Index du forum »»  Vers le futur »» communication des pharmaciens

communication des pharmaciens#13119

17Contributeur(s)
pharmecouljytriepPharmaFCpharmaceuticramses2becanneloulou77morpho973ami89syncmasterrequindesboisparmentierManagerMKIIIpharma-espoirsaumix
3 Modérateur(s)
ManagerBixente64bultus
riep riepicon_post
Citation : parmentier 

Enfin, contrairement à une idée reçue, les officinaux se défendent très bien et bénéficient du soutien de l'administration et des gouvernements successifs très favorables aux carcans administratifs et aux réglementations contraignantes et souvent défenseurs des situations acquises...

 


que fait tu dans la vie parmentier ?
Si on ne se fie qu'aux infos des medias ,pour ceux qui ne sont pas du métier les officinaux ont juste " l'air "d’être bien défendus mais il n'en est rien, a mon avis.....

les nouvelles missions sont du vent : les médecins et les infirmiers dissuadent au maximum les patients d'y adhérer
et certains confrères ne comptent même pas les mettre en place.
Le reste des mesures que tu cite (quorum d'installation et numerus closus) ont été décidé sous la pression des syndicats pour défendre les intérêts de quelques pharmaciens mais a très court terme cela finira la profession déjà mourante.

les pharmaciens ont trop souvent crié au loup maintenant on ne les crois plus.

Le seul moyen de s'en sortir serait que les anciens acceptent de supporter "leur héritage" et fassent une croix sur leur retraite dorée....

N.B: cela s'applique aussi à toute la société francaise en général : les baby boomers ont connu la belle vie et chient sur la gueule de leurs enfants en leur laissant chômage,bas salaire, mauvaise protection sociale et leurs retraites a payer...et encore faut dire merci
..finalement le monde de la pharmacie d'officine est un bon reflet de la société actuelle.
requindesbois requindesboisicon_post
Belle analyse Parmentier. :=!
Je pense aussi que nous sommes en bas de cycle et que la valeur des fonds va croitre
ces prochaines années.
En milieu rural, dans les quartiers défavorisés, les pharmacies sont indispensables...
Pas mal de commerçes ferment déjà, à un moment donné politiquement l'impact serait trop négatif...
pharmaceutic pharmaceuticicon_post
Parmentier a tout compris.. Ça fait du bien à mes tympans.. Ouf..
Il n'y a pas que des blaireaux, je désespérai..
pharmaco
parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 



Si on ne se fie qu'aux infos des medias ,pour ceux qui ne sont pas du métier les officinaux ont juste " l'air "d’être bien défendus mais il n'en est rien, a mon avis.....




Au delà des expériences personnelles et des idées et vues de chacun, toujours intéressantes à émettre et débattre sur un forum, un autre éclairage possible et sans doute plus impartial en économie/sociologie de la santé est la démarche comparative entre les différents systèmes de santé dans les pays développés.
A partir d'un socle/mission commun à tous ces pays pour la distribution de détail pharmaceutique (qui est la distribution/logistique/dispensation sécurisées du médicament à prescription obligatoiresous la responsabilité d'un pharmacien), différents systèmes plus ou moins protecteur de l'entreprise officinal ont pu se développer et se mettre en place à travers différentes réglementations étatiques. Et là, force est de constater que c'est la réglementation mise en place par l'état français (en concertation, voir sous pression des pharmaciens titulaires) qui constitue l'un des systèmes les plus favorables au monde au pharmacien titulaire (numerus clausus à l'installation, monopole étendue et strict aux médicaments conseils, propriété de l'officine...); cela montre donc bien le poids/lobbying efficaces des pharmaciens officinaux français par rapport à leurs confrères anglosaxons... Bien entendu, cela est justifié par des arguments de santé publique, mais ceux-ci sont bien entendu très relatifs (spécieux?), puisque non retenus par les anglais, les américains, les allemands, les suédois ...
parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 


N.B: cela s'applique aussi à toute la société francaise en général : les baby boomers ont connu la belle vie et chient sur la gueule de leurs enfants en leur laissant chômage,bas salaire, mauvaise protection sociale et leurs retraites a payer...et encore faut dire merci
..finalement le monde de la pharmacie d'officine est un bon reflet de la société actuelle. 


