Surtout que le renouvellement des idées viendra sans doute de personnes qui ne sont pas du sérail, mais connexes ... :-P

Je pensais avoir été clair, régulariser les chômeurs, c'est leur donner du travail et donc obliger les titulaires à respecter le règlement en vigueur: un adjoint pour un certain chiffre d'affaire. C'est une chose très simple à faire puisque c'est normalement obligatoire.

mon cher PharmaFC,
tout seul tu ne réussiras pas et tu n'arriveras pas à te faire entendre. Je t'assure que si beaucoup d'adjoints (et même tous pouvaient se réunir, ce qui est possible et ce qui va se faire d'après ce que j'ai pu lire) sur l'avenir de la pharmacie les choses iraient beaucoup plus vite et même pourraient aller très très vite. Ton projet est un projet mais il y en a d'autres. La profession devant la masse ne pourra pas résister car si un choix s'impose nous aurons énormément de possibilités de pressions. Je suis d'accord avec toi quand tu dis que "l'ascenceur vers l'installation est cassé" mais il faut réfléchir à la meilleure méthode.
Sinon, oui, je pense qu'on ne peut pas tout dire sur la place publique.

Soit, donc il faut estimer le nombre de postes vacants par non respect de cette disposition d'obligation d'adjoint par tranche de CA. ne pas oublier pour les titulaires instaléls depuis des années que c'est généralement respecté et même plus que respécté.
Ensuite il faut comptabiliser les titulaires qui emploient des temps partiel et les obliger à passer ces temps partiels en temps plein, ce qui pour un certain nombre de personnes sera problématique (mères d'enfant en bas âge), voire obliger le recutement d'un second temps partiel ce qui ne réjouira pas forcément ce futur adjoint, mais bon au cas par cas, on peut y arriver.
Reste enfin last but not least, le cas des titulaires qui viennent d'atteindre un nouveau seuil, premier, deuxième ou troisième adjoint et que l'on va donc enjoindre de respecter scrupuleusement et immédiatement la règle. Survient alors la problématique financière du coup inopiné d'un adjoint supplémentaire, à la louche 50 000€ annuel, qui devra être financé malgré les difficultés financières que traverse la profession. Ceci est proprement dramatique pour de récents installés qui malgré leur croissance ne pourront pas financer ce nouveau poste si ce n'est à licencier un préparateur au minimum.
C'est sans doute pour cela que ce n'est pas appliqué car difficilement applicable.

Moi c'est ce que je vous propose depuis le début. Nous avons des problématiques à la fois différentes, d'où l'utilité d'organiser des commissions de travail différentes, nous avons également des problématiques communes puisque nous faisons le même métier et sur ces problèmes plus on est, mieux c'est. Enfin nous nous adressons aux mêmes cibles, d'où l'intérêt d'échanger nos contacts, partager des moyens, etc.

A vous de voir... parce qu'effectivement multiplier les petites asso, ça ne sert à rien et est complètement inefficace.


ARTICLE 2 : OBJET
L'objet de l'association ASPHARCOM est de favoriser, l’échange, l’information, la formation du personnel
pharmaceutique et la promotion des métiers de la pharmacie. Par cet objet, l'association participe pleinement à la
vie de la collectivité locale et territoriale. Elle collabore avec d’autres associations adhérentes à la réalisation de
son objet
ARTICLE 3 : DOMAINE D'ACTIVITE PRINCIPAL
Le domaine principal d'activité de « ASPHARCOM » est : la communication intra et extra professionnelle.

Il est très facile de faire évoluer l'objet s'il ne répond pas parfaitement aux besoins.

ce que je voulais dire ghonte c'est que c'est grâce au forum public
de pharmechange que la parole à pu être libéré et que nous avons
tous pu relater nos expériences respectives et les faire partager au
plus grand nombre.....en privé tu aurais empêché la diffusion des idées
nouvelles...rien n'empeche aussi de le faire dans un forum plus restreint
....mais n'oublie pas que des non pharmaciens, politiques, journalistes, etudiants
passent sur le site et prenne le pouls de notre profession avant de se faire
leur propre opinion et de la diffuser à leur tour.....il nous faut garder cette exposition
au grand jour de nos idées et propositions pour un changement radical de la pharmacie d'officine.....
nous sommes l'avenir.....

