Petites considérations :

- Les investisseurs chercheront la plupart du temps à voir leur investissement rentabilisé (normal hein), donc ne pas trop s'attendre à autre chose de ce côté.
- Depuis que je travaille, j'entends dire qu'il faut attendre. Alors effectivement, c'est toujours une possibilité... Maintenant, si j'avais attendu pour ma part, éh bien 2 ans après m'être lancé ce que je me dis c'est : "qu'est-ce que j'aurai perdu..." En plus savoir si la situation va évoluer favorablement ou non pour ceux qui veulent se lancer... Ce qui est certain c'est que pour le moment, je n'ai que rarement vu des évolutions positives (mis à part des taux d'intérêts très bas il n'y a pas si longtemps, qui pourraient revenir), aucune en tout cas propre à la profession (les officines de faible CA ayant toujours moins coûté, même si elles sont peut-être plus nombreuses aujourd'hui à se vendre peu chères (?).
- Concernant les transactionnaires, comme déjà dit : y en a des bons et des mauvais et selon le coin c'est jamais les mêmes. Ce qui est sûr c'est qu'ils peuvent te faciliter l'accession à de plus nombreux dossiers et ce qui est tout aussi sûr c'est qu'ils vont te coûter chers. Maintenant, ça arrive que ça en vaille la peine.
- Quand on n'a pas d'argent, c'est l'association ou l'officine peu courrue et donc pas chère. Mais pas seulement pas chère : il faut aussi qu'elle tourne. Comme tu as pu le voir, l'association peut avoir comme désagrément de te faire travailler avec quelqu'un qui n'a pas les mêmes aspirations que toi. La meilleure chose qui pourrait t'arriver serait de trouver un adjoint dans ton cas que tu aurais pu connaître au cours de ton travail (voire de tes études ?). Ca restera toujours plus ou moins de l'aléatoire, sinon. L'officine peu courrue a ses propres inconvénients : elle est peu courrue. ;-) Pour ma part, j'ai opté pour la seconde option.

Sinon, les questions que tu te poses, pas mal de monde se les sont déjà posé sur ce forum et beaucoup de conversations ont tourné autour de cet épineux sujet.

Bonjour,

je cherche également à m'installer, et comme toi je me suis posée la question de l'association.
Pas trouvé d'associé, alors j'ai cherché un investisseur...honnête...une personne qui souhaite vraiment permettre à un jeune de s'installer.
Je pense avoir trouver la bonne personne, enfin je l'espère.

Recherche de pharmacie: difficile de passer outre les cabinets de transaction qui détiennent une bonne partie des affaires.
Un cabinet m'a proposé en exclusivité une pharmacie qui m'intéresse +++
On a fait une proposition de prix, on attend une réponse....

je me demande aujourd'hui si ce n'est pas le négociateur qui incite le vendeur à vendre car il sait que je suis acheteur de cette officine.
Je pense que le vendeur n'est pas vraiment vendeur... a suivre....

Questions répartition des parts, j'ai demandé à avoir au mini 60% des parts.
On a fait une étude prévisionnelle, ça passe difficilement avec mon apport.
Mon investisseur me propose de me prêter de l'argent au taux de l'emprunt que l'on arrivera à avoir si ça se fait. Est ce une bonne solution?
La pharmacie fait 1,7 M€
Si on est deux associés avec peu d'apport, on ne l'aura pas.
Alors, avoir un investisseur va peut être me permettre d'accéder à cette affaire.
Pharmacie à redynamiser++++ Elle a un énorme potentiel.

Affaire à suivre....

Un peu dans la même situation que toi 29 ans apport insuffisant pour viser une officine moyenne. Pouqoi pas en association... SI tu recherche en Picardie.
--> MP

Salut,

juste un petit bémol par rapport aux petites boites qui souffrent...
Ce ne sont pas forcément les petites boites qui souffrent (CA<1 m€) mais les plus endettées.

Les gros CA confèrent effectivement un confort d'exploitation et de bons revenus, mais l'endettement est tel qu'en cas de ralentissement ou chute de CA, cela peut avoir des conséquences catastrophiques à cause de différents facteurs: train de vie du titulaire, frais de personnel, stock pharaonique, travaux, la banque ne suit plus...

Vaut mieux un ptit chez moi qu'une grande coloc' parfois!

ERNAM

J'ai trouvé mon investisseur par l'intermédiaire de pharmaciens titulaires chez qui je suis passée.
Et puis de fil en aiguille, on a discuté de leur projet à eux : pharma déjà remboursé, installé depuis 18 ans et pas envi de vendre pour acheter une plus grosse car ne souhaite pas déménager.
Voilà comment ça s'est fait.
De mon côté, j'ai bientôt 28 ans, je suis dynamique mais j'ai peu d'apport...
Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les transactionnaires, surtout que le mien n'est même pas cap de faire une étude prévisionnelle à l'IS...
Bref, obligé de passer par un expert comptable.
Donc il ne nous sert pas à grd chose si ce n'est nous faire connaitre l'affaire.
Mais bon, là, ça traine un peu, j'aime pas ça.