Je suis ici complètement d'accord: l'officine française est un paradigme de la société française avec une protection accrue et renforcée des "in" (notamment les pharmaciens séniors titulaires) aux dépens des "out" (ici les jeunes et les moins jeunes pharmaciens adjoints). Au final, le système agit en faveur d'une prééminence nette du capital (la possession de l'officine) aux dépens de l'activité professionnelle (exercer la pharmacie). Cela est en fait sans conséquence au niveau étatique car le système officinal remplit bien sa mission, la valeur ajoutée (exercer la pharmacie) restant cependant au final sans doute plus que faible que celle d'autres professions de santé à faible capital et forte implication professionnelle (médecine, dentaire, kiné...) (et qui ont donc un ratio capital/exercice professionnel inverse de la pharmacie: c'est l'exercice professionnel qui prime, et non la possession d'un cabinet médical ou dentaire...). Il faut aussi savoir que la valeur "capital" en pharmacie est en grande partie le produit d'une réglementation (numérus clausus) et non d'une réalité ou nécessité économique (investissement en machines, brevet, activité de recherche-développement...). Cette réglementation, datant de l'état français au sens strict (1941), avait pour but original de garantir un exercice serein en évitant une trop grande concurrence entre pharmacies, délétère pour l'exercice pharmaceutique.., et elle s'est clairement inscrit dans la démarche corporatiste de l'état vichyste, sans pour autant être remise en cause à la libération (la possibilité de création dérogatoire introduite en 1945 ayant cependant attenué la rigueur du numérus; la suppression de ces créations dérogatoires a donc conduit à se réaligner sur la réglementation de l'état vichyste...).

Actuellement, l'état veut juste améliorer le rapport cout/efficacité du système officinal sans changer les règles du jeu pour les acteurs/titulaires en place de façon à les préserver et à avoir leur accord (pour ne pas avoir à les affronter et aussi par e que l'administration est souvent hostile à la notion de concurrence ou de déreglementation pour préserver les situations acquises), d'ou au moins 2 mesures emblématiques de ces dernières années: 1) resserement du numerus clausus à l'installation (moins de pharmaciens titulaires pour que ceux en place continuent à bien vivre) et 2) développement de nouvelles missions pour améliorer le service rendu officinal.

Au final, la seule conséquence négative (mais sans conséquence réelle et/ou financière car le système est complètement verouillé) est une image mitigée de la pharmacie officinale française parmi nombre des autres professions, y compris celles de santé (image de professionnel/commerçant protégé, comme les taxis, les buralistes, les notaires...).
Cette image relativement dégradée se traduit objectivement actuellement par un sérieux décrochage dans le niveau des étudiants faisant pharmacie (par rapport aux filières médecine, dentaire...) et donc sans doute à long terme un positionnement revu à la baisse du pharmacien dans la hiérarchie des professionnels de santé (Conséquence lointaine des blocages actuels et de la prééminence donnée au séniors titulaires et au capital par rapport au juniors et à l'exercice professionnel?). Autre conséquence à envisager: une profession qui risque de s'hériter (transmission de parents à enfants), car la difficulté ne sera pas de faire des études (vu la baisse de niveau), mais de s'installer (et donc avantage à ceux qui hériteront de la pharmacie familiale...).




Message édité par : parmentier / 20-08-2013 10:17



Message édité par : parmentier / 20-08-2013 10:44

riep riepicon_post
Citation : parmentier 


Au delà des expériences personnelles et des idées et vues de chacun, toujours intéressantes à émettre et débattre sur un forum, un autre éclairage possible et sans doute plus impartial en économie/sociologie de la santé est la démarche comparative entre les différents systèmes de santé dans les pays développés.
A partir d'un socle/mission commun à tous ces pays pour la distribution de détail pharmaceutique (qui est la distribution/logistique/dispensation sécurisées du médicament à prescription obligatoiresous la responsabilité d'un pharmacien), différents systèmes plus ou moins protecteur de l'entreprise officinal ont pu se développer et se mettre en place à travers différentes réglementations étatiques. Et là, force est de constater que c'est la réglementation mise en place par l'état français (en concertation, voir sous pression des pharmaciens titulaires) qui constitue l'un des systèmes les plus favorables au monde au pharmacien titulaire (numerus clausus à l'installation, monopole étendue et strict aux médicaments conseils, propriété de l'officine...); cela montre donc bien le poids/lobbying efficaces des pharmaciens officinaux français par rapport à leurs confrères anglosaxons... Bien entendu, cela est justifié par des arguments de santé publique, mais ceux-ci sont bien entendu très relatifs (spécieux?), puisque non retenus par les anglais, les américains, les allemands, les suédois ... 



