Effectivement, proposer une rupture conventionnelle (en lui présentant la chose comme une opportunité pour elle qui ne se sent pas bien dans l'entreprise et non comme une façon de se "débarrasser d'elle") peut être une solution gagnant-gagnant... à condition qu'elle soit disposée à travailler ailleurs et qu'elle le puisse, car toutes les communes ne possèdent pas des dizaines d'officines...

Je vous souhaite en tous cas de renouer le dialogue au plus vite.
Une remarque, aussi : si elle devait rester dans l'entreprise, cela ne me semble pas forcément productif de cristalliser le ressentiment des autres employés sur cette collègue. Il ne faut pas oublier non plus que certains salariés ont tendance à toujours dire "oui, oui" au patron, surtout quand ils ne sont pas personnellement concernés par la discussion. Ca fait bien et ça ne mage pas de pain. Mais cela ne donne pas forcément leur sentiment profond.

Bon courage.

Damien.

Je suis d'accord avec cette position.

Dans une situation difficile il y a toujours des incompréhenssions, des erreurs, des maladresses de part et d'autre 8-) . La mauvaise interprétation de paroles et d'événements peut aussi être la cause de tourments.
Je suis aussi d'accord avec Damien de ne pas mêler le reste du personnel à cette histoire.
C'est vous l'employeur, et, il est légitime de demander certaines choses à vos employés. ;-) Le problême se trouve souvent sur la forme et non pas sur le fond. ;-)
Renouer le dialogue calmement ("La parole apaise la colère" Eschyle) me semble effectivement la meilleure solution. Aprés la façon d'y arriver c'est votre responsabilité de chef d'entreprise et cela ne s'apprend pas dans les livres , c'est l'intelligence "de la relation humaine" et c'est semble t-il une des qualité les plus dures à acquerrir. :-D

Mais il faut se rappeler que lorsqu'on souhaite quelque chose on y arrive toujours et on trouve les solutions qui vont avec ;-) .

jamais ,nous n'avons mélé le personnel dans c econflit ,c'est elles qui s'en sont melées toutes seules en exprimant leur ressentiment .Nous ne cherchons à monter personne l'un contre l'autre :elles constatent simplement une attitude dont les raisons ne leurs semblent pas justifiées ,ce qui nous nous renforcent dans notre attitude et nous déculpabilisent .

Voilà longtemps que je ne suis pas venus sur ce site, mais je me rend compte que les problèmes ce rencontre partout. Il y a deus ans dans notre officine nous avons eu un cas similaire, c'était une jeune diplomée pharmacie qui pour des raisons inconnues menacait l'employeur d'aller au prud'homme. Un vendredi après midi elle n'est pas venue bossée sans aucune raison, 3 jours plus tard arrêt de travail pour un mois et ainsi de suite pendant un an et demi......
Que ce soit mon employeur ou tout le personnel nous étions très remontés contre cette personne, à plusieurs reprise nous avons essayé le dialogue mais rien.
Pas de nouvelle, mon patron nous en parlait très souvent avec mepris et colère. Il ne savait pas coment faire pour la mettre dehors sans scandale.
Au bout d'un an et demi elle est revenue complètement transformée, ce n'etait plus la même personne, très dure pour elle ce retour quand au bout de 8 jour elle nous a demandé si on voulait faire une réunion pour nous expliquer ce qui lui etait arrivée. Chose que nous avons fait sauf mon boss très rancunié.
En fait elle était très déprimée et ce trouvait pendant plus d'un an dans un centre specialisé pour ce faire soignée, étand seule dans la vie personne de son entourage pour nous prévenir de ce qui ce passait. En conclusion chers pharmaciens avant de dire essayé déjà de comprendre le cas, bien sûr ca n'excuse pas tout, mais aujourd'hui nous vivons dans un monde où la vie est très dure et par toujours compréhensible, il ne faut pas tout pardonner certe mais essayons de voir clair et de bien analyser les situations de chacun.
Bon courage et j'espère que tout rentrera dans l'ordre très prochainement. :-P :-P :-P :-P

