Pierre Moscovici au journal les Echos
Extraits
On a parlé un temps de « choc » de compétitivité, on entend désormais « trajectoire », « choc de confiance »...
Il faut avoir une approche globale de la compétitivité coût comme de la compétitivité hors coût. Quels sont les facteurs clés ? Le coût du travail mais aussi celui du capital ; le financement de l'économie, avec la réforme de l'épargne réglementée, la réforme bancaire et de l'épargne financière ou encore la création de la Banque publique d'investissement ; la réforme du marché du travail, pour aller plus loin sur la sécurité, la souplesse et la prévisibilité des évolutions ; sans oublier des mesures sectorielles, qui peuvent concerner l'immobilier, l'énergie, les transports ou encore les professions réglementées -sujet sur lequel une mission vient d'être confiée à l'Inspection générale des finances.
Le rapport Attali de 2008 peut-il vous inspirer ?
Oui ; il y avait beaucoup de choses intéressantes dans ce rapport, même si tout n'est pas à prendre. Il n'y aura pas de sujet tabou. J'insiste : l'absence de réformes structurelles ne nous serait pas pardonnée. Elles sont nécessaires. Nos interlocuteurs internationaux, qui nous font confiance, les attendent. Ils ne seront pas déçus. Nous les ferons à notre façon, sociale-démocrate, mais nous les ferons.
Quelques discussions animées en perspectives….
XoXo