El Gringo tu n'as pas bien lu les rapports de la cour des comptes et de la DRASS. Les pourcentages déclarés sont des pourcentages pour des temps pleins.
Les quart temps ou mi_temps, ont été assimilés a des pleins temps (C'est une des combines dont j'ai parlé antérieurement)
Le problème n'est pas une question d'argent puisque ces officines en gagnent, car celà est fonction du chiffre d'affaire.

Si justement, je précise la problématique et la ressource qu'offrent les temps partiels, quand à la faisabilité économique, je le répète, augmenter d'un coup sa masse salariale de 50 000 € dès l'instant où le seuil fatidique est franchit est un véritable problème que la très grande majorité des titulaires ne peuvent solutionner qu'en licençiant au moins un préparateur à plein temps.
Ignorer cette réalité c'est ignorer le fonctionnement d'une officine. Les 50 000 € ne peuvent être pris seulement sur la part du résultat que s'octroie le titulaire, et encore se retrouverait-il sans aucun revenu ! Pense à tous ceux qui sont encore endettés et à leur situation financière qui s'est fortement dégradée ces dernières années, cela ne passe pas.
Le contarire comme je le disais, c'est à dire un assouplissement avec des prorata CA entre les seuil est sans doute plus dans l'air du temps, je sais cela ne solutionne pas la problématique de l'emploi des adjoints, au contraire.

Message édité par : ElGringo / 24-01-2010 11:46

el gringo si la problématique se résume non plus en terme de santé publique et
de sécurité pour les patients mais en terme d'équilibre économique des entreprises
de pharmacie...tu conviendras aisément que la solution la plus efficace est d'ouvrir le capital des pharmacies à des non-pharmaciens ayant suffisamment d'assise financières et de garantie en fonds propres pour assurer la pérennité des emplois et des pharmacies elle même mis en périls par une gestion hasardeuse des pharmaciens....rien ne s'oppose alors à l'ouverture du capital et à l'arrivée des chaines de pharmacies ....

Mon cher PharmaFC, effectivement rien ne s'oppose à l'ouverture du capital, et même Personne ne s'y oppose, car les intéressés les actuels titulaires, surtout les plus agés y voient une sortie par le haut avec une probable envolée des valorisations pour les biens les plus interessants.
Là où cela se complique c'est que tous pensent unaniment détenir le fonds le plus intéresssant du secteur !
Or sur les 23000, il ne doit y en avoir que 15 à 20% d'incontournables.
L'arrivée de liquidités fraiches sera propice à une restructuration financière pérenne mais sonnera le glas de l'accesibilité des générations futures à la propriété officinale. la course effrénée à la capitalisation en lieu et place de la rentabilité économique en a été l'amorce décisive.

Message édité par : ElGringo / 24-01-2010 16:55

Là je suis assez d'accord avec l'analyse d'El Gringo. Vous jeunes pharmaciens, serez les premiers touchés par une ouverture du capital, parce que ça annoncera à vitesse accélérée les regroupements d'officines aux fins de partager un certain nombre de charges dont la votre et le cas échéant la notre.

Non à mon sens les meilleurs plans pour vous sont : soit des facilités pour entrer à condition préférentielle dans le capital des officines, soit une rémunération de vos actes.

Notre plan de survie à nous préparateurs : un statut professionnel qui nous différencie clairement des non diplômés, et donc des fonctions et un rôle propre. Prenons l'exemple de l'infirmière et du médecin.

des faits bien réels et concrets te donnent raisons gringo....les discounters et selas multipharmacies
sont en train dans certaines régions cibles de racheter des officines....comment? en les payant grassement sans reflechir? que nenni.....en allant voir les pharmacies de la zone concernée et en rachetant la moins chére, ...ou en achetant ailleurs une petite et en la transférant dans la zone des récalcitrants trop gourmands....dans les deux cas le resultat sur le CA des pharmacies initialement implantées chute radicalement...il est bien naif de penser vendre sa pharmacie au prix actuels à des pro du rachat d' entreprises...et il l'est tout autant de rêver en s'endormant aux futures chaines hypothétique qui rachèteront à prix d'or la dite pharmacie pour financer une douce retraite......

comme le disent tant d'experts comptables et spécialistes puisque les pharmaciens vendeurs ne veulent pas entendre raison la baisse des prix se fera de manière soudaine et extrêmement brutale....une minorité de grosses pharmacies se vendront toujours à prix importants et une immense majorité de petites et moyenne pharmacies perdront toute valeur......la seule question est ..quand?

ce serait la voix de la sagesse manager...mais tu sais mieux que moi
avec ton expérience et ta connaissance du milieu...que la sagesse n'est
pas vraiment une vertu très en vogue de nos jours chez les pharmaciens...

Il ne s'agit pas de sagesse, il s'agit d'axes de combat. Quant à la vertu, moi non plus je n'y crois plus.

Interfimo Statistiques annuelles :
1992 : moyenne France 98%
1999 : point d'inflexion bas moyenne nationale 83%
2008 : 91% soit le niveau de 1993 alors que la rentabilité est toute autre ! :-o
2009 ? : attendons quelques semaines ...
2011 : théorique par extrapolation linéaire de la période 1992-1999 : 55%

Cette démonstration vaut ce quelle vaut, mais le point obtenu n'est pas dénué d'un certain fondement économique en multiple d'un l'EBE moyen entre 10 et 11% ;-)

Message édité par : ElGringo / 24-01-2010 19:08

Retour sur la question du CA /adjoint. Si une officine dont le CA augmente jusqu'à devoir embaucher un adjoint ne peut le faire, c'est qu'elle est en cours de remboursement et que le titulaire n'a pas été très clairvoyant en établissant son prévisionnel, puisqu'il n'a pas prévu cette possible augmentation de massa salariale. Là encore, c'est qu'il a acheté trop cher... et contribué à maintenir les prix de cession à des niveaux délirants

Concernant l'APAB, vous êtes tous les bienvenus, car en plein dans la philosophie de l'association. Pour la proposition d'en faire une association nationale, l'idée a été évoquée au dernier Conseil d'Administration. Elle devrait être proposée en Assemblée Générale au printemps prochain. Sachez néanmoins que l'APAB compte déjà des adhérents hors Bretagne.

Concernant la proposition de rapprochement avec Aspharcom, ça peut être intéressant, mais il faut garder à l'esprit que l'APAB a une certaine ligne politique qui n'est pas forcément consensuelle. A voir si cela est compatible avec une fusion complète dans Aspharcom... Manager, on en parle quand tu veux.

C'est pourtant simple, comme tu le dis, bati un prévisionnel sur un exemple de pharmacie à 1000K€-1100K€, part avec une progression constante lente comme on peut en voire désormais et observe comment tu peux gérer ta masse salariale avec l'arrivée de l'adjoint à temps plein à 50K€ dès l'années suivante de ton CAHT qui a atteint 1280K€. ;-)

bien vu el gringo, l ouverture du capital, c'est la fin pour nous tous: adjoint et titulaires de pharma taille moyenne, terminé .

Oui mais, SNIFF, je pense que nombreux sont ceux qui voient désormais le Graal de toute leur (jeune) vie s'évanouir dans la fumée des ruines que leur laissent les anciens... :-(

Certes une nouvelle officine, fort ressemblante à ce que l'on trouve déjà par delà nos frontière, sortira de cette mue, mais ce n'est plus le projet professionnel qui les a enthousiasmé jusqu'à présent. :-?

Message édité par : ElGringo / 24-01-2010 20:18