Joyeux Noel !
Merci pour les flocons !! :=!
Voici mon avis !
Arrêt Musel
Dans un arrêt du 10 juillet 1992 (Arrêt MUSEL), le conseil d’Etat a déclaré, au contraire, que ces primes constituent une charge normale de la société, déductible immédiatement, et non plus en cas de décès du dirigeant.
Mieux : le conseil d’Etat n’exige pas que le bénéficiaire du contrat d’assurance soit l’entreprise ni le banquier, à la condition qu’il apparaisse clairement que « les stipulations contractuelles garantissent que l’indemnité sera versée à la banque, dans toute la mesure ou les engagements pris par la société ne seraient pas respectés ».
Autrement dit, les héritiers des dirigeants peuvent être les bénéficiaires du capital décès, si des dispositions contractuelles précises sont prises pour que toutes défaillances de l’entreprise soient couvertes par les fonds revenant aux héritiers.
Ces stipulations contractuelles vont permettre de faire échapper l’entreprise à la taxation des profits exceptionnels et c’est le deuxième point important. Il est de jurisprudence constante, en effet, que, si l’assureur paie la banque, l’extinction de la dette de l’entreprise qui s’ensuit aussitôt constitue un profit exceptionnel qui, mesure de tempérament, peut être étalé sur cinq ans. Cela est extrêmement fâcheux, car la banque est payée par anticipation alors que l’entreprise peut avoir parfaitement les moyens de continuer à honorer ses échéances. L’extinction de la dette dans ces conditions va se traduire automatiquement par un enrichissement de l’entreprise et par conséquent par des droits de succession plus élevés pour les héritiers. Il suffit pour cela que le contrat d’assurance souscrit par l’entreprise, avec le dirigeant pour assuré, désigne comme bénéficiaires, non pas la banque, mais les héritiers du dirigeant.
Mais, et c’est cela qui va faire la différence, il sera stipulé, dans la police, que le capital décès sera séquestré entre les mains d’un notaire à la garantie du remboursement du prêt par la société.
Les fonds séquestrés seront remis aux héritiers en franchise des droits de successions (éventuellement diminués de ce qu’il aura fallu payer à la banque si l’entreprise manque à ses engagements). Les héritiers pourront ainsi tenir compte de la totalité de la dette pour l’estimation des titres reçus et paieront des droits de successions moins élevés et, bien sur, l’entreprise ne sera pas imposée.
Ces précautions assez simples devraient être prises dans tous les cas où l’extinction de la dette se traduirait par un profit imposable pour l’entreprise.
Même à la fac on nous apprend cela !!! ;-) Si tu as des héritiers , même à naitre , ne choisit pas la banque comme bénéficiaire !
Les taux dépendent de ton age , la somme , la durée du prêt ....
Que penser de la méthode qui consiste à séparer PTIA DC ; et IPP /ITT ???? :#
Sandy one !