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Des PHARMACIES sans PARAPHARMACIE ? Une réalité ! #20458

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https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/la-pharmacie-peut-elle-se-passer-de-la-para

Ils ont osé le pari de la pharmacie sans para. Barbara Le Boënnec à Lyon, Serge Maarek à Paris ou encore Guillaume Kreutter qui, après 7 ans passés à Strasbourg, a repris la pharmacie de Scherwiller, en Alsace. Dans ses nouveaux murs, il a installé une salle de 25 m2 pour animer des formations et des ateliers, mais aussi un espace pour le préparatoire, et réduit le non remboursable au soin et à la phytothérapie. « Je choisis ce que garde en fonction de la demande du patient, et pas du consommateur, explique-t-il.

Il a besoin d’orthèses, d’anti-inflammatoires, j’ai. Il a besoin de compléments alimentaires, j’ai. Mais je n’ai pas de produits « plaisir ». » S’il y a bien un secteur dont on peut se passer, selon lui, ce sont les crèmes de beauté. En développant les services et les actes à l’initiative du pharmacien (vaccinations, conseils, accompagnement santé, etc.), il a réduit la part du remboursable dans son chiffre d’affaires (en hausse) à 65 % au lieu de 90 %, tout en diminuant au maximum la part de l’activité para.

« Et la marge s’est améliorée. »


Actuellement, la parapharmacie représenterait entre 6% et 7% du CA d'une pharmacie en moyenne.

Vous en pensez quoi ?
Moi j'aime vraiment pas la para et son développement à l'officine est, selon moi, un boulet pour la profession.
Ledude Ledudeicon_post
Je pense on peut tout à fait vivre sans para. Les spécialistes font ça mieux, avec des conseillers et des tarifs. Pour les clients qui cherchent du volume, rien de mieux que l’achat sur les sites. Donc je vois pas trop l’intérêt pour la plupart des pharmacies. Quelques inconvénients :
- perte d’argent : stock immobilisé
- perte de temps : frais de gestion élevé (merch, prix, gestion de gammes, des contacts des vendeurs, des formateurs)
- perte d’image


Sublimo Sublimoicon_post
Avec cette conception assez restrictive de la para je pense que quasi tout le monde peut s'en passer. Il dit qu'il a des compléments alimentaires et du soin, donc en gros 90% de la para (toute la gamme arko et tout la Roche Posay on va dire). En gros on sort parfumerie, maquillage (non onco) et crème de beauté/La rosée-Vichy ce qui doit représenter même pas 0.5% de CA.

Après quant a pouvoir attirer du monde en proposant des ateliers accompagnement santé NR c'est un truc qui marche si t'es seul sur le créneau dans une grande zone d'achalandise avec pouvoir d'achat pour attirer les quelques 1 ou 2% de patients que ça va vraiment intéresser. C'est comme la pharma a Marseille qui propose 100% Phyto et n'a aucun médicament a stock.
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Citation : Ledude
Je pense on peut tout à fait vivre sans para. Les spécialistes font ça mieux, avec des conseillers et des tarifs. Pour les clients qui cherchent du volume, rien de mieux que l’achat sur les sites. Donc je vois pas trop l’intérêt pour la plupart des pharmacies. Quelques inconvénients :
- perte d’argent : stock immobilisé
- perte de temps : frais de gestion élevé (merch, prix, gestion de gammes, des contacts des vendeurs, des formateurs)
- perte d’image




Comme vous dites, il faut laisser ça aux spécialistes.

Quand je vois le prix du maquillage et des crèmes de beauté dans ma pharmacie... Je me demande bien quel dindon peut acheter ça. Moi-même je n'achète pas de para dans les pharmacies.
Internet : moins cher, même en comprenant la livraison.
Sephora/Nocibé/parapharmacie classique : meilleur accompagnement pour l'achat, pas de transfert malsain de rôles.

Et j'ai remarqué que même les pharmacies lafayette étaient plus chères qu'amazon...

La parapharmacie, c'est un modèle qui ne marche plus.
La patientèle n'est pas dupe.
En tant que titulaire, il ne faut pas baser son modèle économique là dessus.

C'est terminé la pharmacie-hypermarché composée de para. La pharmacie lafayette proche de chez moi a mis la clé sous la porte, et c'est pas la première. Même si le groupement masque volontairement ses échecs.
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Citation : Sublimo
Avec cette conception assez restrictive de la para je pense que quasi tout le monde peut s'en passer. Il dit qu'il a des compléments alimentaires et du soin, donc en gros 90% de la para (toute la gamme arko et tout la Roche Posay on va dire). En gros on sort parfumerie, maquillage (non onco) et crème de beauté/La rosée-Vichy ce qui doit représenter même pas 0.5% de CA.

