Ah enfin du concret.

Je vais y réfléchir mais ça fait déjà un beau programme. On peut y ajouter la prise de TA, le tour de taille, voir le calcul de l'IMC. Le suivi de vaccination et l'évaluation du niveau de soin, le tabac, le stress, etc. Il faut aussi savoir s'arrêter et passer la main.

Les test d'INR c'est donc en autotest?

J'ai pris contact avec Roche Diagnostic l'Accutrend plus permet de contrôler le glucose, le cholestérol, les triglycérides et le lactate. Seul pb il n'est pas commercialisé en France sous la pression des labos d'analyse, j'imagine...

Après au delà du diagnostic et de l'évaluation, il y a le conseil qui peut être donné et qui rejoint l'éducation thérapeutique ou l'éducation à la Santé tout court.

J'ai fait un travail sur une forme d'entretien pharmaceutique.

Pour l inr, ce sont les biologistesqui sont spécialisés. On ne peut pas pratiquer de tels dosages ds une pharmacie...
Malgre toute la technologie nous n y sommes pas formés, et 4 ans d internat sont nécessaires...
Cest du délire...

Cest de meme pour le cholestérol les tg et les lactates... il y a une phase pre analytique que vous semblez ignorer....et vu les normes qu ils sont en train de subir, je ne pense pas que la pharma puisse jouer les labm.

:paf

Les test pratiqués en officine sont des autotests, ils ont une valeur d'évaluation au même titre que la glycémie capillaire.

La mesure de glycémie capillaire n'a jamais remplacé la mesure en labo de l'HbA1C.

Tu es un peu coincé toi, l'objectif c'est le dépistage, pas le suivi, ni le diagnostic.

Pour un INR, l'incidence est trop forte pour qu'un autodiagnosique soit envisagé.

Ce n'est pas moi qui le dit ce sont mes amis biologistes... à chacun son métier, nous les pharmaciens d'officine nous sommes les professionels du médicament. Certe nous pouvons disposer de certains équipements ou materiels d'autodiagnostique (hemocult, diabete, tension...) mais nous ne pouvons pas remplacer l'irremplaçable surtout lorsque le caractere est urgent.


Je pense que c'est une erreur de croire que le pharmacien doit deveolpper d'autre competences qui se distinguent du médicament. Et bien au contraire, au vu des dernieres affaires sanitaires déplorables, il faut recentrer le débat, et renforcer l'image de notre profession tant au niveau professionnel que celui d'acteur de santé.

Et en effet, il est necessaire d'éduquer les patients en vue de gains thérapeutiques, mais pour cela, il faut éduquer toute une branche qui, comme tu me l'as fait remarquer manager, est pourrit par le fric.

Cela n'est pas du tout en concordance avec la nouvelle baisse du prix des médicaments, parcequ'ils sont notre principal revenu et qu'ils vont devoir etre vendu en plus grand nombre pour une survie de notre profession... (déjà que l'on explose tout les records en France à cause de nos prix bas).

Donc, une autre remunération, et une restructuration du systeme officinal s'impose.

Il y a plein de nouveaux outils pour cela... entre autre l'informatique et l'internet.

Nous avons le droit de tester, en aucun cas de communiquer le résultat au patient.

Nous pouvons en fonction de ce que nous voyons proposer si nécessaire l'orientation vers un médecin ( loi HPST ).

Pour l'INR, même combat et les pharmaciens anglais le font déjà.

Il ne s'agit pas de piquer le boulot des autres et de le faire mal mais de de contribuer à dépister de plus en plus de malades qui s'ignorent.

TA et tour de taille sont vus dans le risque cardio vasculaire.

Tabac, on l'évoque, particulièrement dans le BPCO, sinon, je continuerai bien dans un premier temps à continuer à le traiter au comptoir.

Nous avons en effet trouvé un test INR fiable que les pharmaciens peuvent acheter.

Mais toutes ces actions sont difficiles à expliquer aux autres professions de santé, alors si nos confrères nous savonnent la planche et ne cessent de faire preuve de réticence.... :-(

Tout peut etre lucratif, mais ne perdons pas de vue la valeur de notre diplome....

Et je ne pense pas que les anglais soient des modeles à suivre...

Il faut se recentrer sur notre métier, le médicament, il y a bcp de missions à y consacrer...