bonjour jules,
ton exemple est très intéressant, mais il soulève aussi une question je penses: faisons nous office d'asssitante sociale ou de chef d'entreprise???
Je m'expliques, je comprends bien que la personne dont tu parles a du passer par des évènements durs à surmonter je te l'accordes, mais pas de nouvelles précises pendant un an, ces arrêts à répétition lui ont "gardé son job" alors que vous avez du fonctionner avec personne en moins (et c'est dur pour des équipes parfois réduites), cela a peut être empècher quelqu'un de motivé de bosser?
Disons, que l"on peut comprendre la maladie, la dépression etc... mais pas de nouvelles, arrêt à répétition pendant un an et puis, un beau jour, "salut me revoilà, je vais mieux mais j'avais pas prévenu que ça allait pas..." c'est un peu dur à encaisser...

la réflexion de pharma 13 me semble très judicieuse .L'entreprise n'est pas un alibi qui se doit de servir de catalyseur à des problèmes personnels ou extérieurs : auquel cas ,80 % des salariés vont se retrouver en arret maladie pour harcèlement !

Je suis tout à fait ok avec vous, il est vrai que pendant un an et demi nous avons travaillé effectif réduit, nous avions vraiment du mal à accepter cette situation.
Effectivement nous ne sommes pas des assistantes sociales, cependant dans ce cas nous aurions peut-être dû ce poser des questions avant de juger, entre collègues nous avons été assez cool pour pardonner mais mon boss ne l'a toujours pas fait............
Ceci-dit vu les conditions de travail dans lequel nous bossons aucune surprise à avoir, nous sommes contentes d'avoir une personne de plus avec nous pour bosser et pour travailler le mieux possible dans la bonne entente ce qui a nos yeux est le plus important.
(voir différent chapitre dans ce forum avril mai pour se rendre compte de nos conditions de travail)

c'est un peu normal que l 'employeur soit mécontent ,moralement surtout ,car si il s'agit vraiment dans notre cas d enous accuser d'harcèlement pour servir d'alibi à une cause extérieure ....

je trouve quand meme cela un peu cavalier ,pour ne pas dire irrespectueux autant vis à vis de nous que de ses collègues.

Pourquoi ne pas remplacer la personne absente en arrêt maladie ?
le CDD ou les agences d'intérim existent aussi en pharmacie.
D'accord cela coutera un peu plus cher au final que si la personne en CDI n'avait pas été malade, et donc poursuivi normalement avec son salaire.

Au lieu de celà on préfère "travailler à effectif réduit" ce qui est mauvais pour tout le monde :
pour le reste de l'équipe dont les conditions de travail sont dégradées
pour le titulaire car certains travaux utiles à la pharmacie ne seront pas faits,
ce qui se traduira par des couts cachés notamment par du chiffre d'affaires perdu
(Ex : étant en sous-effectif on n'a pas fait une animation, qui aurait augmenté les ventes d'un rayon et fidélisé de nouveaux clients)
ce peut être aussi des pertes sur stock (pas eu le temps de voir qu'elle gamme il valait mieux conseiller vu le stock).

Si on chiffrait les couts cachés peut-être qu'on se rendrait compte qu'ils sont plus importants que le surcout d'un CDD ou intérim...

La maladie d'un salarié en CDI est un impondérable que le chef d'entreprise n'a aucun moyen de prévenir ni d'empêcher,
mais être chef d'entreprise c'est trouver les meilleurs solutions aux impondérables...
je ne pense pas que le "on reste comme cela en attendant" soit la meilleure solution, mais si c'est l'habitude de beaucoup dans la profession...

Mon conseil à Corto : passer une annonce pour un CDD se terminant au retour de la personne en arrêt maladie,
ou contacter une agence d'intérim qui se chargera du recrutement et des formalités qui ne sont pas simples il est vrai.

La dépression est vraiment une "salle maladie"

merci ,la dépression ,je connais .j'ai pas dit que c'était drole .
pour l 'anecdocte ,elle a rappelé hier suite au message que je lui avais laissé .elle m'a répondu séchement qu'après s'etre renseigné auprès de l'inspection du travail ,elle n'était pas obligée de discuter de la situation avant la reprise de son travail .Je lui ai répondu que c'était exact ,mais que peut etre ,il serait bon d'en discuter avant . grand silence et au revoir .
bon ,elle est peut etre en dépression ,mais sur et certain ,elle est en agression !

quant a embaucher quelqu'un en cdd ,je veux bien ,mais si l'autre préparatrice repousse son arret tous les quinze jours !

