par définition un patient satisfait c'est un patient qui revient que ce soit pour le conseil l'emplacement ou la jolie ph assistante (ah marion.......); j' ai en tete l'exemple d'une pharmacie de centre co (gros le centre co) qui etait tenue par un ph par tres aimable et qui mettait bcp de stress sur son equipe bilan des courses apres la vente l' emplacement etait tjs le meme et le chiffre multiplié par 2.
ps: les majors de promos sont pas forcements plus humain et competents que les autres non?

Message édité par : bob / 17-12-2009 18:15

un bon pharmacien est forcément un bon titulaire,
gestion + comptoir, c'est au comptoir que l on voit si tu es un bon potard, analyse de la situation et reponse + conseil adapté.
le contraire ne l est pas forcement, ça depend : ceux qui n ont pas connu le salariat, là petit bemol, ils ont tendance à sous estimer leur personnel, tout du moins manque de reconnaissance, c'est un fait que j ai beaucoup rencontré, et là oui damien , tu as beaucoup de fils à papa.
mais tu en as qui ont bossé en tant que salariés dans differnetes boites, qui savent ce que c'est, qui ont eu la chance, voir l opportunité de s'installer après quelque fois 10 ans d attente, et oui, rabaissé quelque fois, oui ça m ai arrivé, que veux tu en 1994 1995, les taux etaient à 8 voir 10%, laisse tomber, passons,
ceux là en général sont bons, ils ont fait le tour des popotes, connaissent la plupart des erreurs à ne pas faire, c'est mon opinion.
loulou77

pour certains l'age d'or !!!!!!

dis bob, les anciens aux manettes en 1994 1995, te diraient, non l age d or est fini. ( a l epoque)
j avais posé la question à mon boss à l epoque ( 15 ans dejà), il m avait repondu : l age d or , c 'etait jusqu en 1987 ou 1988, date de la mise en place de la mdl.
avant disait il, c'est simple, quand je voyais une belle chose dans une vitrine, je pouvais l acheter sans reflechir, oui, disait il à l epoque je me serais acheté une ferrari testarossa, c' etait pas un pb, mais je preferais bmw ( serie 7 s il te plait), veridique.
loulou77

et n'oubliont pas que le tiers-payant a considerablement aidé les pharmacies !!!!!!!de memoire les années 2000.
enfin ca a contribué a augmenter le chiffre mais c'est une epoque ou les pharmacies avaient du cash dans la caisse et ou les pharma etaient en nom propre donc la notion de CA et d'imposition ;-) n'avaient pas la meme valeur .

Comme tu t'en doutes, ce que je souhaitais souligner c'est que bien souvent la réussite personnelle des titulaires, est complètement indépendante de leur savoir universitaire.

"l'emplacement, l'emplacement et l'emplacement"...

La déontologie, le maillage territorial, la valorisation de l'acte pharmaceutique etc... en gros tout ce qui relève de l'autorité ordinale est bien loin des préoccupations premières, puisque n'impactant pas directement sur le résultat final.
Ce qui compte c'est avant tout d'être bien placé, si possible à coté d'un cabinet médical, d'une école, d'une boulangerie, d'un quartier "vivant" appelé à le rester.
Ca c'est la réalité (on me dira que c'est pareil dans tous les secteurs, soit).

La profession est tiraillée entre ce qu'elle sait qu'elle devrait faire ( l'ordre est là pour mettre des gardes fous et orienter le pharmacien "idéal" dans sa pratique: DP, HPST, respect des règles élémentaires de bonne pratique...) , et ce qu'elle fait , la fin justifiant les moyens.
Ce qui rend le positionnement du pharmacien un peu complexe dans l'opinion publique... entre le médecin... et le commerçant... (mais plus commerçant quand même !)

Même Lapalisse est au courant de tout ça...

