J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de médicaments entrant dans la catégorie "Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe", et il en résulte une plus difficile gestion au comptoir.

Comment le gérez-vous ?

Un patient qui en prend un de façon chronique et a une prescription de motilium par exemple, je me pose 2 questions :
Le patient a-t-il des troubles cardiaques?
Le motilium est il en prise chronique ou ponctuelle?
Si pas d'antécédent cardiaque et prise ponctuelle du motilium alors je ne dérange pas le médecin.

Si 2 médocs à risque en prise chronique ou si antécédents cardiaques alors appel systématique du médecin

Comment on le gère ?
Facile (caricature) : à chaque fois qu'on arrive à maîtriser un médicament avec toutes les interactions, l'ANSM en refourgue un nouveau...
Il y a eu l'(es)citalopram en 2012.
Ça commençait à se tasser quand il y a eu la dompéridone.
Ça commençait à se tasser quand il y a eu l'hydroxyzine cette année.
Et entre temps les neuroleptiques.

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C'est le principe de la pharmacovigilance en fait ;) plutôt utile en terme de santé publique :)