Les temps ne sont plus à l’augmentation du CA !!!
… mes des solutions existent pour sauver ce secteur
Les effectifs de l'industrie du médicament déclinent
Selon une étude du cabinet Arthur D. Little, le secteur perdra, en dix ans, entre 5 000 et 41 000 emplois.
Peut-on freiner le déclin de l'industrie pharmaceutique en France ? Le secteur perd 1 % à 1,5 % de ses effectifs chaque année depuis 2008, a indiqué hier le Leem, syndicat des fabricants de médicaments. Et ce n'est pas fini. Entre 2010 et 2020, 41 000 emplois pourraient disparaître dans l'industrie du médicament, des traitements vétérinaires, des dispositif médicaux et du diagnostic, pronostique une étude du cabinet Arthur D. Little. Le déclin pourrait toutefois être limité à un peu plus de 5 000 emplois sur la décennie si l'industrie et les autorités optent pour un scénario « volontariste » . Dans ce cas, le secteur compterait encore quelque 167 000 salariés en 2020. Et seule l'industrie du médicament à usage humain serait en recul. Les médicaments vétérinaires, les dispositifs médicaux (16 000 employés) et le diagnostic in vitro verraient, à l'inverse, leurs effectifs progresser.
Le scénario « volontariste » passe par des efforts de rationalisation et d'externalisation des activités, dans la production notamment. Il faut par ailleurs développer de nouvelles compétences, décloisonner les formations médicales et renforcer la formation continue, proposent le Leem et le cabinet Arthur D.Little. Dans le métier de la promotion médicale, qui comptait 24 000 commerciaux en 2005 et seulement 16 000 en 2012, des passerelles d'évolution devrait permettre aux visiteurs médicaux d'accéder à de nouveaux métiers, tel qu'infirmier, estime Frédéric Thomas, directeur du pôle santé chez Arthur D. Little.
27 plans sociaux en 2012
Après avoir été créateur d'emplois pendant des décennies, le secteur multiplie les plans de suppressions d'effectifs depuis quelques années. En 2012, 27 plans sociaux (PSE) ont été lancés, qui devraient aboutir en 18 à 30 mois, souligne le Leem. Après les grands laboratoires, en 2013, ce sont les groupes pharmaceutiques de taille moyenne qui devraient, à leur tour, ouvrir de nouveaux plans, prévoit Philippe Lamoureux.
Pour l'avenir, l'industrie pharmaceutique française doit mieux se positionner sur les médicaments issus des biotechnologies et sur les produits associés, tels que les biomarqueurs. Des efforts d'investissement, en recherche et en production, doivent viser en particulier le cancer, les maladies rares et infectieuses, où la recherche française est en pointe. Le marché mondial des biomédicaments affichait une croissance de 13 % par an ces dernières années mais « les emplois liés aux biotechs de nouvelle génération sont plutôt créés hors de France » , observe, en effet, le Leem. Cela ne doit toutefois pas être le seul terrain de bataille, estime Philippe Lamoureux. « Il y a aussi un potentiel de production pour les médicaments chimiques, qu'il s'agisse d'automédication ou de génériques, en croissance de 10 % par an » , a-t-il rappelé.
Les ventes de génériques ont d'ailleurs augmenté de 9,5 % en volume en 2012, ce qui marque une reprise de la production après la baisse de 2011, a annoncé le Gemme, fédération des fabricants de génériques. Cette croissance résulte « essentiellement » de la remontée, à 83,7 % début janvier, du taux de substitution entre médicaments de marque et génériques.
Le Figaro.
Bon on est tous d’accord pour dire que la reconversion des délégués en infirmière relève plus du calembour de carabin que de la solution réaliste … mais le reste est assez vrai !
Messieurs les décideurs, faites que la France ne fasse pas la même erreur que l’Allemagne et ne tue la poule aux œufs d’or !
Messieurs les politiques, l’officine c’est potentiellement 15000 postes en moins en 10 ans… à ajouter aux 40 000 de l’industrie… réagissez avant qu’il ne soit trop tard !!!
XoXo