oui si tu parles uniquement des pharmaciens titulaires ils sont très bien défendus...

tout ce vocabulaire,ces mots pour dire ça c'est du gachis...parmentier.......
désolé je n'ai pas pu resister
riep riepicon_post
Citation : parmentier 

Au final, le système agit en faveur d'une prééminence nette du capital (la possession de l'officine) aux dépens de l'activité professionnelle (exercer la pharmacie). Cela est en fait sans conséquence au niveau étatique car le système officinal remplit bien sa mission, la valeur ajoutée (exercer la pharmacie) restant cependant au final sans doute plus que faible que celle d'autres professions de santé à faible capital et forte implication professionnelle (médecine, dentaire, kiné...) (et qui ont donc un ratio capital/exercice professionnel inverse de la pharmacie: c'est l'exercice professionnel qui prime, et non la possession d'un cabinet médical ou dentaire...).



non le système officinale remplit très mal sa mission car il n'y a actuellement pas assez de valeur ajouté par le pharmacien qui ne fait pas son travail personnellement (délégation a des subordonnés non pharmaciens) et de manière indépendante (salariat).
L'exercice pro en officine pourrait primer sur le capital, il suffirait de peu et l'efficacité n'en serait qu'accru.
L'histoire du quorum de vichy ne fait que nous conforter dans le fait qu'un bon exercice officinal ne devrait être que partiellement soumis a la concurrence ordinaire des autres commerce ,délétère pour l'exercice comme tu dit toit même.

Citation : parmentier

Actuellement, l'état veut juste améliorer le rapport cout/efficacité du système officinal sans changer les règles du jeu pour les acteurs/titulaires en place de façon à les préserver et à avoir leur accord (pour ne pas avoir à les affronter et aussi par e que l'administration est souvent hostile à la notion de concurrence ou de déreglementation pour préserver les situations acquises), d'ou au moins 2 mesures emblématiques de ces dernières années: 1) resserement du numerus clausus à l'installation (moins de pharmaciens titulaires pour que ceux en place continuent à bien vivre) et 2) développement de nouvelles missions pour améliorer le service rendu officinal.


l'etat veut améliorer le coût du système officinal la qualité c'est vrai la qualité il s'en tape.


Citation : parmentier

Au final, la seule conséquence négative (mais sans conséquence réelle et/ou financière car le système est complètement verouillé) est une image mitigée de la pharmacie officinale française parmi nombre des autres professions, y compris celles de santé (image de professionnel/commerçant protégé, comme les taxis, les buralistes, les notaires...).
Cette image relativement dégradée se traduit objectivement actuellement par un sérieux décrochage dans le niveau des étudiants faisant pharmacie (par rapport aux filières médecine, dentaire...) et donc sans doute à long terme un positionnement revu à la baisse du pharmacien dans la hiérarchie des professionnels de santé (Conséquence lointaine des blocages actuels et de la prééminence donnée au séniors titulaires et au capital par rapport au juniors et à l'exercice professionnel?). Autre conséquence à envisager: une profession qui risque de s'hériter (transmission de parents à enfants), car la difficulté ne sera pas de faire des études (vu la baisse de niveau), mais de s'installer (et donc avantage à ceux qui hériteront de la pharmacie familiale...).


100 % daccord avec toi concernant l'image du métier,la hiérarchie du pharmacien déjà revue a la baisse et mis au rang des paramedic (les infirmiers ne comprennent pas pourquoi c'est a nous que l'on confie les mission AVK par exemple) et l’héritage du métier qui est déjà le cas.

mais les causes de tout cela sont autant le capitalisme roi des titulaires,la délégation des taches, le non exercice et l'apathie des jeunes pharmaciens a qui l'on a promis monts et merveille (reconnaissance et nouvelles missions).

Il ne faudrait pourtant pas beaucoup pour tout recadrer.
parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 


oui si tu parles uniquement des pharmaciens titulaires ils sont très bien défendus...