Car on peut pester contre le medecin pro pharmacien, mais là, je crois qu'on joue dans la meme cours...

dans ma messagerie un bout de journal genre celtinews m' avait indiqué les propos du directeur de la CNAM qui parlait du financement des nouvelles missions du pharmacien
d'apres ce que j'ai compris , nous devrions d'abord lui fournir des économies bénéficiaires pour qu'il puisse financer les nouvelles missions!!
on doit encore plus d'efforts sur les génériques!!
et on aura une rémunération...quand ils seront bénéficiaires avec des bénéfices a redistribuer!!!!
a votre avis , c'est pour quand la fin du déficit et le début des bénéfices???
comme le titre du forum : vers l' avenir en l'an 2056!!!
je croirai a l'avenir quand je verrait le montant des rémunérations des nouvelles missions , d'ici la j'entendrai toujours le chançon en langue de bois!!!

Je crois que vous n'avez pas bien compris. Aujourd'hui les projets ne se montent pas avec la CPAM mais avec les ARS.

Pour en avoir parlé avec Mme TOUFLIN et M. RIOLI, il y a des deals à passer avec les médecins. Chacun s'y retrouve, pharmaciens, médecins, assurés et régimes sociaux.

Mais peut-être les mots : prévention, Santé Publique, vous échappent t'ils? Si vous n'ouvrez pas vos yeux, vos oreilles et votre esprit vous risquez de rester sur le quais de la gare.

Malgré tout il y a des freins structurels à la mise en place de ces missions d'éducation et de prévention. Il serait plus intéressant que nous parlions de çà.

On a piquer le distributeur de preservatif !!!On habite au dessus et on a rien entendu

On va voir ce que l'assurance peut faire

Je voudrais savoir quel est le cadre de ces projets avec les ARS.

Qui peut déposer des dossiers pharmaciens titulaires, adjoints, associations ?
Des thèmes sont -ils imposés ?
Est-il possible de proposer des actions qui pourraient être faites au domicile des patients ?

Là, je laisse jyt répondre s'il le souhaite. Je crois qu'il y travaille.

Juste dans les grandes lignes, il faut répondre à un appel à projet auprès de l'ARS de ta région. Evidemment il faut s'inscrire dans les procédures ce qui rend le montage un peu complexe. Ces projets, je crois, peuvent et même dans certains cas doivent impliquer plusieurs professionnels de Santé de spécialités différentes.

Si Michel RIOLI passe dans ta région va voir sa conférence. Sa femme s'est impliquée très largement dans ces projets et a créé une officine pilote dans ce domaine. J'ai eu la chance de la visiter.

manager par expzerience la derniere réunion de professionnels de santé sous l"égide des cpam ou ars , dont le but était de définir des stratégies d'économies avec les professionnels de santé était....à 18heures!!!! et tu crois qu'on peut s' y rendre???comment y aurais je pu proposer une nouvelle mission???
je ne suis JAMAIScontacté par des "réseaux de soins " les relations entre l'HAD et les pharmaciens du rhones sont parties en c.... et ont céssées quand l' HAD s'est mise a fournir ses patients a partir d'une pharmacie a usage interne ,
et le plus beau : une conférance du réseau lyonnais de transplantations rénale :ils ont contactés le pharmaciens en dernier apres les labos , les infirmiers les ambulanciers et ...les diététiciennes!!! la pharmacie moins importante que la bouffe!!!
alors manager au lieu de " futurise" ces fameuses nouvelles missions qui ne seront pas financées avant 2056 , donne nous les outils existants , les réseaux qui contactent les pharmaciens pour mieux soigner les malades !!et ne me marle pas de ces enfoirés d'ambulanciers qui ont monopolisé le matériel médical dès les sorties de cliniques !! ils seraient capable de demander un pourboire pour nous livrer des ordonnances....
allez manager au boulot: propose nous un futur concret!!!

J'avais contacter l'ARS de ma région pour avoir des renseignements sur les nouvelles dispositions pour les DASRI et eventuellement me déclarer comme collectrice. On m'a passé la personne en charge des pharmacies. Elle n'était pas au courrant. Il faut que je les recontacte pour participer au different projet pilote mais je me demande si cela servira à quelque chose.

Relies-toi, tu as écris que c'est toi qui avait piqué le distributeur de préso.

Concernant le futur concret que je pourrais te proposer, j'y travaille.

