Je suis d'accord sur les trois axes incontournables de mesures qui pourraient sauver moins la pharmacie que les pharmaciens, pour commencer. A vrai dire, même une ou deux d'entres elles qui seraient appliquées serait déjà un énorme progrès.
Baisse du numérosus clausus drastique. Pour revaloriser le diplôme.
Effondrement des prix des officines. Pour en faciliter l'accès aux non-rentiers.
Rémunérations à l'acte. Et là je développe.
Je suis à peu près convaincu que dans notre métier le pôle commercial de marchand de biens (à défaut de services) arrive en bout de souffle. Cela a non seulement dépassé la raison, la morale et l'efficacité mais même les capacités économiques de nos systèmes surrendettées.
Alors, certes bc d'argentiers avides ne l'entendent pas de cette oreille et n'aspirent qu'à nous déposséder du marché mais si pour des nécessités de survis (et je pèse mes mots) de nos sociétés, on doit réduire entre autre nos dépenses de santé, ils iront eux aussi droit dans le mur ; en tout cas ça ne rapportera pas autant qu'ils l'auraient espéré.
Je pense pour l'avenir (et d'ailleurs je le souhaite même si cela se fera plus ou moins douloureusement) que nous allons rentrer enfin dans une ère de sobriété. De toute façon entre la paupérisation des ménages et celle des pouvoirs publics, je vois pas comment la "relance" de consommation pourrait advenir. Et ce ne sont pas les riches ni la chine qui pourront compenser en permanence.
C'est bien la qu'on reconnaît l'étroitesse d'esprit des libéraux qui sont même pas foutus dans leur cupidité de sauver leur propre système. A défaut de main invisible leur connerie devient toujours plus apparente. C'est de toute manière le principal défaut d'un système qui fait la part belle à la "désolidarité", à l'individualisme étriqué voire aux comportements de voyous. Autorégulation, laissez-moi rire, autant observer des vibrions cholériques se mettre en rang.
Maintenant, à notre niveau que pouvons-nous faire pour agir sur ces trois leviers ???