Index du forum »»  Le café du commerce »» Le Président (absolu) de la République a blablaté longuement hier soir...

Le Président (absolu) de la République a blablaté longuement hier soir...#5324

24Contributeur(s)
Bixente64ManagerMEDICINApharmaceuticzamaievNouchkaWhoopspoussin_arverneAntoine_pharmaSB69mandynloulou77SANDYonechemistdragibusElGringoconceptionsomikoaidecreationofficinepiou-pioudraguipharmantidryramses2Pomme
4 Modérateur(s)
ManagerzamaievBixente64bultus
Bixente64 Bixente64icon_post
PARIS (AFP) -

72% des Français se disent mécontents du bilan de Nicolas Sarkozy, contre 28% qui s'affirment satisfaits, un an après son élection à la présidence de la République le 6 mai 2007, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match à paraître jeudi.

Le chef de l'Etat fait beaucoup moins bien que son prédécesseur à l'Elysée Jacques Chirac qui, en avril 2003, un an après sa réélection, recueillait 58% de jugements positifs sur son action.

Les Français ne sont en outre que 35% à considérer que Nicolas Sarkozy a tenu, durant l'année écoulée, les engagements qu'il avait pris durant sa campagne présidentielle, 65% étant d'un avis inverse.

La façon de présider du chef de l'Etat n'est jugée meilleure que celle de ses prédécesseurs que par 17% de Français (et seulement 42% des sympathisants UMP), 35% la trouvant "moins bonne" et 48% "ni meilleure ni moins bonne".

Quant à son projet pour la France, s'il est jugé "ambitieux" par 62%, 50% l'estiment "peu crédible", tandis que 40% pensent qu'il "va dans la bonne direction" et qu'il est "clair".

Ce jugement sévère se double d'un fort pessimisme pour l'avenir, notamment sur le plan économique. 6% seulement pensent que la situation économique s'est plutôt améliorée durant la première année de mandat de Nicolas Sarkozy, contre 48% qui considèrent qu'elle s'est détériorée et 46% qu'elle n'a pas changé.

En outre, la mise en place d'un plan de rigueur est jugée inéluctable par 80% des personnes interrogées, contre 19% d'un avis opposé.

Un an après son élection, 58% des Français disent ne pas faire confiance au président pour "mettre en place les réformes nécessaires" contre 42% qui lui font toujours confiance.

En matière de lutte contre l'inflation ou de pouvoir d'achat, la politique de M. Sarkozy n'est jugée positivement que par respectivement 10 et 15% de Français. Pour 53%, les mesures mises en place depuis un an ont "plutôt détérioré" leur pouvoir d'achat. 3% pensent qu'elles l'ont "plutôt amélioré" et 44% qu'elles n'ont rien changé.

Interrogés sur 11 mesures prises depuis un an, les sondés ont pourtant un avis positif sur 10 d'entre elles comme la baisse des cautions locatives, le service minimum dans les transports publics, la défiscalisation des heures supplémentaires, le traité simplifié sur l'Europe ou même le bouclier fiscal. Seule la réforme de la carte judiciaire suscite un jugement négatif majoritaire.

De même, la politique internationale de la France est jugée plutôt positivement, à l'exception de l'engagement supplémentaire de la France en Afghanistan, clairement rejeté à 81%.

Enfin si 80% estiment qu'il a "trop parlé" de sa vie privée au cours des premiers mois de son quinquennat, 64% considèrent que ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 avril auprès d'un échantillon national de 956 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée à la Commission des sondages.


Joyeux anniversaire, petit machin tout remuant...

Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Bixente64 Bixente64icon_post
"Je l'ai trouvé plutôt bon sur le fond. Mais je vais lui offrir le bouquin de Finkielkraut "L'Ingratitude". Il faut assumer notre héritage! Il a beaucoup d'atouts, il n'est pas obligé de dire du mal des autres", a jugé Hervé Mariton.

"Il a été assez agressif", pour l'ancienne ministre Catherine Vautrin. "On ne va pas se raconter le film des élections pendant 15 ans! Ce qui importe, c'est ce qu'on fait maintenant!"

"Il a fait une charge très importante contre la presse en disant que dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition", a relaté l'ex-ministre Marie-Anne Montchamp.

