Sentant le vent du boulet arriver, je me suis dit qu'il était peut être temps pour moi de me syndiquer pour défendre mon métier...malheureusement j'ai eu la désagréable surprise de constater que le syndicat officiel n'était là que pour représenter les titulaires !!!!
vous comprendrez bien alors que les titulaires ne risquent pas tellement de défendre les adjoints !!! je ne généralise pas mais tout de même.
Connaissez vous les coordonnées du syndicats pour les adjoints...je fais aussi appel à vous tous pour ne faire de même, il va falloir que l'on défende nos études et notre métiers

Les pharmaciens adjoints étant des salariés, les syndicats les concernant se trouvent parmi ceux-ci.

Si tu cherches un syndicat absolument spécifique, il n'y en a pas. Il s'agit des grandes centrales FO, CGT, CFE-CGC, CFDT, CFTC.

Maintenant, si tu veux réfléchir aux évolutions de ton métier, je cherches justement des pharmaciens pour mener une réflexion sur le métier de pharmacien. Contacte moi.

J'avais pourtant entendu parlé d'un syndicat d'adjoints à Paris ?

dans ce cas , comment faire pour créer un syndicat spécifique des employés en pharmacie ?

A quoi ça sert de créer un syndicat spécifique, puisqu'il y a le choix.

A mon sens ce serait perdre beaucoup de temps et d'énergie pour rien.
Il existe déjà 5 syndicats représentatifs qui ne doivent pas être débordés par les adhésions.
Syndiquez vous dans ceux là et faites avancer les choses.

Vous pouvez aussi nous rejoindre à ASPHARCOM, nous ne croulons pas non plus sous les adhésions. Une association de communication et de promotion des métiers de la pharmacie, ça me semble assez d'actualité, non? Ce n'est pas la même chose, ça ne remplace pas, je dirais que c'est complémentaire. ;-)

avez vous les adresses ou tel des syndicats ?

Bien sur

>FO
>Le SYNCASS CFDT
>La CGT
>La CFTC
>La CFE-CGC

Après s'il s'agit de contact perso...

Bonjour

A propos de mobilisation... Voici un peu de concret pour essayer d'avancer sur la question des difficultés (financières) d'installation.

Plusieurs grandes centrales syndicales représentent en effet les adjoints en tant que salariés.
En revanche, de mon côté, je me suis penché sur la question d'un syndicat ou d'une association qui se battrait pour faciliter l'accès des adjoints à la fonction de titulaire. En particulier, bien sûr, par rapport à la question financière. J'ai mené ma petite enquête sur Internet. J'ai même eu au téléphone Jérôme Parésys, le président de la section D. J'ai aussi appelé la section A. Résultat : le vide absolu ! 25 000 adjoints en France, dont des milliers qui voudraient s'installer mais ne le peuvent ou y ont renoncé faute de moyens, et pas la moindre petite association !

Avec quelques confrères, nous sommes donc en train d'essayer de monter en Bretagne une asso d'adjoints pour réfléchir à la question des difficultés d'installation, pour imaginer des solutions, mais aussi et surtout pour faire entendre ces difficultés en haut lieu. A partir de là, il n'y a pas de secret : plus on sera nombreux, plus on aura de poids. J'en appelle donc à vos bonnes volontés pour retrousser vos manches et monter le même genre de rpojets dans vos régions, l'idée étant ensuite de se fédérer au niveau national. Ca paraît peut-être démesuré, mais la cause étant au coeur des préoccupations de milliers d'entre nous, aucun doute que la mayonnaise prenne si le projet est rondement mené.

La situation est tendue dans la profession et les lignes risquent de bouger. Sachons profiter de l'aubaine pour faire évoluer les choses en notre faveur.

N'hésitez pas à me demander mes coordonnées si vous souhaitez me contacter.

A bientôt.

Damien.

Je te signale qu'une association déjà constituée qui se préoccupe de la promotion des métiers de la pharmacie il y en déjà une, elle n'attend que vous.

C'est bien gentil de ne se préoccuper que d'un problème particulier d'une seule partie d'un ensemble professionnel, mais ce n'est évidemment comme ça qu'on avance.

On se disperse surtout.

Les préparateurs ont leurs problèmes, les adjoints ont leurs problèmes, les titulaires ont leurs problèmes. Tous ont besoin de réfléchir, de s'organiser, de proposer séparément ou ensemble.

On ne peut pas réfléchir par exemple à l'évolution du métier de préparateur sans faire intervenir celle de l'adjoint.

On ne peut pas réfléchir sur les perspectives des adjoints sans, le moment venu, écouter le point de vue des titulaires.

Personnellement j'attends impatiemment l'adjoint qui voudra prendre les destinées de la branche adjoint.

Je ne dis pas que vous avez tort de vouloir vous organiser, je dis simplement que vous ne ferez pas le poids si vous y aller en ordre dispersé sans tenir compte de l'ensemble professionnel.

