"François Mitterrand disait de lui qu'il était de l'acier dont on fait les glaives. Fidèle à la parole de son grand homme, il s'est battu jusqu'au dernier souffle avec la rage de ceux qui espèrent.
Nous avons reçu aujourd'hui d'innombrables témoignages d'amitié, de fidélité, d'amour, de tendresse, de respect. Nous y répondrons comme il se doit.
Maintenant qu'il est parti, je cesserai de m'interdire de parler de mon père, et je vous raconterai mon papa. Celui que l'on connaît moins.
Un type sensationnel, drôle, curieux, technophile, rêveur, aventurier, tendre, généreux, passionné par la complexité de la pensée humaine et par les histoires d'oursons qu'il inventait le soir pour nous endormir.
Aux amis, aux copains, aux camarades, qui ont du chagrin, souvenez vous combien il méprisait le renoncement : ne renoncez pas ! A penser à lui, à ce que vous vous êtes mutuellement offerts, à ce que vous avez conservé en vous de sa vitalité et de son enthousiasme indéfectible."
Antoine Emmanueli
(et je méprise profondément, viscéralement, ceux qui pisse sur les morts).
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.