Je vous rappele quand même que la moyenne nationale est à 1,4 m.
Après faut regarder ce qui est rentable ou non.

pas d'accord

Un paramètre clé sur les petites officines : les horaires d’ouverture. Si tu es ouvert 40h et que tu peux te verser 4000€, ça va c’est vivable. Si tu es ouvert 70h là c’est la loose, soit tu bosses comme un chien, soit tu embauches et du coup tu gagnes beaucoup moins.

Tu parles en IR ou IS ?

En IS d'après ce que j'ai compris, mon "salaire" a déjà été prélevé quand on arrive à l'EBE, non ? Du coup tu n'a pas 240 000 mais moins.

Et sur l'EBE on enlève les impôts et avec ce qu'il reste on rembourse l'emprunt, enfin c'est ma compréhension du schmilblick ;-)

ne t'inquiete pas , à l'ir comme à l'is , ton banquier saura lire ton bilan pour savoir combien d'argent tu peux lui cracher.....

disons ici que l'EBE c'est l'argent restant une fois stock loyers factures et salaires payés( cotisations sociales inclues ) avant les prélevements du titulaire...

patageul , c'est une estimation en gros! il faut bien sur étudier chaque officine au cas par cas....
cela ne change rien au fait qu'il reste bien peut pour payer un pret...

Merci pour vos nombreuses réponses,
je constate que bcp dénigrent tout de même les petites officines, qui je pense ont encore de beaux jours devant elles pour certaines.
Après je parle bien-sure de pharmacie plutôt en rural, de préférence seule au village, amplitude horaire inf à 45h et cerise sur la gâteau si elle est en ZRR !!!
J'ai déjà vue quelques bilans, et la rentabilité est vraiment présente avec d'excellents EBE dépassant les 20% desfois!!

Question revente c'est une autre chose, on ne sait pas dans 10 ans qu'elle sera leur valeur, donc prix d'achat inf à 50% obligé.
On capitalise moins qu'une grosse c'est certain, mais on peut se verser un salaire plus que correct et ainsi capitaliser d'une manière différente.

Mais il ne faut pas oublier que nombreux pharmaciens ont débutés sur ce type d'affaire avant de s'installer sur de plus grosses boutiques.

Ne vous inquiétez pas les petits...... les gros vont se bouffer entre eux:
Ils veulent par exemple des paris pharma à tout va, d autres ( après Monge sur Paris) se développent ailleurs, qu est ce qui va se passer: ils se mangent entre eux c est tout et pour nous ça changera rien.
Ans mon département (77) : pourquoi lafayette ne peut pas cartonner : impossible .... parce que le’ marche du discount est déjà capté depuis belle lurette par Roissy. C est aussi simple que ça.
Donc faites moi confiance il y a de’ l’avenir pour’les Petits, pro du médicament

Tout à fait d'accord avec toi, loulou77, il va falloir s'habituer à la présence des discounter, mais je pense que ça ne va pas changer grand chose pour les petites officines qui sauront ( et qui savent déjà, pour certaines ) adopter une stratégie.

+1 avec loulou


juste il faut faire un plan de carrière ou de retraite avec une vente proche du zero euros

Ce qui me désole aujourd’hui: c est le mauvais choix effectié par quelques jeunes diplômés qui plutôt que de s investir dans une structure moyenne préfèrent être gérant des fonds de pension qui achètent des boites à 3, 4, 6 millions pour un salaire équivalent au taux 600, sans pouvoir récupérer de pécules à la sortie, juste être dans le paraître, au motif que tu ne prends aucun risque, chose que vous retrouvez dans les écoles de commerce où de jeunes diplômés travaillent pour Dior, lvmh etc en étant pressurisés, juste le paraître.
Pour moi ja jeunesse se trompe de voie, ce n’est que mon avis .

Oui,Loulou ,pas faux ! mais les jeunes pharmaciens raisonnent pour beaucoup comme les jeunes médecins : installation groupée ! temps libre , grosse structure .
Nous sommes d'accord ,des pharmacies à 1 M € en ZRR sont souvent plus rentables !
sauf que l'idée du tissu officinal s'oriente indéniablement vers des structures à 3 M € ,même si je le déplore moi même !
la jeunesse suit un mouvement qu'on leur dit de "prendre " .....et beaucoup le prenne.
j'ai actuellement des dossiers avoisinant le million d'euros qui ne demandent qu'à fructifier par l'investissement du titulaire .Le dire est une chose ,leur faire comprendre une autre dans la "réalité statistique" de l'évolution du monde de la pharmacie .

Bonjour,
Ces échanges sont très intéressants pour une étudiante comme moi :)
Je vois que vous avez l'air d'avoir de l'expérience, sauriez-vous me dire comment se répartit le marché de la pharmacie justement entre les petites, les moyennes et les grosses pharmacies? A partir de quel chiffre d'affaires on considère une "grosse" pharmacie?

Et bien je pense que c’est un peu comme les mecs avec leur voiture.
Certains pensent en avoir une grosse jusqu’à ce qu’ils en voient une plus énorme dans le garage du voisin.
« Une grosse pharmacie » étant une notion très subjective et donc personnelle, on pourrait peut être s’accorder sur le fait que la boutique est grosse quand elle est supérieure en chiffre d’affaire à la moyenne nationale, soit 1,2M€ il me semble.
Mais est ce qu’il est préférable d’avoir un monstre de 10M€ à 10% de marge ou 2M€ à 35%?

Plutôt 1,5 million la moyenne.

bien dit, pas mieux

c'etait le glorieux temps des remises a 80% sur les generiques
et j'avais tres peut de charges