Maintenant, il faut se poser quelques bonnes questions.
Pourquoi les pharmaciens sont les dernières roues du carosse?(souvent)
Pourquoi sont-il souvent en dehors des réseaux de santé?(pas tous)
Est-ce qu'au fond ce travail de professionnel de Santé impliqué dans les réseau de soins, c'est d'abord une question d'argent?(J'ai dit d'abord)

une question pour répondre a une question...c'est une mauvaise réponse !! pour s'impliquer dans des réseaux , il faut les trouver!!!ET OU DONC?????
aucun lien sur pharméchange , rien a signaler sur les sites des syndicats ou des pharmaciens en colere , nada du coté de l'ordre...
et si tu crois que scotchés comme nous le sommes au comptoir on a le loisir de faire du porte a porte avec les toubibs , infirmiers , services municipaux d'aide a la personne , ou les sociétés d'aide ménagere...tu te fourre le doigt dans l'oeil!!!
en clair je manque de temps pour jouer au séduteur folatre des autres professionnels de santé !!!
meme si par bonté d'ame je livre quelques mamies à leur domicile , j'évite de généraliser!!!
oui c'est une question de pognon car c'est une question de principe : TOUT TRAVAIL MERITE SALAIRE !!!
on rémunere l'expérimentation clinique dans les hopitaux avec des envelloppes, en rabachant aux chefs de services " le générique va tuer la recherche" ( et arreter les envelloppes...) du coup on a des toubibs type chien de pavlov qui aboyent contre les génériques et nous pourissent les patients!! .....et on devrait EN PLUS expérimenter gratis des n" nouvelles missions " et nous casser le fion à imaginer les nouveaux réseaux!!!désolé , mais j'en ai ras le bol!!!

J'espère au moins que tu utilises un autre vocabulaire pour t'adresser à tes patients.

et moi de ta part j'attendais un vocabulaire qui apporte des solutions aux problemes professionnels décrits par mon vocabulaire !!
tu regagnera ma considération quand tes mots et tes lettres donneront ici des noms et adresses de réseaux pour enfin travailler...
et avec mon vocabulaire , je te prie d'arreter de tirer dse plans sur la comete!!!!
le futur concret ne permet d'assurer mes revenus , donc il s'écrit en trois mots : rémunération nouvelles missions !!
on ne vit pas avec des bons sentiments ou une spiritualité bouddique ou judéo chretienne , mais avec du pognon pour payer les factures en fin de mois !!
je te rappellerai l'etude de 2010 de la FSPF ou plus de 50% des officines se trouvaient a découvert....
et ou un confrere a écrit , presque en rimes : " je n'ai pas fait pharmacien
pour aoir au quotidien
la crainte du lendemain !!!

alors camarade utilise ton cerveau pour trouver des solutions au lieu de critiquer mon vocabulaire qui pose les problemes en toute vérité!!

Je ne comprends pas bien cette agressivité à mon égard, j'ai beau être patient...

Tu parles de réseau de santé ou de soins ce qui est une bonne manière d'apprendre à travailler en transversalité mais ne va pas répondre à ta problématique financière. Ces réseaux sont par essence locaux, renseigne toi d'abord à l'hôpital le plus proche. Ces réseaux se constituent sur la base du volontariat et visent à coordonner et éduquer tel ou tel type de patient.
Probablement plus proche de ta problématique quelques démarches telle celle du CNGPO Collectif National des Groupements de Pharmaciens d’Officine qui propose un pack de dépistage des risques cardio-vasculaires.

Les groupements vont probablement sortir chacun leur projet là-dessus, il faut du temps pour que ça se mette en place et il y aura forcément à trier là-dedans.

Si j'ai ouvert ce forum c'est justement pour recueillir des expériences.

Quant à moi, j'ai une autre approche : C'est comment valoriser le conseil du pharmacien et de son équipe par un conseil en prévention primaire et secondaire. Gagner en crédibilité pour un conseil associé en phytothérapie, aromathérapie, complémentation alimentaire, parapharmacie, etc. en élargissant son questionnement et son discours.

Au travers donc d'une approche plus hollistique de la Santé améliorer son image et ouvrir plus efficacement de nouveaux marchés. Je travaille là-dessus...

Maintenant soit sympa, je ne suis pas responsable de tes malheurs.

Pas de fuite en avant... La pharmacie reste un lieu de santé pour les médicaments..

Il ne faut surtout pas se disperser... Ok pour la rémunération à l'acte, pour plus d'équité, mais contre grignoter des missions qui ne sont pas les notres.

Cela me fait penser au super marché qui se prend pour le boucher, le boulanger...etc et qui vend de la viande de m..., du pain de m... etc....

Arrêtons de faire n'importe quoi, privilégions la proximité... et soyons d'accords, le système naissant va profiter à très très peu de confrères qui ne savent déjà plus ce que c'est qu'une blouse... alors réagissons....