Après quant a pouvoir attirer du monde en proposant des ateliers accompagnement santé NR c'est un truc qui marche si t'es seul sur le créneau dans une grande zone d'achalandise avec pouvoir d'achat pour attirer les quelques 1 ou 2% de patients que ça va vraiment intéresser. C'est comme la pharma a Marseille qui propose 100% Phyto et n'a aucun médicament a stock.


Il a surement cicaplast et cilcalfate et les baumes hypoallergéniques pour peau, ce sont les seuls produits soins dans ces gammes.
Quant à la gamme arko ce sont des compléments alimentaires et de la phyto.

Ce que je trouve intéressant c'est le développement de son chiffre d'affaire par les nouvelles missions, les entretiens, les animations pour les patients. On touche à l'utile quand beaucoup de confrères deviennent des caissiers en cosmétique/des vendeurs de produits de beauté.
Ils se font malheureusement avoir par les laboratoires qui promettent des bonds de CA, sans succès la plupart du temps.
Sublimo Sublimoicon_post
Citation : CompresseComplice2
Citation : Sublimo
Avec cette conception assez restrictive de la para je pense que quasi tout le monde peut s'en passer. Il dit qu'il a des compléments alimentaires et du soin, donc en gros 90% de la para (toute la gamme arko et tout la Roche Posay on va dire). En gros on sort parfumerie, maquillage (non onco) et crème de beauté/La rosée-Vichy ce qui doit représenter même pas 0.5% de CA.

Après quant a pouvoir attirer du monde en proposant des ateliers accompagnement santé NR c'est un truc qui marche si t'es seul sur le créneau dans une grande zone d'achalandise avec pouvoir d'achat pour attirer les quelques 1 ou 2% de patients que ça va vraiment intéresser. C'est comme la pharma a Marseille qui propose 100% Phyto et n'a aucun médicament a stock.


Il a surement cicaplast et cilcalfate et les baumes hypoallergéniques pour peau, ce sont les seuls produits soins dans ces gammes.
Quant à la gamme arko ce sont des compléments alimentaires et de la phyto.

Ce que je trouve intéressant c'est le développement de son chiffre d'affaire par les nouvelles missions, les entretiens, les animations pour les patients. On touche à l'utile quand beaucoup de confrères deviennent des caissiers en cosmétique/des vendeurs de produits de beauté.
Ils se font malheureusement avoir par les laboratoires qui promettent des bonds de CA, sans succès la plupart du temps.


Produit rosace, anti acnée, pour dermite, eczéma ect = toute la gamme LRP ou Avene ou Bioderma, ils ne font pas de beauté strictement dit.

Dans ma pharma par exemple je ne vois que La Rosée que je devrais enlever et 2 ou 3 bricoles de parfumerie. Pourtant j'ai l'impression d'avoir un achalandement classique.
syncmaster syncmastericon_post


Comme vous dites, il faut laisser ça aux spécialistes.

Et j'ai remarqué que même les pharmacies lafayette étaient plus chères qu'amazon...

La parapharmacie, c'est un modèle qui ne marche plus.
La patientèle n'est pas dupe.


Pardon mais les chiffres te donnent tort: en 2024 la pharmacie est le circuit le plus dynamique du marché français des cosmétiques avec +10% en volume et +7% en valeur. Avec déjà +14% en 2023!

Sources:
https://3bpharma.fr/zoom-sur-le-marche-de-la-cosmetique-en-pharmacie/

https://www.premiumbeautynews.com/fr/france-un-marche-de-la-beaute,25436

Je trouve ça plutôt intéressant et rassurant, et ça montre que le prix n'est pas forcément le premier critère d'achat.


 Message édité par : syncmaster / 05-09-2025 16:38
Ledude Ledudeicon_post
Certes mais dans quelle type de pharmacie ? Certainement pas dans la pharma moyenne selon moi. Dans les giga pharma qui sont en fait des para, pas de doute que ça marche très bien. Mais la pharma classique 2Mn 85% de 2.1 je doute qu’elle aie un grand intérêt à y aller. Certaines, fréquentées par des jeunes, oui, mais ça en concerne pas des masses.
CompresseComplice2 CompresseComplice2icon_post
Citation : syncmaster


Comme vous dites, il faut laisser ça aux spécialistes.

Et j'ai remarqué que même les pharmacies lafayette étaient plus chères qu'amazon...

La parapharmacie, c'est un modèle qui ne marche plus.
La patientèle n'est pas dupe.


Pardon mais les chiffres te donnent tort: en 2024 la pharmacie est le circuit le plus dynamique du marché français des cosmétiques avec +10% en volume et +7% en valeur. Avec déjà +14% en 2023!