Le manque d'organisation vient surtout des intérêts qui divergent.
Je ne vois pas bien comment autour d'une table, un préparateur, un adjoint et un titulaire peuvent s'entendre tant leurs objectifs sont différents.
A la limite, préparateurs et adjoints peuvent se retrouver parce qu'ils sont salariés mais c'est une association bien fragile étant donné que l'adjoint souhaite un jour devenir titulaire.
A la limite quand MEL attaque la pharmacie, là il peut y avoir travail collectif parce que chacun peut y perdre.

Cela étant dit, mise à part un consensus général contre MEL, cela ne fera aucunement évoluer la situation dans son ensemble et sur les différents points soulevés ! :#

Les intérêts des titulaires et des adjoints sont opposés.

Les SEL ont redonné à l'officine une seconde jeunesse en permettant à des titulaires argentés d'effectuer de la croissance externe grâce à la fin du lien indivisible entre le diplôme et l'officine.

Les chaînes demain seront une nouvelle étape qui permettra de contourner la problématique du renouvellement des titulaires, mis à mal par la politique de capitalisation privilégiée depuis 20 ans au détriment de la rémunération de l'acte pharmaceutique, au travers de l'acceptation de baisses continues de la marge.

D'une part, le renouvellemant de la profession au niveau de valorisation actuel est fortement compromis, d'autre part les pouvoirs publics réclament depuis déjà longtemmps une réorganisation du tissus officinal, entendez par là une redistribution avec diminution drastique des officines sur l'ensemble du territoire, volonté que le maintient de l'exercice sous sa forme actuelle entrave totalement, et enfin les tenants du système actuel, en l'occurence les titulaires, ne souhaitent pas faire les frais d'une telle réforme et organisent l'évolution de la règlementation dans le but de préserver leurs intérêts.

Exonération des 18% de taxe sur les plus values réalisées lors de la revente de leur fonds lors du départ en retraite, création de SEL afin de compenser le manque de croissance interne de l'officine par de la croissance externe et de permettre la constitution de mini réseaux d'officines propices à des ventes regroupées de pharmacies à des investisseurs externes, transactions qui seront plus faciles et mieux valorisées.

Tant que chaque diplômé ne pèsera pas le même poids, il ne pourra y avoir de consensus global du monde officinal et ce simple fait obère toute possibilité de s'opposer d'une seule voie aux évolutions que les acteurs extérieurs souhaitent vous imposer.

Message édité par : ElGringo / 12-04-2008 17:44

Je suis peut être naïve mais je ne comprends pas pourquoi adjoints et préparateurs
ne peuvent se regrouper pour défendre leurs intérêts en tant que salariés.
Est-ce à cause du quorum(s'il saute)et de leur impossibilité de s'installer?
Mais prenez garde on a toujours besoin d'un plus petit que soit(et parfois plus malin).
;-)
Pourquoi les préparateurs n'aurait-il pas le droit de mettre quelques" billes" dans les officines?
Mais pour cela il faut se réunir de façon efficace comme nous l'a dit Manager, mais peu de personnes sont capables de rassembler les foules efficacement, par contre ,
beaucoup peuvent suivre. ;-) .
Expliquez-moi?

Je reviens sur la réaction de Manager à l'annonce de la création d'une association en Bretagne.

Il est bien évident, comme tu le dis, qu'il ne faut pas avancer en ordre dispersé si on veut arriver quelquepart. J'ajoute même que je suis prêt à rejoindre toute asso ou syndicat qui, au-delà des effets d'annonce des syndicats de titulaires, défend spécifiquement la possibilité de s'installer dans de bonnes conditions pour le plus grand nombre d'adjoints. Cela n'a rien de saugrenu : tous les autres professionnels de santé sont installés à 30 ans s'ils le souhaitent ! Alors si vous connaissez une telle organisation, merci de me donner ses coordonnées. Il est temps qu'elle apprenne à se faire entendre.

Critiquer M. Edouard Leclerc, les syndicats de titulaires savent faire : ils n'ont pas besoin de nous.
Revendiquer des augmentations, les syndicats de salariés savent faire : ils n'ont pas besoin de nous.
Occupons-nous du travail qui n'est pas fait : une action efficace pour ouvrir de réelles perspectives d'avenir aux muilliers de jeunes pharmaciens qui ne sont pas nés avec une cuiller en argent dans la bouche.

Car aujourd'hui, la seule voix des adjoints est celle de la section D du Conseil de l'Ordre et cette section ne s'intéresse pas au passage du statut d'adjoint à celui de titulaire. De plus, elle est plus ou moins sous tutelle de la section A, comme en témoigne l'interdiction qui lui a été faite il y a 2-3 ans de communiquer des informations sur le droit du travail.
La section A, d'ailleurs, pourrait aussi se saisir de ce sujet puisqu'il concerne ses futurs membres. Mais elle ne vaut guère mieux : quand on l'interroge sur la politique menée pour faciliter l'installation des jeunes, elle répond S.E.L. La bonne blague !
Quant aux syndicats de pharmaciens, ce sont des syndicats de titulaires. Aucune chance d'y faire entendre la voix des adjoints avant 2 générations.