"Son message, c'était en gros: "je ne suis pas aidé par la presse". C'est classique en période de difficultés", selon un autre participant.

"Chirac et la presse en ont pris plein la gueule", résume le villepiniste Jean-Pierre Grand.



Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Bixente64 Bixente64icon_post
Le soir même, le député villepiniste Jean-Pierre Grand dénonçait un "réquisitoire" de Nicolas Sarkozy contre Jacques Chirac. "Rappeler qu'il avait été élu dès la première fois et que Jacques Chirac avait été élu bout de vingt ans, on n'a pas trouvé ça de la plus grande élégance", a-t-il déploré sur France-Info. L'action de l'ancien président, "il l'a tournée en dérision et ça c'est pénible, c'est pénible".

"Nicolas Sarkozy a envoyé des piques à ses prédécesseurs qui n'étaient pas utiles. Pour faire en sorte qu'on pense du bien de vous, il n'est pas indispensable de dire du mal des autres", a déploré quant à lui le député UMP de la Drôme Hervé Mariton, interrogé jeudi sur Canal+.

"Nicolas Sarkozy a souligné combien Jacques Chirac ou d'autres de ses prédécesseurs avaient parfois eu des majorités un peu 'ric-rac'. Il l'a dit sur (le général) de Gaulle" au sujet des législatives de 1967, a-t-il précisé.

Dans son édition datée de jeudi, "Le Parisien-Aujourd'hui en France" dénonce par ailleurs les attaques contre la presse auxquelles se serait livré le chef de l'Etat lors de cette réunion, des "propos parfaitement infondés" selon le quotidien. Le chef de l'Etat aurait accusé la presse de ne pas avoir donné assez d'écho à la condamnation de Ségolène Royal en avril par la cour d'appel de Rennes à régler plusieurs mois de salaires impayés à deux anciennes attachées parlementaires. Nicolas Sarkozy aurait également mis en cause "L'Express", "Marianne", l'AFP et le "Journal du Dimanche".

Dans un communiqué, le porte-parole du Parti socialiste Julien Dray dénonce "une dérive préoccupante". "On n'attend pas d'un chef d'Etat qu'il réduise son discours et son analyse politique à une chicaya de basse-cour contre son prédécesseur et contre son adversaire à la dernière élection, ni qu'il se livre à une série d'accusations destabilisatrices à l'égard de la presse de son pays, dont il a pourtant usé et abusé quand cela l'arrangeait".

Ségolène Royal a également décidé de contre-attaquer, en portant plainte contre l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui avait accusé l'ex-candidate socialiste à la présidentielle Mme Royal de "délinquance sociale" le 14 avril. "Ces qualificatifs sont diffamatoires et utilisés avec l'évidente intention de nuire. Le doyen des juges d'instruction sera saisi dans les jours qui viennent d'une plainte avec constitution de partie civile", a annoncé jeudi son avocat Me Jean-Pierre Mignard dans un communiqué.

"Il est manifeste, après les propos du président de la République, qu'il s'agit d'une communication coordonnée et hostile", a-t-il dit à l'AP. Sur le fond de l'affaire, "les anciennes assistantes vont être réglées intégralement", mais "nous allons former un nouveau pourvoi en cassation", a-t-il affirmé. Les partisans de M. Sarkozy "font dire aux juges ce qu'ils n'ont pas dit". Dès lors, "nous allons redonner la parole aux juges". AP

http://fr.news.yahoo.com/ap/20080508/tfr-sarkozy-ump-chirac-71c19f3.html

Il part en sucette le nain...
"J'ai changé" dit-il, du haut de ses petites talonettes...
Z'avez vu ma gonzesse comment elle est bonne ?
Z'avez vu l'ancien président comme il est plouc ?

Finira pas son mandat le petit... Finira pas son mandat...
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
ElGringo ElGringoicon_post
la France qui se lève tôt ... ;-)

http://www.dailymotion.com/video/x5kio1_sarkozy-a-rungis-carla-ma-dit_news


Message édité par : ElGringo / 27-05-2008 16:02

Bixente64 Bixente64icon_post
Je crois qu'il a longuement fréquenté la France qui se couche tard durant cette première année pour venir un peu visiter (comme on se rend au musée) la partie de celle qui oeuvre tôt...

