Je vois que bixente est allé
pêcher quelques idées sur un site gauchiste colportant avec démagogie leur insignifiante thèse sur le temps de travail.
Premier péché la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires, en effet taper sur son moteur de recherche est une condition nécessaire (de nos jours) mais non suffisante pour appréhender avec beaucoup d’objectivité une notion aussi complexe que la comparabilité internationale en matière de durée de travail.
Ce qui conduit à la
leçon numéro 1 : l’ardeur et la diligence au travail.
Il appert que les biais utilisés par les amateurs gauchistes deplacedelagauche n’ont qu’un seul but colporter des idées fallacieuses qui n’ont qu’un seul but : la propagande anti-Sarko et anti-droite. Mais il reste que malgré leurs vains efforts les chiffres sont têtus. En effet à cause d’un autre péché celui de l’orgueil, ils en oublie de présenter ce que toute bonne étude doit comporter , à savoir :
- sources bibliographiques complètes pour vérifier l’exactitude des données
- définitions et méthodologie
- tableaux statistiques complets pour éviter de sortir un exemple de tout contexte.
D’où leçon numéro 2 : l’humilité.
Voila donc le délit dans toute sa splendeur : en effet eurostat publie une étude (EFT : Enquêtes sur les Forces du Travail ) régulièrement :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page?_pageid=1996,45323734&_dad=portal&_schema=PORTAL&screen=welcomeref&open=/C/C4/C41&language=fr&product=Yearlies_new_population&root=Yearlies_new_population&scrollto=206
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page?_pageid=1996,39140985&_dad=portal&_schema=PORTAL&screen=detailref&language=fr&product=Yearlies_new_population&root=Yearlies_new_population/C/C4/C41/tps00071
Pour la comprendre il est nécessaire de connaître la définition suivante :
Le nombre moyen d'heures correspond au nombre d'heures normalement travaillées par la personne. Ce chiffre inclut les heures supplémentaires, rémunérées ou non, normalement effectuées par la personne. Il ne comprend pas la durée du trajet entre le domicile et le lieu de travail ni la pause déjeuner (généralement prise à midi). Une distinction est faite entre le travail à temps plein et le travail à temps partiel en fonction de la réponse spontanée donnée par la personne interrogée. Celle-ci à été définie par la 10 eme Conférence internationale des statisticiens du Travail, elle exclut les heures rémunérées mais non effectuées comme les congé annuels, les absences pour maladie et les jours fériés. ( P14 :
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/DE60.pdf)
Voici donc dévoilée la perfidie et l’habile manipulation et en même temps
le troisième péché : la gourmandise ( ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, qui implique vraiment l'idée de démesure et d'aveuglement qui ne sont pas contenus dans le mot gourmandise).
Ce qui amène naturellement à la
leçon numéro 3 : modération et la tempérance.
Mais dans quel but ? La luxure et l’oisiveté,
péché numéro 4 , la justification de la baisse conventionnelle du temps de travail , autrement dit des 35H, argumentation qui repose sur le postulat d’un volume de travail fixe à partager plus ou moins largement au sein de la population adulte – ce qu’on appelle la « lump of labour fallacy » ou Sophisme d'une masse fixe de travail. La principale raison de ce scepticisme face à la thèse du partage du temps de travail tient à ce que de nombreux pays, les Etats-Unis notamment, réussissent à allier un nombre élevé d’heures ouvrées par travailleur et une bonne tenue de l’emploi.
D’où le précepte et
leçon numéro 4 : de chasteté et de travail.
Cinquième péché : l’avarice d’information qui conduit à la désinformation sur le chômage :
On arrive donc à la générosité,
lecon numéro 5, dans l’explication qui conduit à l’information la vraie :
Le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) comptabilise les personnes qui sont simultanément : sans travail, à la recherche d'un emploi (salarié ou non salarié), et disponible pour travailler.
Certains demandeurs d'emploi inscrits à l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) ne sont pas des chômeurs au sens du BIT, parce qu'ils ont travaillé un peu (pratique d'une « activité réduite ») ou parce qu'ils ne sont pas immédiatement disponibles, en raison d'une formation par exemple. A l'inverse, certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à l'ANPE, parce qu'ils n'en ont pas fait la démarche.
Le chômage au sens du BIT est estimé à partir d'enquêtes auprès des personnes.
Cette définition harmonisée au niveau international rend les comparaisons plus faciles que les statistiques administratives sur les demandeurs d'emploi, qui sont sensibles aux règles institutionnelles et de gestion mais ces comparaisons ne sont pas immédiates parce que l'application de la définition du BIT nécessite des interprétations.
Ainsi, au niveau européen (Eurostat), comme en France, pour être considéré comme « sans travail », il ne faut avoir eu aucune activité d'au moins une heure au cours d'une semaine de référence.
Pour prouver sa « recherche d'un emploi », il faut avoir fait des démarches spécifiques, comme avoir lu des petites annonces, contacté un employeur, passé un entretien, etc. L'inscription ou le renouvellement de son inscription à l'ANPE fait partie des démarches de recherche d'emploi selon l'interprétation française mais pas selon l'interprétation d'Eurostat. De ce fait, le chômage au sens du BIT publié en France par l'INSEE diffère de celui qu'estime Eurostat pour les comparaisons européennes.
Ainsi si on regarde le taux de chomage en détaillant les catégories : la baisse concerne toutes les catégories , donc peut importe ce que l’on se fixe comme définition.
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Pi_1007_internet.pdf
La colère ,
péché numéro 6 , Bixente , et la volonté d’avoir à tout prix le dernier mot , mais non je rappelle (une dernière fois, j’en ai marre de parler latin à des ânes….....................je plaisante bien sur)
Les comparaisons internationales en matière de durée du travail sont complexes du fait d'une grande diversité législative et institutionnelle sur le temps de travail entre les pays. Malgré une tentative d'harmonisation par l'Organisation Internationale du Travail des concepts de durée du travail et des modes de collecte, il existe différentes méthodes pour calculer la durée du travail, les calculs sur une base annuelle et non hebdomadaire étant de plus en plus courants. La série statistique de durée annuelle effective du travail publiée annuellement par l'OCDE est la plus connue. La Dares a fait mener une étude méthodologique de calcul d'une durée annuelle effective à partir de la source relativement homogène que constituent les enquêtes sur les forces de travail.
Il existe désormais un consensus sur le fait que le concept le plus pertinent pour les comparaisons internationales est le nombre d'heures effectives de travail sur l'année par salarié en emploi.
Leçon numéro 6 : Don't worry be happy
.
Le dernier péché est illustré par la remarque de Poussin ,
l’envie ou le besoin organique qu’il désire satisfaire à travers ses nombreux posts politiques, celui de déblatérer ses insultes et ses imbécillités sur Sarko.
Enfin
leçon numéro 7 : - la charité- par le dévouement et l’acharnement à une cause juste : l’information sans ambages et à la portée de tous et pour tous .
Bonne nuit!