Citation : Whoops
Notons la réaction des plus lucides et désintéressées lue dans les Nouvelles Pharmaceutiques, au moment de la sortie de cette enquête...
Effectivemment, le commentaire n'est pas tout à fait à la hauteur de l'étude. Vraiment chacun devrait la lire et s'en imprégner. Une première lecture me conduit à plusieurs remarques :
1. C'est d'abord et avant tout une étude de démographe qui se base, en les extrapolant, sur les comportements actuels, et utilise la variable "numerus clausus" comme variable d'ajustement du poilitque sur la future population des pharmaciens. En aucune manière elle intégre la dimension économque de l'officine. On voit bien avec la PLFSS 2006, l'incidence immédiate sur l'économie de l'officine, et par ricochet sur l'emploi de la fraction majoritaire des pharmaciens, à savoir les adjoints.
2. donc le "politique" d'une main maitrise la dynamique à long terme de la population des pharmaciesn et de l'autre main influe à court terme sur l'économie de l'officine. Quelque chiffres : pour un nombre de 23.000 officines à 1,2 Meuros moyen de CA et 900.000 euros réglementaires par pharmacien, on obtient 31.000 equiivalent TP à rapprocher du chiffre actuel de 28.000 titulaires et des 23.000 adjoints . Elle est ou la différence ?
- tout d'abord dans la répartition des CA des officines, en particulioer des petites, ou le CA/pharmcien est bien inférieur à 900 keuros,
- ensuite dans le pourcentage des titulaires "rentiers" à temps plus ou moins partiel
Donc si vous diminuez très fortement la marge des pharmacies, vous aurez une double incidence. D'abord les petites officines choisiront soit de diminuer leur salariés,soit de se regrouper pour de rapprocher du ratio des 900 keuros. D'ou un effet sur le nombre de pharmaciens salariés (en tre autrees)
ensuite dans les grosses officines, les "rentiers" qui souhaitent maintenir leur niveau de vie réintègreront une partie de leur loisir en temsp de travail, avec donc une incidence du même genre.
tout celà pour amener ma première remarque : l'incidence économique sur l'emploi des pharmaciens d'officine est le de loin plus important que l'incidence démographique.
3. On voit bien que le scenario d'augmentation du numerus clausus a aussi des effets bénéfiques pour les titulaires actuels, en partiulier les baby boomers (je fait partie du dernier wagon !) . elle leur "garantit" la présence de jeunes pharmaciens (donc forcément salariés) dans les dix prochaines années pour tout à lafois les employer et leur revendre à terme à bon prix les officines. On comprend mieux le souhait de certains de pousser à 3000 le numerus .... mais tout celà est tributaire du point précédent, car même avec abondance de la demande, si l'économie s'effondre, les prix finiront par suivre ( sauf dans le Sud :-D )
4. ma troisième remarque est plus "politique": je ne crois pas que l'on ( la collectivité nationale !)continuera longtemps ( et en tout cas sur les 30 prochaines années) à financer un réseau de 23000 officines en France. La part consacrée au cout de dsitribution des médicaments va devoir continuer de baisser et les petites officines se regrouper ( ou ceux qui les possédent sortiront "les pieds devant" faute d'avoir pu les vendre). Donc aura ton besoin de 51.000 officinaux en 2030 avec 18.000 officines ? ces études, au demeurant excellentes, sont muettes à ce sujet ...
PoilaGratter