Pour parler un peu du futur, je pense que dans les années à venir nous allons assister à un bouleversement des pratiques, voir des institutions (60 % des titulaires souhaitent réformer l'Ordre) pour coller peut être un peu plus à la réalité, et au contexte économique..
claude lepen, économiste de la santé :" cela ne nous mettra pas à l'abri de la refonte du système de santé (...). On paiera tout (la dette) jusqu'au dernier centime d'euro. D'une manière ou d'une autre. Les français ne le savent pas, on ne va pas les embêter pour le moment."

Comme dans tous les secteurs médicaux, nous nous orientons donc vers une logique de concentration, afin que les entreprises qui restent puissent encaisser les mesures à venir.
Les statuts des sociétés sont certainement appelés à changer, afin de favoriser les transmissions de patrimoine, chose qui s'est révélée assez inefficace jusqu'à présent.

Beaucoup de turbulences en perspective sur le trajet.

Message édité par : PoLoGwADa / 17-12-2009 23:41

Ressortir un chiffre d'un sondage globale pas vraiment dans le meme sens, c'est un peu du boulot de presse bas de gamme non ...
J'ai lu le moniteur avec ce sondage, mais tu omets de mentionner le fait qu'une grosse majorité juge positivement le role tenu par l'ordre...
Pour citer bien, citons tout :)

Notre polo est en forme ce soir, ça fait plaisir....

ça va peut être t'étonner mais... "moi le premier !!" à condition qu'ils prennent position sur des sujets fondamentaux.

Pour avoir un peu réfléchi au sujet, je pense que le travail de l'Ordre est salvateur pour la profession.

Je trouve l'idée du DP excellente, et la nouvelle équipe semble particulièrement motivée pour défendre et valoriser la professsion.
Il faut juste qu'ils sachent plus s'imposer et faire passer leurs idées. Tout comme notre chef de l'état (je ne dis pas ça pour attiser les rengaines politiques), je pense qu'ils ont compris qu'il était important de justifier leur travail par des actions concrètes et de communiquer dessus.

Le seul souci, c'est que eux aussi ont compris que la professsion était tiraillée entre objectifs économiques de rentabilité et valorisation de l'acte pharmaceutique ... qui ne sont pas forcément compatibles. L'abattage d'ordonnances , via la rémunération à la marge, étant le principal facteur de plus value.... (d'où le rapport Rioli, pour faire évoluer tout ça..)

Les missions de l'ordre ("déontologie, indépendance et compétence professionnelle des pharmaciens") ne sont pas compatibles avec "poids sur la défense des intérêts économiques" des pharmaciens ... chasse gardée des syndicats de titulaires....

"Les questions économiques ne doivent pas faire partie de sonterrain de jeu", diront certains, alors que c'est par essence le nerf de la guerre... et que l'évolution des modes d'exercice y sont clairement corrélés, ainsi que la spéculation qui entoure "le marché" des transactions.

Il faut comprendre leur embarras pour s'exprimer dans cet imbroglio de conflits d'intérêt...mais leur role est de prendre position et de défendre la place du pharmacien dans son role d'acteur de santé publique dans un contexte économique donné.

A eux de prendre la main, et de maintenir le cap coûte que coûte... sous peine d'être mis suir la touche, et de rester spectateur d'une situation qu'ils auront indirectement contribuée à générer s'ils ne s'interposent pas.

Message édité par : PoLoGwADa / 19-12-2009 13:38

Et si bon gestionnaires et professionels de santé ne faisaient qu'un ? L'1 est-il incompatible avec l'autre ?

parcequ'il ya beaucoup de titulaires qui agissent comme tu les as toi même décrit il y a un an et demi, et qu'ils agissent comme cela car on leur en donne la possibilité, et que le système veut çà ...

(encore que je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça... )



mais maintenant que tu es passée de l'autre côté de la barrière, ton regard a certainement changé ..?

Moi, je suis d'accord pour dire que les choses doivent changer, mais il faut prendre ses responsabilités et savoir accepter de dire ce qui ne fonctionne pas.

Message édité par : PoLoGwADa / 19-12-2009 17:00