Les pharmaciens-adjoints sont professionnellement (pour l'état), politiquement et syndicalement inexistants...C'est un constat évident! C'est une catégorie profesionnelle en fait ambigue et non homogène, historiquement simple passage vers le titulariat (sorte de compagnonage dans une corporation) qui devient maintenant une perspective beaucoup plus durable pour certains adjoints (mais pas tous). Organiser et défendre cette catégorie est très difficile car les plus dynamiques s'installent vite quand ils le peuvent...
De plus, les intérêts des adjoints sont finalement sur beaucoup de points opposés à ceux des titulaires, beaucoup plus puissants et organisés...

Message édité par : parmentier / 20-08-2013 12:07



Message édité par : parmentier / 20-08-2013 12:08

parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 


L'histoire du quorum de vichy ne fait que nous conforter dans le fait qu'un bon exercice officinal ne devrait être que partiellement soumis a la concurrence ordinaire des autres commerce ,délétère pour l'exercice comme tu dit toit même.




L'argument de la concurrence délétère pour l'exercice officinal est celui de la loi de 1941, pas le mien... En fait, cet argument n'est plus utilisé aujourd'hui (car il fait trop "charge" et rente de situation de l'ancien régime d'avant 1789) et a été remplacé par celui de la juste répartition des professionnels de santé. Cet argument est renforcé idéalement par la pénurie médicale en campagne. Pourtant, là encore, il serait (?) à relativiser car les conditions et le coût d'exercice et de création d'un médecin et d'un pharmacien sont différents. La comparaison avec une autre profession de santé (opticien), dont les conditions d'exercice sont proches de celles du pharmacien d'officine (ce sont tous les deux des commerçants au sens premier du terme, ils vendent des marchandises en prenant une marge), montre qu'il est possible d'avoir une répartition harmonieuse sans numérus clausus (les opticiens sont et restent présents dans les petites villes et gros bourgs des campagnes), en faisant jouer la concurence...
parmentier parmentiericon_post
Citation : riep 



non le système officinale remplit très mal sa mission car il n'y a actuellement pas assez de valeur ajouté par le pharmacien qui ne fait pas son travail personnellement (délégation a des subordonnés non pharmaciens) et de manière indépendante (salariat).
L'exercice pro en officine pourrait primer sur le capital, il suffirait de peu et l'efficacité n'en serait qu'accru.



je ne suis pas d'accord: le système officinal français (impliquant pharmacien et préparateur) remplit bien sa mission de distribution sécurisée du médicament et les incidents/accidents sont rares...Il le fait cependant avec un coût peut être excessif pour le service rendu (d'ou le débat actuel).
Manager Managericon_post
Ouf, ça fait du bien de lire des gens intelligents avec de vrais analyses.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
riep riepicon_post
oui le coût est excessif pour le service rendu car le service rendu est nul...
-
-les incidents sont très nombreux et sont pour la plupart invisibles aux pouvoirs publics car même pas pris en compte par les professionnels qui ne veulent pas reconnaître leurs erreurs ou un manquement a leurs devoirs.

-les accidents un peu plus rares et beaucoup passent aussi inaperçus
soyons clair les études "polychromes" et "evisa" parlent de moins de 10%......c'est tout

on en est au moyen age de l'analyse de la prescription
la iatrogènie médicamenteuse est malheureusement enfouie bien au fond de l'eau et reste invisible tel la partie immergé de l'iceberg.

en fait tu parles de distribution sécurisé et je parle de dispensation donc pas facile d’être daccord la dessus.

pour ce qui est du couple pharmacien/préparateur remettre les choses a leur place est une nécessite pour les patients avant tout mais peut être trouve tu cet argument "specieux" ?
becanne becanneicon_post
là c est un débat plus large... les labo pharmaceutiques sont à l origine des protocoles pour là mise en place des ttt . aucun prof de santé ne prendra le risque de sortir des sentiers battus.

les patients de plus en plus proceduriers ont façonné l environnement médical.

on voit avec servier qu il est très difficile de toucher à cette strat... parcontre chers confrères ayez de bonnes assurances par ce que vous... on ne vous ratera pas.

là déontologie est plus législative que consciencieuse...

rentrez ds les rangs et faites plaisir à l ogre capitaliste.
MKIII MKIIIicon_post
Citation : riep 

oui le coût est excessif pour le service rendu car le service rendu est nul...



