Je vous livre mon point de vue de préparateur engagé pour la revalorisation du rôle et de la formation de notre profession.
Aujourd'hui le code de la santé publique ne nous autorise, nous préparateurs, qu'à la délivrance sous contrôle effectif. C'est à dire dans les grandes lignes ce que vous préconisez pour l'occupation de non diplômés.
Je sais bien que si vous, courageusement, vous acceptez de vous en ouvrir, vous n'êtes pas l'exception qui confirme la règle.
Je sais aussi que la délivrance par des préparateurs sous contrôle effectif n'est ni réel, ni réaliste, ni 100% utile.
Il serait plus intéressant à mon sens de réfléchir aux actes de délivrance qui méritent l'expertise d'un pharmacien de celles qui pourrait être confiés à un préparateur bien formé. Je propose de débattre de ce sujet sur le forum privé entre pharmaciens et préparateurs sans tabou.
Pour en revenir à la question initiale : que peut-on faire lorsque dans une reprise la proportion de non diplômés est démesurée?
Ce que je vais dire est facile :
1/refuser d'acheter dans ces conditions.
2/si malgré tout j'accepte les conditions du vendeur, assumer.
Alors assumer c'est quoi?
C'est ouvrir le dialogue, chercher des solutions humainement compatibles (reclassement, réaffectation, aide à la recherche d'emploi, formation, transaction financière, etc.)
Il est bien évident que rares sont les officines ayant besoin de 3 non-diplômés.
Les métiers non règlementés possibles ==>
http://www.pharmechange.com/sections.php?op=viewarticle&artid=45
et ==>
http://www.pharmechange.com/sections.php?op=viewarticle&artid=47