Bixente (La Rochelle pour aujourd'hui)
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Whoops Whoopsicon_post
Quelqu'un a la vidéo de l'esquive de la partie "Poissonnerie" ("euh, tu veux un café, Carla ?") ? :-)
ramses2 ramses2icon_post
http://www.dailymotion.com/video/x4kdbf_royal-fountaine_news


Je ne sais pas trop si c'est sa place, mais c'est trop bien!
Pomme Pommeicon_post
Typique de cette dame :ce n'est pas une république qu'elle veut mais un royaume!!
Bixente64 Bixente64icon_post
Sarkozy, ce grand malade

Pour le directeur adjoint d’El País, le président français “se vautre dans l’exhibitionnisme” et “rabaisse la République au niveau de Monaco”. Une charge violente contre un Sarkozy atteint d’une “incurable hypertrophie de l’ego”.

Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper­dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. La situation n’a rien d’inédit : Pompidou et Mitterrand étaient déjà des présidents malades et diminués. Le premier est même mort avant la fin de son mandat. Quant à Chirac, il fut un obstacle paralysant pendant une bonne partie de sa présidence. La maladie dont souffre Sarkozy n’a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand, mais elle touche un organe vital s’il en est : l’ego. Celui du président est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable.
Plus on s’approche du 9 mars, date du premier tour des élections municipales, plus la nervosité des candidats du parti présidentiel augmente et plus on redoute les interventions de Sarkozy, susceptibles de faire perdre des voix à l’UMP. Le parti du chef de l’Etat est divisé à cause de tensions qu’il a lui-même créées. Le traitement qu’il a infligé en public aux uns et aux autres, y compris à certains de ses collaborateurs les plus proches, est digne du comportement d’un monarque bilieux et capricieux avec ses laquais. Même son actuelle impopularité est extravagante : elle ne s’explique pas par un train de réformes puisque ces dernières sont encore largement inappliquées. Elle s’explique uniquement par son comportement public.

Un triomphe de sultan, seigneur en son sérail

Le trône qu’occupe Nicolas Sarkozy a été imaginé par de Gaulle pour lui permettre d’être le troisième larron d’un monde bipolaire. Le président français voulait être un fier contrepoids occidental dans l’affrontement entre Washington et Moscou. Or Sarkozy, arrière-petit-fils libéral et proaméricain de De Gaulle (après le petit-fils, Chirac, et le fils, Pompidou), s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme.
C’est sur trois points précis qu’est venu se briser le personnage : l’économie, qui n’a pas enregistré la moindre amélioration depuis son arrivée ; son idéologie plus néocons, voire “théocons”, que gaulliste – en témoignent des prises de position sur la laïcité contraires à la culture de la République ; et sa vie privée, étalée dans les médias. En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d’achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : “Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?” En monarque philosophe, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture son affinité intellectuelle avec le pape. Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Le voilà fasciné par son propre pouvoir de séduction, son goût exquis et sa désinvolture. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco.

Lluís Bassets
El País


Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Bixente64 Bixente64icon_post
antidry antidryicon_post
:=! :=! :=!


Et dire que le pire est devant Nous ...

A deseperer de la nature humaine :paf :-(
zamaiev zamaievicon_post




Bixente64 Bixente64icon_post
C'était le mec qui était chargé de surveiller les bourses mondiales et contrôler la qualité des flux ?
zamaiev zamaievicon_post
Nan !
Tout le monde cherche des responsables à la crise , et bien moi j'ai trouvé le coupable.
Oui car intellectuellement c'est toujours plus satisfaisant d'avoir un coupable que des responsables.
Whoops Whoopsicon_post
Dis donc, Jo c'est le plus petit des Dalton et il est toujours tout énervé (et très méchant). Tu serais pas en train de nous glisser un message subliminal subversif, des fois ? ;-)

Message édité par : Whoops / 27-09-2008 23:25

zamaiev zamaievicon_post

;-)
Bixente64 Bixente64icon_post
ElGringo ElGringoicon_post

King of the demi décade
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 03-11-2008 09:26

Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 644 136 120

  • Nb. de membres 15 798
  • Nb. d'articles 379
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques