Çà pour sûr que ça va bouger.
Mais vu le peu de remords qu'ont nos dirigeants sur cette "casse humaine" qu'ils ont mis en place et dont tu parles si bien, je ne suis pas sûr que le mouvement n'ira pas en empirant pour la "plèbe" pharmacienne.
A nous de leur faire changer d'avis au ou moins de leur faire peur pour corriger un peu leurs aspirations ultra élitiste.
D'ailleurs, pour ce qui concerne le capital, la dernière fois qu'ils l'ont ouvert c'était pour permettre le trust des officines : bonjour l'esprit d'équité. Alors ça dépendra si ce capital redeviendra à nouveau accessible aux pauv' mecs (tout sexe confondu) que nous sommes, et exclusivement si possible.
Quant à l'avenir, je vais encore jouer les Cassandre ( qui vous savez dans la légende avait raison ), mais pour la sortie de crise dans trois ans, vous pouvez vous brosser : Europe aux aboies, finances publiques plus bas que terre avec dettes extérieures considérables, bulles spéculatives reprêtes à péter, conflits internationaux plus enjeux environnementaux qui finiront bien par peser lourd dans l'économie ; ah oui, le soleil est loin derrière nous. La décroissance souhaitée uniquement par certains écolos, terrorise, mais j'ai bien peur qu'elle se fasse d'elle-même.
Et pour ceux qui en font commerce, du soleil et des grands espoirs enchantés (vendeurs et acheteurs qui s'échangent des pharmacies comme si le marché allait croitre comme il y a vingt ans ), je crois qu'il faudrait quand même qu'ils ouvrent les yeux et s'habituent un peu à l'obscurité de notre présente époque.
D'accord sur le wait and see, mais je rajouterai vigilance et lucidité. J'espère quand même que lorsqu'il faudra bouger, nous serons du mouvement.