C'est pas constructif....

Une anecdote résumant l'état d'esprit dans lequel je pense que vous devriez être.

Encore adjoint, après une journée harassante ou m'a titulaire ( fatiguée ) nous avais planté à 18H, je me suis trouvé à encore livrer de l'oxygène chez un patient à 21H.

Je me suis dit que c'était bien fait pour ma gueule et que je n'avais qu'à m'installer.

Tout a fait, c'est avec cet état d'esprit qu'on apprend le métier et qu'on trouve des partenaires sérieux pour aider ou soutenir un projet.
Aux confrères qui me soutiendront qu'ils se "foulerons" une fois titulaire ou avec un meilleur salaire je leur répondrais qu'ils prennent le problème a l'envers.

Ouin ouin, mon patron s'en met plein les poches, il ne fout rien, le métier d'adjoint c'est nul, c'est tous des cons les patrons, la profession est foutue, ouin ouin !

Bonjour les clichés. Je me permets de vous rappeler quelques réalités :

- C'est la crise. Tous les domaines sont touchés. Il n'y a pas de secteur florissant, ou si peu. C'est donc dur partout, pas uniquement en pharmacie. Arretons de nous regader le nombril !

- Les patrons prennent des risques financiers et ils ont (normalement) plus de responsabilités qu'un employé. Pourquoi ne seraient ils pas mieux payés (avec la capitalisation j'entends) qu'un salarié ? Ca ne me parait pas si dérangeant que ça. C'est démago de dire "je veux son salaire" sans accepter les risques qui vont avec.

- Un patron, c'est toujours con. On a tous des points de vue différents, c'est dans la nature humaine. Du coup celui qui décide différemment de moi est un con. Mais celui qui a le dernier mot ne sera jamais l'employé. Là encore c'est pareil dans tous les métiers. C'est une réalité d'entreprise.

- Quand on veut on peut. Le contexte est difficile, il y a des vents contraires, tout le monde dit que ça va mal etc. j'ai récemment découvert qu'en chinois le mot "crise" et le mot "opportunité" s'écrivent pareil. Il faut vouloir se retrousser les manches, se creuser la tete, avoir une dose d'optimisme et on pourra toujours se sortir de situations compliquées. Après, si certains préfèrent passer leur temps à se lamenter sur leur mauvais sort façon calimero libre à eux.

Enfin je constate que Camille, à l'origine de ce post, a trouvé un boulot de suite après son stage, à 10 minutes de chez elle et pour une coefficient très bon. Vous avez dit morose ?

+1, bravo et bien développé ! Complétement dans l’esprit ! :=! :=! :=!

Très bien en effet.

Par contre, un boulot bien paye et a près de chez soit sera souvent une exception.
N'hésitez pas a être mobiles et a saisir les importunites ou elles se présentent.

Bravo Kenshoo, rien à rajouter ! Et je rappelle que je suis encore adjoint...

Message édité par : Williwaw / 28-08-2011 18:03

Lamentable et peu constructif, ce genre de réflexion montre bien le niveau et la considération de certain titulaires... Une prise de risque élitiste et un salaire a faire pâlir son confrère.
Heureusement que ces pharmaciens de la section a ne sont pas tous comme ca.

Au fait, je le répète, l'inscription a la section a n'est pas un diplôme ni un club meme si celle ci accorde certain privilège a ses inscrits...

Vivement qu'il n y est qu'une section: celle des officinaux.

J'ai un peu de mal a comprendre becanne, il s'agit simplement de rétablir quelques vérités de bon sens même si je te l'accorde, trop de mes confrères installes sont loin d'être exemplaires.

Après, renforcer les droits, role et responsabilités des adjoints nous semble essentiel et nous sommes prêt a vous soutenir.

Je souhaiterais si vous arrivez a créer ce syndicat qu'il soit ouvert et constructif.
En terme de syndicalisme, je préfère le système Allemand très participatif au syndicalisme Français un peu trop dans l'opposition systématique a mon goût.

Je trouve les réalités énoncées par Kenshoo sont vraiment déprimantes et si ont m'avait dit les choses comme ça pendant mes études je ne n'aurais pas choisi l'officine.

Je n'imaginait pas qu'une profession avec un numerus clausus à l'entrée pourrait subir la crise comme une entreprise lambda,
l' adaptation du nombre de diplômé sur le marché ne permettrait-elle pas d’atténuer les problèmes ?

Que le salaire de mon patron soit égal à X fois le mien ne m'à jamais parut anormal.
Pour l'instant je considère avoir un bon salaire pour un "jeune" diplomé, mais quand je vois des assistantes avec 20 ans d'expérience qui ne gagnent que quelques euros de plus que moi, je me dis qu'elles ne sont pas rémunérées à leur juste valeur, qui devrait se concevoir , s'agissant de pharmaciens autrement que par l'argent qu'elles génèrent.


L'employeur aura toujours le dernier mot c'est une chose, mais quand on exerce une profession de santé qui implique des prise de décision concernant la santé d'un patient on devrait quand même disposer d'une réelle indépendance
, je pense à certaines consignes de vente que j'ai pu recevoir qui étaient aberrantes ou inutile sur le plan santé.
Par ailleurs est-il normal en cas de non respect du droit du travail d'être obligé soit de demissioner soit de supporter en sachant qu'on se fait avoir.(c'est ça le stoïcisme ? )

Concernant le Quand on veut on peut, je ne suis pas sur que tout le monde ambitionne de devenir titulaire et je trouve que le métier d'adjoint n'offre pas assez de perspectives; alors que si on imposait que certains actes soit obligatoirement effectué par un pharmacien,l'adjoint pourrait trouver une légitimité à son statut.
Enfin, je ne suis pas certain au vu du contexte actuel qui tend vers une diminution du nombre de pharmacie que tout ceux qui voudront être titulaire pourront le devenir..Par contre je crois que ceux qui pourront investir dans plusieurs pharmacies y trouveront leur compte...


Désolé pour tous ceux qui ne verront que des pleurnicheries dans ce message mais je part en vacances avec le coeur plus léger en vous l'ayant dit et peut-être que je reviendrais avec des idées intéressante et applicable...

Tout a fait d accord avec toi !! bonnes vacances !

et re belote ! :paf