bonjour,

Je viens vers vous concernant un cas particulier survenu dans mon entourage professionnel. il s'agit ici d'une rupture de CDD de 1 mois et demi pour Faute Grave. J'aimerais avoir votre avis pour savoir si l'erreur peut être réelement considérer comme faute grave.

voici l'histoire:

Contexte:
-CDD pharmacien de 1 mois et demi en pharmacie en sous effectif.
-licenciement d'une pharmacienne adjointe en période d'essai le lendemain de l'arriver du pharmacien en CDD pour un motif inconnu.
-titulaire partant en vacances 2 jours après l'intégration du pharmacien en CDD pendant 1 semaine remplacer du coup par une pharmacienne intérimaire sur 4 jours
-Officine robotisée avec un robot de 1ere génération qui envoie parfois des boites en suppléments

Faute reproché au pharmacien

Après une préparation d'ordonnance réalisé par le pharmacien en CDD, la titulaire, de retour de vacances, trouve en haut du sac une boite d'un antihypertenseur ne faisant pas partie des traitements prescrits pour le patient livré. patient non hypertendu)
Cette boite ne fait pas partie de la préparation informatique réalisée et ne comporte pas non plus l'écriture du pharmacien qui a noté la posologie sur toutes les boites destinée au patient.

Résultat: après une journée de congée, le pharmacien en CDD de 1 mois et demi voit la titulaire dans son bureau et est mis à pied a titre conservatoire pendant 5 jours sans qu'il lui soit donné la raison exacte ayant entrainé la décision de la titulaire de rompre le CDD. Celui-ci a donc penser pendant quelques jours avoir entrainé une hospitalisation ou la mort d'un patient. :-?
Au terme de l'entretien, celui-ci apprend la rupture du contrat pour motif de faute grave et quitte directement l'officine.

J'aimerais savoir si la faute peut être réelement considéré comme une faute grave sachant que celle-ci n'a pas atteint le patient. :#

Par ailleurs, le sac préparé était déposé dans le bac office ouvert avec un accès a tous. Le pharmacien en question ne s'explique pas l'erreur car il n'y a ni son écriture sur la boite, ni sa présence dans l'enregistrement informatique (ticket d'attente).

La faute est'elle donc également prouvable par la pharmacienne titulaire? :#
S'agit il selon vous de licenciement abusif?

Merci pour vos avis.

mouais...

C'est hyper tiré par les cheveux, rien ne prouve que ce soit le dit adjoint qui se soit trompé, au contraire, il apparait qu'il n'a pas tarifié cette boite!
ça sent la mauvaise foi à plein nez de la part de la titulaire!

Je dirais pareil.

salut,
cela ne tient pas deux secondes son histoire.
Parle lui des prud'homme, généralement ca calme ...
:paf :paf :paf

Manu

oui, je pense aussi que c'est un peu abusé.
Par contre, peut on réelement considérer cette "erreur" comme une faute grave? alors que celle-ci n'a jamais atteint le patient donc n'a entrainer aucun préjudice pour la pharmacie.

Y'a vraiment des titulaires pas nets :-?

Sans vouloir etre médisant, c'est à se demander si cette titulaire indélicate ne serait pas elle même à l'origine de cette boulette...

on ne peut pas parler d'erreur de délivrance car le remède n'a pas été délivré au patient....

Quand bien même il l'aurait été .....

le titulaire ne fait jamais d'erreur!!!!??????encore un bolos de plus dans la profession...

Contre la mauvaise foi, il n'y a qu'une solution : les prudhommes pour rupture abusive d'un CDD. Il était prévu sur combien de temps ce CDD?

le CDD était prévu pour un mois et demi pour une clause plus ou moins reçevable d'augmentation de l'activité temporaire de la pharmacie.

Faut aller aux prudhommes et la déchirer...

Et la période d'essai?

Ce problème s'est déroulé au bout de combien de jours?

période d'essai de 6jours mais le problème est survenue hors période d'essai.
En fait la titulaire ne l'a vu réelement que 3 jours car il a débuté un mercredi, congé le jeudi (pharmacienne licencié a l'essai présente), travail vendredi (sans présence de la titulaire qui préparait ses vacances) et samedi congé pour même motif je pense.

Une semaine de 40h sur 5 jours durant le congé de la titulaire et fin de période d'essaie

Retour de la titulaire le lundi, le mardi survient le problème, mercredi congé du pharmacien, jeudi matin => suspendu à titre conservatoire sans motif précis donné et convocation à un entretien...

ça pue cette histoire. A partir du moment où la boite n'a pas été tarifée et que la poche est ouverte dans le back office, je ne vois pas ce que la titulaire peut prouver.

Oui, le truc était de trouver quelqu'un dans l'urgence pour le remplacement et de le virer ensuite sans indemnités.

Elle aurait au moins pu s'arranger pour faire une période d'essai au delà de son retour.

Là si on lui cherche des poux aux prudhommes, elle risque de payer la totalité du mois et demi, les indemnités de remplacement, les indemnités de fin de contrat et des dommages et intérêt...

Il s'agit ici d'une erreur médicamenteuses ayant été interceptée avant l'administration au patient, et même avant sa dispensation. L'évènement iatrogène est ici "potentiel". De là à le qualifier de faute grave, qui plus est sans pouvoir attribuer de façon claire la faute au pharmacien, c'est complètement intenable comme motif de licenciement.

Au passage, entre la personne qui prépare l'ordonnance et celui qui la dispense, je pense que celui qui prendra le plus cher en cas d'erreur de préparation est le dispensateur. Je pense notamment aux ordonnances déposées par les patients et aux médicament promis qui sont parfois préparé et dispensés par des personnes différentes.

en fait, pour le remplaçenment de la titulaire, celle-ci a embaucher via 24/7 services une intérimaire sur 4 jours car elle voyait bien que ça allait être chaud sinon. Et puis pourquoi avoir viré une pharmacienne en période d'essai (CDI) juste avant l'arrivé du dit pharmacien? elle aurait pu la virer après? :# Elle s'est par ailleurs arrangé pour qu'ils ne se rencontrent pas.