Je maintiens donc qu'il existe un vide de représentation pour les milliers d'adjoints qui ne peuvent s'installer en raison d'une sélection basée sur l'argent plus que sur la motivation, les compétences et la qualité du service que l'on souhaite rendre au client.
Face à ce néant, je ne crois donc pas disperser qui que ce soit en créant cette association en Bretagne. Techniquement, nous ne pouvons aujourd'hui sortir de nos frontières régionales. Mais il est bien évident que si notre objectif, si les Dieux sont avec nous, n'est pas de se limiter à la Bretagne. Et si d'autres pouvaient entamer le travail ailleurs, ce serait du temps de gagné. Car tout va très vite et le temps presse.

appel a la pharma revolution...

SYNDIQUONS NOUS EN MASSE DE MANIERE A s'ORGANISER et A ALLER A PEU PRES TOUS DANS LE MËME SENS. Dans tous les sujets que je lis, les idées ne sont pas toutes les mêmes. L'union fait la force et c'est dans la diversité des idées que l'on trouvera un cheval de bataille commun.

est ce que des personnes parmi vous sont déjà syndiquées et quel a été leur choix, sur quels critères, et quels sont les retours de manière à choisir le syndicat qui nous représentera le mieux.

Donc, étant préparateur, je me fous complètement de votre initiative.

C'est ça le truc ?

Et j'appelle donc à la création d'un groupuscule des préparateurs basques demeurant dans le Béarn agé de plus de quarante ans écoutant Diana Krall dans leurs voitures et voulant gagner plus.

Dans le même temps, je vais créer le groupe des préparateurs qui ont quitté l'officine depuis moins d'un mois et qui oeuvre aujourd'hui dans le monde commercial.

Puis, une fois ces deux groupes créés, je vais proposer de créer une fédération qui regroupera les préparateurs basques qui oeuvrent dans le monde commercial depuis moins d'un mois, agé de plus de quarante ans habitant dans le Béarn qui écoutent Diana Krall dans leurs voitures et qui veulent gagner plus,

la F.D.P.B.Q.O.D.L.M.C.D.M.D.U.M.A.D.P.D.Q.A.H.D.L.B.Q.E.D.K.D.L.V.E.Q.V.G.P.

Je sens que c'est un mouvement qui va avoir un écho national et qui va aider à faire évoluer les choses...

Dans le même temps, et puisque les deux choses sont compatibles, je vais continuer à cotiser à F.O....

Bixente
membre du F.D.P.B.Q.O.D.L.M.C.D.M.D.U.M.A.D.P.D.Q.A.H.D.L.B.Q.E.D.K.D.L.V.E.Q.V.G.P.

:=!

Ce n'est pas la question de ne pas défendre les préparateurs. Les préparateurs sont déjà très bien représentés et le métier et la défense de ce métier est très bien organisée. Un syndicat est déjà en place et il concerne les préparateurs. La preuve en est que les dernières évolutions vont dans le sens du préparateur et non pas dans celui du pharmacien adjoint. Vous évoluer ce que je trouve normal alors que nous allons dans le sens de la stagnation. passer de coef 300 à 330 c'est pour nombreux d'entre vous un pas déjà vers la valorisation de votre métier.
Il n'est pas question de ne pas se préoccuper de votre statut mais de défendre le notre qui jusqu'à maintenant n'a pas réellement été représenté massivement. les adjoints n'ont pas fait de grandes revendications. Il s'agit surtout de se positionner en tant que salariés et ne pas oublier qu'il n'y a pas que les titulaires .
Une association c'est bien mais uniquement si il y a une organisation derrière c'est à dire la création d'associations régionales qui se regroupe régulièrement au national. Je dis donc que des syndicats existent et qu'il faut dans un premier temps se syndiquer en masse de manière un créer une cellule plus importante qui représentera les adjoints.

Les adjoints sont pour l'instant complètement inaudibles et inexistants, alors qu'ils ont en tant que professionnel de santé des problemes spécifiques (lié notamment au quorum d'installation). Toute évolution qui leur permettra d'exister et de se fraire entendre sera bénéfique pour tous, sauf évidemment pour ceux qu'y n'y trouverons aucun intérêt (certains, mais pas tous, pharmaciens titulaires qui sont plus affairistes que professionnels de santé, et qui nagent comme des poissons en eaux troubles dans le système officinal actuel vérouillé et sclérosé).
Alors Damien sur mer et Coco, COME ON!!! le chemin sera long et parsemé d'embuches, mais il n'y a pas d'autre choix à l'heure actuelle. Votre démarche est de plus rassurante pour l'avenir et témoigne d'une foi d'au moins certains jeunes dans un avenir pharmaceutique qui ne soit pas celui des GMS et de MEL ou de ses avatars (style SEL et microchaines de pharmacies au mains de pharmaciens invetisseurs apprentis MEL)

A lalie 33. Aujourd'hui n'importe quel investisseur peut placer des billes comme tu dis dans une officine pour peu que le respect des 51 % des parts soient représentées par un pharmacien. Donc tu pourrais tout à fait le faire si tu as un pouvoir d'investissement. Si tu as assez pour passer un deal avec un pharmacien qui part avec toi go....vas y cherche une officine et investie.