A bientôt

Juste pour dire que de toutes façons, il faut toujours faire faire son prévisionnel par quelqu'un d'autre qu'un transactionnaire. Les prévisionnels qu'ils font peuvent donner une indication parfois tout à fait valable, mais pour être certain d'avoir quelque chose de fiable, il vaut mieux se fier à des personnes qui n'ont pas d'intérêt particulier à ce qu'on achète.

Salut PoLoGwADa,

La région parisienne (sud de l'Essonne ou Seine et Marne) ne te dérange t'elle pas ? c'est plutot campagnard, mais une pharmacie de 1.5M à 2M€ dans une petite ville peut valoir le coup.....

Je cherche à m'associer car je n'ai pas beaucoup d'apport (j'ai investi dans la maison et la voiture en l'espace d'un an) et je souhaite conserver une vie de famille....

Sais tu l'apport conjoint qu'il faut pour une pharmacie de cette taille ?

Je préfère une pharmacie de ce CA car à 2 titulaires ca me semble être le minimum...
De plus la titulaire avec laquelle je travaille actuellement passe déjà des commandes groupées avec son ancienne titulaire et une autre pharmacie et profite de remises parfois incroyables de la part des labos (en pourcentage ou en terme d'unités gratuites)....alors pourquoi pas s'y joindre : plus on est de fous ! C'est ce qu'il faut faire actuellement, si on veut s'affranchir d'un groupement.

PS : je suis un homme, j'ai 31 ans et 7 ans1/2 d'expérience

Gnoutos

Damien, homme, 31 ans aussi et 7 ans 1/2 d'expérience aussi.
Je cherche moi aussi à m'installer.
Et moi non plus, je n'ai pas hérité d'une grosse fortune.

Je viens de lire ici les posts de plusieurs consoeurs et confrères qui veulent s'installer mais n'en ont pas les moyens. C'est malheurseusement une maladie assez courante dans notre profession. Certains choisissent l'option SEL. Il est vrai que ça peut paraître tentant pour accéder à l'inaccessible.
C'est malheureusement aussi ce qui nous tue :
- cela permet aux titulaires de continuer à vendre leurs officines à des prix prohibitifs.
- cela permet à d'autres titulaires déjà installés de s'accaparer en plus une partie du capital qui, avant l'ère des SEL, serait naturellement revenu à un adjoint.

Alors, individuellement, cela peut être la solution pour certains adjoints. Mais collectivement, cela a quelque chose à voir avec de la trahison.

Damien.

Cela intéresse également beaucoup les banques qui sont sur les startings blocks et qui se précipiteront dès que l'ouverture du capital se fera...
enfin.., sur les grosses structures....
Beaucoup d'acteurs affairistes ont interet à ce que se mettent en place des Sel et non des SCN ou des SARL...on se moque bien des conséquences d'une sortie de SEL pour un adjoint qui se sera laissé tenter par l'aventure...Essayez de sortir d'une SEL au bout de 8 ans...Le cout fiscal neutralise l'interet qu'a représenté la SEL pendant ce temps là..Or il parait légitime de ne pas s'en tenir à une seule officine pour l'exercice une fois qu'on a gouté à l'installation.

moi titulaire d'une micro pharmacie ( 450 000 euros Ca ) , 50 ans , ne peux vendre qu'a quecun ayant une possibilité de transfert , et des fonds pour retenir un local...alors si vous etes jeune , avez un peu d'apport pour un local , le temps de prospecter...suis pret a faire association réciproquement profitable !
statut d' eurl , passage en sarl en toute facilité...

Les pharmacies à vendre pour le prix d'une licence en totale propriété sont légion ... pour 150K€ à 400K€ selon la région.

Les transferts sur des communes ne sont pas nombreux, depuis les nouveaux quotas de 11.2007, mais par contre ces mêmes transferts sont possibles depuis n'importe quel département vers la commune déficitaire.

Le plus judicieux est de trouver une possibilité de transfert dans une commune sous-dotée, vérifier que personne n'y ai déjà déposé une demande de transfert en bonne et due forme auprès de la DDASS locale, trouver ensuite le local adéquat pourlequel l'on aura au minimum une promesse de location ou de vente, voire un bail en cours ou un acte de propriété, puis acheter la dite pharmacie, donc une licence, à petit prix pour transférer dès que cela est possible, après l'avoir exploitée le temps necessaire à la publication au JO par l'INSEE des chiffres ouvrant droit à création, et aux divers délais administratifs. AutanT dire que cela pourra paraître bien long si l'horizon est à 3 ou 4 ans.

Mais en tous les cas, ces possibilités de nouvelles implantations demeureront des cas exceptionnels pendant une bonne dizaine d'années le temps que la hausse des quotas de 2500 à 3500 habitants par licence soit digérée. :|

Message édité par : ElGringo / 15-02-2009 14:20

Ou en es tu choupette ?