La vache, les journées doivent te paraitre bien longues
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
Je trouve l'analyse de parmentier sur l'image du pharmacien bien trop rabaissante.

Une profession accessible à tout le monde vu la baisse de niveau ? C'est faux. Non seulement il faut réussir le concours PACES, mais surtout, SURTOUT, 6 ans d'études difficiles, et une thèse. Tous les étudiants qui arrivent à finir des études de pharmacie sont brillants. Ceux qui n'ont pas le niveau n'arriveront pas à finir.

Pour la hierarchie, le pharmacien est considéré comme un paramédic dans aucun pays du monde. Et l'utilité du pharmacien est mondialement de plus en plus reconnue avec l'allongement des études, le titre de docteur, des nouvelles missions. Je vois mal une execption française à ce niveau, vu la qualité de notre système de santé et de notre industrie pharmaceutique (parce qu'il faut rapeller que la pharmacie, ce n'est pas que les officinaux, mais c'est l'ensemble de la chaine du médicament).

Et je ne pense pas que les parents des CSP+ déconseillent les études de pharmacie, au contraire, le caratère très régulé de la profession (numérus clausus en PACES, quorum, monopole aussi bien à l'officine qu'en labo ou à l'hôpital) les rassure, comparativement à des professions supérieures beaucoup moins régulées (ingénieur, avocat, commercial).

saumix saumixicon_post
bon , pour les historiens , vichy a promulgué une loi préparée par les députés élus en 1936 donc front populaire qui a été ensuite maintenue lors des ordonnances du gouvernement provisoire de la république française ( avec des communistes) en 1945...
quand à ma protection , quand en regadant les historiques de prix , je trouve l'omeprazole 20mg (28cps) au prix de 20.88euros en fevrier 2010 et à 9.74 euros aujourd'hui , je sens que ces gouvernements ont favorisé ma profession!!!( je vous fais grace des autres baisses type plavix de 56.84 à 37.11 euros...)
il parait que les baisses , ce n'est pas fini...
mon fils me cite un jeune étudiant pharma qu'il connais :" l'officine , c'est nul y a plus rien à faire..."( comme moyen de gagner du pognon)
alors acheteurs ou vendeurs , bonne chance dans notre radieux avenir professionnel!!!
h.p
parmentier parmentiericon_post
Citation : pharma-espoir 

Je trouve l'analyse de parmentier sur l'image du pharmacien bien trop rabaissante.

Une profession accessible à tout le monde vu la baisse de niveau ? C'est faux. Non seulement il faut réussir le concours PACES, mais surtout, SURTOUT, 6 ans d'études difficiles, et une thèse. Tous les étudiants qui arrivent à finir des études de pharmacie sont brillants. Ceux qui n'ont pas le niveau n'arriveront pas à finir.

Pour la hierarchie, le pharmacien est considéré comme un paramédic dans aucun pays du monde. Et l'utilité du pharmacien est mondialement de plus en plus reconnue avec l'allongement des études, le titre de docteur, des nouvelles missions. Je vois mal une execption française à ce niveau, vu la qualité de notre système de santé et de notre industrie pharmaceutique (parce qu'il faut rapeller que la pharmacie, ce n'est pas que les officinaux, mais c'est l'ensemble de la chaine du médicament).

Et je ne pense pas que les parents des CSP+ déconseillent les études de pharmacie, au contraire, le caratère très régulé de la profession (numérus clausus en PACES, quorum, monopole aussi bien à l'officine qu'en labo ou à l'hôpital) les rassure, comparativement à des professions supérieures beaucoup moins régulées (ingénieur, avocat, commercial).

 


L'exception française ne correspond à la fonction de pharmacien (universelle), mais s'applique à l'officine à la française: quorum à l'installation, monopole étendue et ouverture limité du capital des officines; ces paramètres sécurisants pour les titulaires ne sont pas retrouvés dans la plupart des autres grands pays occidentalisés (pays anglosaxons, allemagne et europe du nord); il y a donc bien une spécificité française...

Quant au niveau des études, je n'ai jamais dit que les études de pharmacie étaient faciles dans l'absolu; elles semblent cependant maintenant moins sélectives que les études de médecine ou dentaire en PACES, ce qui pourrait conduire à leur donner une image mitigée...

