A lire: Ce n'est pas moi qui l'ai écrit je précise:
12 avril 1013 : Hold up sur les mutuelles santé
L'accord syndical "historique" sur la fléxi-sécurité de l'emploi a conclu à la généralisation des mutuelles santé obligatoires pour toutes les entreprises en contrepartie d'une très relative flexibilité de l'emploi pour l'entreprise.
Outre le surcoût pour les PME qui devront prendre à leur charge 50% de la cotisation mutuelle ainsi que le salarié qui verra son salaire amputé des 50% de cotisations lui incombant, c'est surtout un déni de liberté, encore une fois, qui est infligé aux salariés.
Si un salarié décide de ne pas souscrire à une mutuelle santé, c'est son choix. C'est parfois une raison d'argent pour un petit salaire. Là, les "partenaires" sociaux décident de ce qui est bon pour vous.
Cet accord est déjà donc liberticide à la base.
Maintenant qu'il va être traduit dans la loi, vous imaginez bien que ça ne va pas s'améliorer. En effet, le Sénat, dans sa grande sagesse collectiviste, propose de retirer aux entreprises et représentants du personnel le choix de cette mutuelle obligatoire pour la confier à la branche professionnelle.
En bref il s'agit ni plus ni moins d'appliquer aux mutuelles santé la recette de l'assurance maladie qui est gérée branche par branche par les partenaires sociaux (SS pour les salariés, RSI pour les indépendants, MSA pour les agriculteurs, etc.). On en connait déjà le résultat !
Donc je résume :
■Actuellement, vous aviez le droit de souscrire ou non à une mutuelle (sauf dans les entreprises où la convention collective vous y contraignait déjà),
■Avec l'accord syndicats-patronat, vous perdez le droit de ne pas adhérer à une mutuelle ainsi que de choisir votre mutuelle et ses niveaux de couvertures (ratio couts/remboursements),
■Avec le Sénat, l'entreprise et les représentants du personnel perdent le droit de choisir leur mutuelle.
Et par effet de bord les petites mutuelles privées et les courtiers d'assurance sont voués à disparaitre car il n'y aura plus de concurrence sur le marché des mutuelles. 50.000 emplois sont en jeu.
patience et longueur de temps font plus que force ni que rage