Sources:
https://3bpharma.fr/zoom-sur-le-marche-de-la-cosmetique-en-pharmacie/

https://www.premiumbeautynews.com/fr/france-un-marche-de-la-beaute,25436

Je trouve ça plutôt intéressant et rassurant, et ça montre que le prix n'est pas forcément le premier critère d'achat.


 Message édité par : syncmaster / 05-09-2025 16:38


1) Le fait que le diplôme de pharmacien, et plus largement la crédibilité de l’officine dans le système de soins, serve d’argument de vente/ou pour justifier des prix plus élevés, n’est pas valorisant (pour nous).
On abuse de notre casquette de professionnels de santé pour générer une rentabilité souvent misérable sur des produits inutiles, sans lien réel avec la santé, en jouant sur la confiance des patients.

Celui qui profite réellement, c’est l’entreprise cosmétique. Nous, en revanche, nous sommes les dindons de la farce, puisque notre crédibilité finit par s’éroder au fur et à mesure que nous vendons ce type de produits.
C’est d’ailleurs en partie à cause de cela qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes considèrent l’officine comme une simple supérette, sans qu’il soit nécessaire d’avoir un diplôme pour la tenir.

2) Dans toutes les pharmacies où j’ai exercé au cours de ma carrière (et j’en ai fait suffisamment pour en tirer des statistiques), la cosmétique représentait une dépense inutile : elle se vendait généralement mal.
Les pharmaciens comme les préparateurs détestaient s’occuper de ces produits, car ils avaient l’impression d’être relégués au rôle de simples vendeurs ou caissiers en dépit de leur rôle de professionnel de santé. Résultat : aucun effort pour les écouler (et je les comprends, c'est à la fois normal et naturel).
Quant aux patients, beaucoup ne comprenaient pas l’existence d’un tel rayon dans un lieu où ils venaient parfois chercher leur chimiothérapie orale ou leurs antibiotiques.

3) Lors de mon stage d’initiation à l'époque, l’apprenti préparateur et moi avons eu la lourde tâche de vider le rayon cosmétique de tous ses produits périmés (dans une grande officine). Nous avons retiré près de 75 % du rayon : la majorité des articles étaient périmés directement sur les étagères.

Peut-être que la cosmétique fonctionne dans certaines pharmacies, mais probablement dans des structures très particulières : celles des centres commerciaux ou les officines très orientées « para ». À mes yeux, il ne s’agit d’ailleurs pas de vraies pharmacies, mais de magasins de parapharmacie avec un comptoir pour dépanner en médicaments.
Je serais curieux de connaître les vrais chiffres, issus d’une étude standardisée menée sur la majorité des officines françaises. À mon avis, la plupart des pharmaciens n’ont aucun intérêt à se lancer dans la cosmétique, au contraire.

Rappelons aussi que la patientèle d’une pharmacie « classique » est constituée majoritairement de parents, d’enfants et surtout de personnes âgées, trois populations qui consomment peu, voire pas du tout, de cosmétiques.
Les adolescentes et les femmes intéressées par le maquillage, elles, ont l’embarras du choix : K-beauty sur Internet, Sephora, Nocibé, etc.
Ces enseignes sont moins chères, plus accessibles, mieux achalandées et disposent d’un personnel bien plus formé. Passez cinq minutes chez Sephora : vous serez abordé par une maquilleuse professionnelle, une esthéticienne et plusieurs conseillères passionnées.

Résumé : chacun son boulot.
Apothekerin Apothekerinicon_post
J’adore visiter des pharmacies, un peu par déformation professionnelle, souvent par plaisir ou par simple curiosité, parfois pour m’inspirer, ou pour voir comment les choses évoluent. Mais parfois je suis lassée, de voir toujours les mêmes labos, les mêmes produits, les « leaders », les produits populaires sur les réseaux… J’ai l’impression qu’à taille égale elles finissent toutes par se ressembler.
Sur le principe, je hais les pharmacies supermarchés géantes, celles qui ressemblent tellement à des Sephora qu’on en oublierait presque qu’on peut s’y faire délivrer des médicaments, tant le comptoir et les professionnels de santé sont relayés au dernier plan. Celles qui vendent tellement tout et n’importe quoi et que je comprends presque pourquoi certains nous traitent d’épiciers (" oui d’épiciers ! ").
J’ai le sentiment que celles-ci nuisent à l’image que la population se fait de notre profession. Et ayant travaillée en pharmacie de centre commercial, je confirme, c’était déprimant pour moi aussi.

Cependant je m’attache toujours à faire la différence entre les produits "dermato "/ "soins " (type lipi-kar, cica-plast, derma-libour, etc etc) pour lesquels je vois un intérêt dans une prise en charge global du patient et que je pense presque indispensables dans une officine, et les produits " cosméto "/ " plaisir " pour lesquels la légitimité et l’intérêt de trouver çà en pharmacie peut se poser.
J’ai cependant conscience que pour certaines pharmacies la "cosmeto " semble importante (En pharmacie de centre-ville touristique-->clients emiratis, chinois et coréens -->Cau-da-lie et Nu-Xe-->voyage en France et tax free blabla je vous fait pas un dessin ça se compte en quelques centaines d’euros de produits parfois ). Je comprends que ça peut être difficile de s’assoir sur ce chiffre. Néanmoins vu le prix que coûtent ces implantations, pour à peine 20% de la gamme à forte rotation, est ce que c’est vraiment si rentable ? (à priori non puisque beaucoup de ce type de pharma que je connais et dans lesquels j'ai travaillé sont en difficultés).
En rurale avec 90% d’ordo, je constate tout de même que mes patients y sont sensibles, ils aiment bien se faire plaisir de temps en temps avec un truc plus sympa qu’une boite de metformine. Surtout qu'il n'ya pas énormément d'enseignes autour, donc parfois pour les cadeaux de dernières minutes on vient à la pharmacie ( et offrir une boite de microlax ça tente pas trop les gens bizarrement, alors qu'un savon parfumé ou une huile a lèvre colorée ça passe mieux). Conclusion pour moi, la para " plaisir" est anecdotique, pas vraiment d’incidence forte sur les chiffres, ça pourrait se stopper, mais c’est apprécié car ça apporte un peu de légèreté dans l'exercice. Mais ça ne justifie pas de faire dans l’excès et de déraper, ce n’est pas l’image que je veux donner. (on se limite a une descente de cosmeto, et en favorisant des gammes dont je partage les idées, parfois moins connues)

Finalement je ne pense pas catégoriquement que ce soit TOTALEMENT incompatible avec notre métier, (participer au bien-être est ce que ce n’est pas un peu faire du bien à la santé ? ) mais que ça doit être limité en quantité et dans les produits proposés parcequ'on ne doit pas faire n'importe quoi au risque de se dégrader (les bracelets en pierres semi précieuses aux allégations louches, c’est non !)
 Message édité par : Apothekerin / 24-09-2025 12:17
Pouet009 Pouet009icon_post
Bonjour à tous,

J'ai un avis beaucoup plus nuancé que le tien. Bien sûr qu'une pharmacie peut vivre sans para (enfin à l'heure actuelle) mais le modèle de la pharmacie à la française est bien un agrégat de différents domaines qui n'ont rien à voir entre eux.
Déjà c'est faux que la para ne se vend pas en pharmacie, le secteur est tiré par les pharmacies d'officine et je constate que les chiffres ne concernent pas uniquement les très grosses pharmacies mais bien quasiment toutes les tranches de CA des pharma. Je ne parle pas des pharmacies hors normes ou des sites spécialisés en para mais si vous comparez vos prix à Séphora et Nocibé, des magasins physiques, vous n'êtes pas plus cher, vous seriez surpris ! Les patients/consommateurs continuent à venir en pharmacie parce que c'est un endroit rassurant, proche de chez eux. Si nécessaire, ils savent qu'ils peuvent avoir un conseil.

D'autre part, nous avons généralement les mêmes marques, Avèène et LaRochéPosé qui sont des gammes plutôt dermatologiques et non cosmétiques. Je suis bien content de conseiller à un enfant qui a de l'eczéma une huile lavante et un baume émolliant. Et pourtant je ne pense pas à mon tiroir caisse mais bien à l'efficacité de ces produits.

Les pharmacies XXL nuisent à l'image de la pharmacie non pas qu'ils ont beaucoup de para mais parce que le service est souvent déplorable, que ça ressemble à un supermarché, sans conseil. Il ne faut pas confondre et tout mélanger ... Les gens y vont pour le prix par pour les conseils.

Dans ma pharmacie quand j'étais adjoint (rural) et même maintenant (en ville), je n'ai quasiment jamais eu de périmé ... C'est une question de gestion et de référencement.

Tu dis que la population est faite surtout d'enfant, de personnes âgées ... détrompe toi, les personnes âgées peuvent aussi être coquettes ! Si pour toi, les 3 classes de population n'achètent pas de para mais alors qui en achète ?! Les jeunes qui sont hyperconnectés et achètent plein de choses sur internet ... j'en vois qui achète beaucoup de chose en pharmacie aussi ! Le magasin physique, on a le produit immédiatement, c'est quand même un avantage dans un monde l'immédiateté est roi.
 Message édité par : Pouet009 / 03-10-2025 21:51
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