Enfin, le caractère très régulé que tu cites concernant l'officine à la française est un avantage, mais aussi une faiblesse en cas de modifications de ces régulations spécifiques à la france... (même si je ne crois pas à de telles modifications).
parmentier parmentiericon_post
Citation : saumix 

bon , pour les historiens , vichy a promulgué une loi préparée par les députés élus en 1936 donc front populaire qui a été ensuite maintenue lors des ordonnances du gouvernement provisoire de la république française ( avec des communistes) en 1945...
quand à ma protection , quand en regadant les historiques de prix , je trouve l'omeprazole 20mg (28cps) au prix de 20.88euros en fevrier 2010 et à 9.74 euros aujourd'hui , je sens que ces gouvernements ont favorisé ma profession!!!( je vous fais grace des autres baisses type plavix de 56.84 à 37.11 euros...)
il parait que les baisses , ce n'est pas fini...
mon fils me cite un jeune étudiant pharma qu'il connais :" l'officine , c'est nul y a plus rien à faire..."( comme moyen de gagner du pognon)
alors acheteurs ou vendeurs , bonne chance dans notre radieux avenir professionnel!!!
 


Je suis très étonné: depuis quand l'état français (Vichy) a t-il repris les lois préparés par le front populaire?
Par contre, il est vrai que le gouvernement provisoire en 1945 a repris le quorum de 1941, en l'adoucissant cependant bigrement (avec les créations dérogatoires qui l'ont en partie vidé de sa substance). C'est le gouvernement de Jospin qui a ensuite supprimé ces créations dérogatoires, revenant ainsi à la loi de 1941 (à la suite d'une demande des syndicats de pharmaciens et en échange des génériques...)
syncmaster syncmastericon_post
Citation : parmentier 
Une profession accessible à tout le monde vu la baisse de niveau ? C'est faux. Non seulement il faut réussir le concours PACES, mais surtout, SURTOUT, 6 ans d'études difficiles, et une thèse. Tous les étudiants qui arrivent à finir des études de pharmacie sont brillants. Ceux qui n'ont pas le niveau n'arriveront pas à finir.


Oui en effet, ça fait plusieurs fois que je lis ici que le niveau en pharma baisserait car la moyenne au concours serait plus basse.
Jusqu'à preuve du contraire c'est faux: il n'est pas avéré qu'un niveau moins élevé à l'entrée se traduise par un niveau moins élevé en sortie.
Et aussi, comme je le dis souvent, ceux qui réussissent le mieux le concours sont ceux qui ont la meilleure mémoire, et ce ne sont pas eux qui feront les meilleurs professionnels.
parmentier parmentiericon_post
Citation : syncmaster 

Citation : parmentier 
Une profession accessible à tout le monde vu la baisse de niveau ? C'est faux. Non seulement il faut réussir le concours PACES, mais surtout, SURTOUT, 6 ans d'études difficiles, et une thèse. Tous les étudiants qui arrivent à finir des études de pharmacie sont brillants. Ceux qui n'ont pas le niveau n'arriveront pas à finir.


Oui en effet, ça fait plusieurs fois que je lis ici que le niveau en pharma baisserait car la moyenne au concours serait plus basse.
Jusqu'à preuve du contraire c'est faux: il n'est pas avéré qu'un niveau moins élevé à l'entrée se traduise par un niveau moins élevé en sortie.
Et aussi, comme je le dis souvent, ceux qui réussissent le mieux le concours sont ceux qui ont la meilleure mémoire, et ce ne sont pas eux qui feront les meilleurs professionnels.
 


Un fait objectif: la filière pharmacie en PACES est la moins sélective des 4 filières en PACES. Maintenant, les étudiants feront sans aucun doute de très bons pharmaciens d'officine (pas plus mauvais que leurs prédécesseurs, même si la proportion de redoublants en 2ème et 3ème années de pharmacie est bien supérieure chez les étudiants issus de PACES) et donc pas de conséquence formelle pour la santé publique et l'officine. La seule conséquence négative pour l'amour propre de la pharmacie, c'est une certaine hiérarchisation des 4 professions de santé majeures (médecine, dentaire, pharmacien et sage-femme), avec la pharmacie en queue de peloton de ces 4 professions.
Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 642 321 642

  • Nb. de membres 15 774
  • Nb. d'articles 379
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques