Reconnaissez que depuis le début des années 90, toutes les actions et réactions des titulaires soutendent l'abandon de la rentabilité de l'outil de travail au profit de la capitalisation dans les fonds.
Ceci étant établi, la conséquence à moyen terme est une amplification de la concentration et l'impossibilité pour les plus jeunes d'entrer dans le jeu.
Pourquoi nier cette évidence, quand on a accepté l'énorme baisse de marge que l'on observe depuis des années, et que l'on poursuit des investissements capitalistiques en maintenant élevée la valorisation des fonds.
En partie car la fiscalité est bien plus avantageuse, encore plus pour les départs en retraite, sur les plus values que sur les bénéfices annuels ! ;-)
Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui l'équipe officinale, et les adjoints en particulier, ont compris que ce n'est plus vraiment une profession libérale comme cela l'était et qu'une grande majorité des adjoints devra se contenter de rester salarié ad vitam aeternam. Bon nombre refusent cette perspective et ceux qui sont installés devraient pouvoir le comprendre. Ne resterons donc comme adjoint d'ici peu que les moins ambitieux, et vous devrez faire avec, ou plutôt sans...
Donc moins de charges, plus d'impôts sur son résultat et quant à la culbute en plus value à la sortie, cela ne semble plus devoir être de mise dans le futur ! Allez bon courage tout de même. :-P
Résultat des course sur 30 ans : moins de revenus et moins de capitalisation.
Les jeunes vous en voulez vraiment encore de l'officine ?
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 22-01-2010 11:49