Bonjour à tous.
C'est vrai que pas mal de titulaires surtout ceux qui se sont installés dans les dix dernières années sont devenus de vrais esclaves de leur boulot. Ils ont une vie franchement de merde sans en plus garantir le jackpot avenir. N'ont-ils pas trop péchés par ambition ou avidité ? Sans doute mais je les plains tout de même. Faute surtout à ceux qui leur ont vendu sans conscience et parfois sans vergogne à un Ca d'une autre époque.
Par contre encore pas mal de leurs confrères vivent véritablement comme des nababs et pas forcément en étant propriétaire de monstres. L'ancienne génération le plus souvent. "Certains", non content d'être véritablement des pingres, affichent une arrogance et certitude parfaitement abjectes, et jamais je ne défendrais leurs intérêts comme ils se sont bien abstenus de défendre les nôtres.
De toute façon c'est simple, c'est surtout une histoire de génération. Le dramatique c'est que ce sont ces gens là qui vont vous tenir des discours combatifs, optimistes jusqu'à l'aveuglement sur l'installation alors qu'il y a bien longtemps qu'ils sentent plus la terre tourner. Et pire que tout, c'est leur mentalité d'arrière-garde, égoïste, "infralucide" voire cynique qui trône chez nos dirigeants.
Le salaire d'un pharmacien salarié est une véritable humiliation, à n'en pas douter et ceux qui le conteste sont où de francs salauds ou de vrais imbéciles. Maintenant, je me dis parfois hélas que tant que l'on sera véritablement bridé dans notre travail et réduit à l'état de simple fournisseur-gestionnaire de marchandises, on ne mérite pas mieux. Ce n'est pas uniquement une question de salaire mais de sollicitation de nos connaissances qui est si faible qu'elle en dévient avilissante. Il n'est pas étonnant d'ailleurs que l'on soit si peu considéré.
C'est bien pour ça que je prie qu'un jour on devienne véritablement des fournisseurs de services indépendants (ou au contraire attaché à une administration) et que l'on nous sépare intégralement de notre stock. On gagnerait en considération et en qualité de travail. Et notre rémunération pourrait se calquer sur l'ensemble des professions dites libérales de services. Ce qui ne sera pas une perte.
Evidement pour cela, va falloir se débarrasser de tous nos oligarques et leurs concepts éculés et vu que le courage n'est pas très couru par chez nous, je crois qu'on attendra gentiment que la société implose un bon coup pour à ce moment là intervenir et proposer une nouvelle application de notre savoir. Même à ce moment là, j'ai encore des doutes sur nos facultés à le faire.