacien et ses prep bossent et font du chiffre...personne ne prend un salarié si ce n'est pas rentable....ce qui change la donne c'est le crédit lié à l'acquisition du fond..ç'est ça qui met en péril les pharmacies...pas des salariés soit-disant de confort, terme honteux inventés pour justifier l'injustifiable.....

prendre un employé de confort , c'est embaucher quelqu'un pour qu'il bosse à ta place, afin de pouvoir passer ton temps a faire autre chose que de bosser, car tu as les moyens d'embaucher cette personne.

PharmaFC tu n'as jamais vécu cela? Etonnant.
C'est pourtant très courant en officine, surtout pour les titulaires papy boomers ayant vécu l'age d'or, ou pour les titulaires plus jeunes qui s'en sortent bien ( une bonne quantité quand même) suite à un bon achat, une fois que tu as les moyens, tu t'offres une qualité de vie.

Message édité par : PoLoGwADa / 25-03-2011 22:14

Et qu'en est il
-des loyers qui flambent au changement de bail (cf la dernière pharmacie des champs élysées qui a fermée)
- des pharmacies rurales qui perdent leurs médecins
- des fragiles petites pharmacies de ville confrontées aux hard discounters
- des travaux interminables qui plombent le chiffre de certaines pharmacies

...je ne parle même pas des différentes mesures gouvermentale qui nous touchent , il est vrai trés inégalitairement entre nous.

Enlève tes oeillères...

Avant de repartir pour 10 pages qui seront peut-être effacées, quels sont les chiffres ou arguments qui justifient le sujet.
Parce que si vous avez croisé 1 gars qui préfére glander chez papa maman que de déprimer à pétaouchnok, ça suffit pas pour polémiquer !

Je pense que Damien nous redonnera les siens.

Dans un récent article du Quotidien on parlait de 3% de chômage.

Les stats sur le chomage sont souvent faussées que ce soit pour la pharmacie ou le reste, il faut voir les temps partiels, les intermittents et les sans activités (ah oui c vrai d'après l Ordre si tu veux payer ta cotisation, il faut avoir travaillé l année précédente....on rêve....)bref....l année dernière en février la quotidien du pcien annoncait 2300 pharmaciens inscrits ou Pôle Emploi....
Après on peut aussi parler des "papys" qui continuent les remplacements même après avoir vendu à prix d or leurs boutiques...

Oui tu as raison, les statistiques sont souvent sous-estimées dans la mesure où pour être comptabilisé il faut rentrer dans le moule.

Et à combien est estimée la pénurie d'adjoints en campagne ?

il y aura pénurie quand il y aura des annonces réelles qui paraitront dans la presse et avec des postes à temps complet
pour des coefficients en rapport avec la grille.desolee ou sont cachés ces merveilleux postes d assistants :# :# :#

quand est-ce que vous allez comprendre que les pharmaciens pas plus que le reste des français ne veulent aller s'enterrer dans la bucolique campagne ou la vie est soi-disant si douce (mais trés chiante..) ils préféreront toujours être sous-payés prés des gde aglo ou prés des cotes comme toute personne normalement cortiqué...les villes et l'eau....voila ou les hommes se presseront toujours.....

Ne crois pas, encore une fois, que ta position est représentative.

Je connais, et j'en fait partie, des tas de gens qui préfèrent travailler à la campagne pour, eux aussi une qualité de vie, une proximité avec les patients, etc.

Donc pas de clichés.

je n'invente rien...les statistiques globales de différents organismes montrent clairement un mouvement de population de la campagne vers les villes et les régions côtières, fleuves...ce n'est malheureusement pas un cliché...c'est une tendance lourde ...qu'il y est une minorité de personne souhaitant l'inverse est evident et peu contestable...mais ce n'est pas la tendance...il n'y a qu'a regarder les densité de population...et la désertification des campagnes..

J habite dans une certaine brousse, et je ne vois pas non plus des offres merveilleuses, au contraire les coef baissent et les temps partiels fleurissent...
D accord avec fleurs...

et en plus de moins en moins d offres et de plus en plus bidons...

En réalité concernant la démographie il faut rester nuancé puisqu'au contraire la baisse démographique rurale a tendance à stagner, voire même s'inverser.
L'augmentation du coût de la vie et en particulier des prix du logement n'y est sans doute pas complètement étranger, le papy boom non plus,...
Il est vrai que troquer un clapier contre un 200 m² avec jardin peut être parfois tentant.

Ce qui influe réellement sur la démographie, plus que les aspirations personnelles (sauf dans quelques professions privilégiées), c'est le marché de l'emploi. Là où n'y a pas d'emplois sur place ou à proximité, les gens partent. C'est pas plus compliqué que ça.

Ca vaut évidemment pour les bourgs qui ne sont pas déjà morts, c'est-à-dire désertés par les commerces et le service public.

moi j'ai une solution pour la pénurie d'adjoints en zone rurale...il faut faire comme dans d'autres professions et faire appel à l'immigration , en recrutant dans la zone euro, voir hors U.E, car il faut se rentrer ça dans le crâne, les pharmaciens français n'iront pas travailler dans des zones ou ils ne veulent pas vivre....autant l'accepter et recruter à l'étranger en essayant d'être attractif pour les diplômes européens ou non, avec des aides fiscales à l'installation....puisqu'on se dirige vers une immigration choisie comme au canada qui fait ça très bien...