Dans ce cas effectivement elle pousse le bouchon un peu loin.....
Je suis préparatrice et j'ai beaucoup de mal à comprendre le système dans lequel nous travaillons, dans notre cas nous avons pardonner mais a son retour
elle avait un comportement sympa. Mais la honnêtement je trouve que la personne ce moque de toi et je le déplore malgré la défense que je peux avoir pour les
préparateurs.
Y a t'il une bonne raison pour en arriver là!!!!
As-tu eu un comportement désagréable vis à vis d'elle!!!!!!!
C'est quand même surprenant de voir cette réaction, peut-être qu'une autre personne extérieure de la phie lui donne des conseils(très mauvais à mon goût) si c'est le cas.
Et bien voilà je ne pensais pas qu'un jour je serai du côté des pharmaciens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :-P :-P :-P :-

En meme temps c'est eux qui te payent ??? non

En même temps, c'est nous qui générons le chiffre d'affaire ??? non

Il faut faire un "CDD sans terme précis" c'est prévu par le Code du Travail : ce qui déterminera la fin du CDD au lieu d'être une date, ce sera un évènement : "le retour du salarié remplacé" le délai peut être long, mais ainsi on est dans la légalité : ce n'est pas un renouvèlement de CDD (limité à un seul) c'est le même CDD qui se poursuit jusqu'au retour de la personne en arrêt maladie.

Attention cependant, la rédaction d'un CDD ce n'est pas si simple, on a vite fait de "se prendre les pieds dans le tapis" et se retrouver coincé
il faut se faire aider, au moins par le comptable voire un avocat ou l'inspection du travail (si on arrive à joindre quelqu'un de disponible, pas évident en période estivale...) peut-être votre syndicat, ou une agence d'intérim qui se chargera de toutes ces formalités et du recrutement.

Pour le reste : vous n'aller rien obtenir à vouloir discuter tant qu'elle est en arrêt maladie, et vous allez finir par vous faire accuser d'harcélement !
Tout ce qui la concerne est remis à une date indéterminée : ce sera après son retour.

Tout cela est bien agaçant, je le comprends, mais pour le moment il faut "passer à autre chose" : le CDD
sinon cela va vous pourrir l'été et vous n'arriverez à rien de bon, au contraire !

il n'y a pas à savoir qui fait qui ,qui fait quoi ,ca fait un peu" lutte des classes " ,tout ça :il y a surtout ,et peut etre ,un salarié qui sait se servir d'un système qui comme un couteau suisse mal utilisé devient une arme blanche ....

merci igor c'est un peu ce que je voulais dire mais sans jetter de l'huile sur le feu c'est le postulat de depart qui m'a fait réagir, comment travailler en pharmacie et considerer qu'il y a les pharmaciens d'un cote et le reste de L'EQUIPE de l'autre .

:b :b ok Igor je comprend ta réaction, encore faut il que les pharmaciens ce comporte comme tel( malheureusement c'est loin d'être toujours le cas) et la effectivement il n'y a pas de question à ce poser. Mais si nous regardons attentivement ce site il existe vraiment des problèmes entre pharmaciens et préparateurs et pourtant :-) "un pharmacien a besoin d'un préparateur et un préparateur a besoin d'un pharmacien" :-)
Réflexion faite, pourquoi tous ces problèmes alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Encore une fois c'est un probleme PATRON-EMPLOYE et ça n'a aucun rapport avec le diplome. Le jour le pharma n'appartiendront plus qu'aux pharmaciens les problèmes seront toujours la (et par experience certainement pire )

certes ,mais ou trouver un cdd pour lété ,j'ai fait des recherches et rien.....veulent tous trouver du taf sur la cote atlantique (je suis dans la région).
avez vous des addresses ou des contacts , agences intériméraires ,etc ...