Bonjour à tous,

Je suis journaliste au Quotidien du pharmacien et je dois rédiger un article sur le thème "mes premiers pas d'adjoints", qui est prévu pour publication le 14 juin prochain.

J'ai contacté le webmaster du site qui m'a autorisée à poster une demande sur ce forum. En effet, je cherche des adjoints qui accepteraient de témoigner de leurs débuts dans la profession: comment ont-il vécu cette période? comment s'est passé leur intégration au sein de l'officine? etc.

Si vous souhaitez témoigner, vous pouvez me contacter, soit par téléphone au 01-73-28-14-51, soit par mail: agmoulun_arobase_quotipharm.com. (si possible avant la fin du mois de mai, car je doit rendre mon papier début juin)



Merci d'avance!
Cordialement
Anne-Gaëlle Moulun

Bonjour,

Mes premiers pas en officine se sont fait durant mes études, pdt les étés et les tps perdu.

J'ai été surpris par le décalage avec ce que l'on apprend , le théorique, et la pratique.



Il faut que l'on "soigne" les gens (et ce n'est pas un euphémisme) pour le CA.

MAis il faut que l'on s'occupe d'eux car, malgré tout, un sentiment de professionnalisme s'empare de nous, et rien de plus satisfaisant de se sentir nécessaire.

Apres, vient le tps du stage (6 mois), une véritable mine d'or pour les titulaires, et pour moi les premiers déboires: vous apprenez votre métier malgré vous, vous êtes une main oeuvre pas chere mais très rentable. (pour moi, il a fallut que je fasse 2 semaines en plus, après le stage pour rattraper mes absences à cause des exams...et avec comme pharmacien présent dans la pharma...bein moi..autrement dit, du "black" déguisé)

Ensuite vient le tps des remplacements, premiers contrats, qui lorsque vous êtes près du'ne grande villes sont pris d'assaut..DOnc, contraint de bosser pour pas grand chose (docteur bac +6), avec et c'est de pire en pire, le manque de considération de la santé du patient pour satisfaire le lobbying pharmaceutique (qui s'étend du titulaire au labo... théorie du complot me direz vous)

Bref, l'avenir radieux auquel nous devions avoir accès, est mort.
Diplômé en 2008, je suis dégoûte, désorienté.

Mais pour vous faire une idée lisez les topics, vous trouverez ce que vous cherchez.

Cdt

Je ne suis pas convaincu que c'est le genre d'histoire que le quotidien veut entendre...

Quelque chose de plus polissé, qui passerait sur M6.... rempli de satisfécits avec des nuances neuneu, du genre "je ne regrette rien de mon choix et je suis sûr qu'un vrai avenir s'offre à nous malgré des difficultés dans la profession". Voilà, le tout sous forme de témoignages édulcorés.

D'ailleurs peut-être que l'article est déjà fait, et que c'est juste pour en faire de la pub que le quotidien nous sollicite.



Allez, je rigole. L'authenticité de ce journal si audacieux et avant-gardiste n'est plus à prouver.

Bonjour olihulk,

Je tiens à vous détromper d'emblée, mon article n'est pas encore écrit, c'est bien pour cette raison que je sollicite vos témoignages. Et l'objectif n'est pas d'être "édulcoré" ou "neuneu", mais de rendre compte de témoignages, qu'ils soient ou non plaisants. Certains adjoints peuvent avoir eu des débuts plaisants dans la profession, d'autres, comme becanne, peuvent en être dégoûtés, l'un et l'autre m'intéressent.
J'ai d'ailleurs demandé à becanne (elle pourra en témoigner) si elle souhaitait que nous parlions plus longuement (et plus directement) de son expérience.

Et si d'autres personnes souhaitent témoigner, vous pouvez également me contacter, j'ai laissé mes coordonnées.
Cordialement

Je n'en doute pas, comme je l'ai déjà dit.

Enfin, bon, n'oubliez pas de nous mettre le lien de l'article car c'est pas facile de connaître sa date de parution et mon boss me les confisque trop rapidement (pour ses toilettes je crois) avant que j'ai le temps d'y jeter un œil inspiré.

Ah oui, par ailleurs, pour ce qui de mon propre témoignage ainsi qu'à un bon paquet d'honnêtes opinions, j'ai à peu près vécu la même chose que notre ami. Mais je suis sûr que tout cela sera dûment rapporté.

Mes premiers pas ont été que j'effectue en ce moment même ne sont pas rose......J'ai d'abord travaillé dans une officine non thèsé pendant 4 mois temps plein (congé maternité) pour un SUPERBE coeff 400....à la fin de ce CDD nous avions convenu par oral de reconduire un autre CDD mi-temps d'un mois et demi, le temps que je passe ma thèse et que chaque parti se retourner pour cherchez un autre boulot et un autre adjoint a mi-temps (désolé je ne peux pas rester a mi-temps pour toucher 900 euros par mois et en plus on ne peut pas dire je cumule 2 mi-temps car les emplois du temps sont tjrs les même : jeudi vendredi et samedi... De plus mon employeur a donc essayé de me flouer et de ne pas me payer mes primes précarité et congés payés, cool mes premiers pas....

PharmaC63:

Un grand classique!

N'a t'il pas ajouté:

"je savais pas" ou "vraiment, j'etais pas au courant!?"

Puis le temps de la merde totale : depuis trois mois au chomage avec petit remplacement par-ci par- là d'une semaine en officine ou répartiteur, J'ai fais le tour de plein de pharmacie pour déposer mon CV, suis allé à l'HAD, dans les cliniques : pas de boulot !!! Je suis en train de faire mes lettres pour la grande distribution
Pour conclure : je suis retourné voir un professeur qui s'occupe de la filière industrie pour voir s'il n'y a pas moyen de bifurquer ailleurs : il m'a dit que c'était possible mais il faut que je fasse un master...
Bref bac+6 et au chômage dans une branche qui devrait normalement ne pas connaitre la crise si on était plus soudé et moins bête...

Bien évidement!!! Il a dit que la comptable s'était trompé alors que c'est elle qui l'a rappelé d'après l'équipe pour trouver un moyen de pas me les payer... titulaire c'est vraiment la classe totale!! :)

Mme Moulun, ici vous ne trouverez que des désespérés, des aigris et des jaloux.

Sans pour autant contester la réalité de leur situation, je vous conseille d'aller plutôt dans des vraies officines, de ville, de quartier et de campagne, des petites et des grosses... Et les réponses que vous y trouverez seront plus représentatives de la réalité, que celles que vous aurez avec juste les pleureuses de pharmechange.

Mais bien sûr... C'est bizarre parceque hier j'ai continué à prospecter dans les pharmacies avec mon CV et j'ai revu des gens de promos supérieures (pharmacien assistant) que je n'avais pas vu depuis longtemps et là comme par miracle on discute un peu, je dit que c'est chaud pour trouver du boulot en ce moment et là spontanément ils m'ont dit si s'était à refaire ils changeraient peut etre bien de voie... Alors c'est sûr avec bécanne on est les seules "pleureuses" de pharmaciens adjoints et le monde de la pharmacie c'est le pays des Bisounourses, les gens sont très content de la grille de salaires, des heures sup systématiquement non payées, du manque de boulot pour les jeunes, de l'impossibilité de racheter des parts en ce moment sans 150 000 Euros d'apport...

Ces aigreurs s'expliquent.

De la théorie à la pratique surement mais aussi de l'idée de soi qui s'était forgée à la fac relativement à la vrai vie d'un adjoint après l'entrée en vie active.

Puis vient le temps de l'envie d'installation et là il y a les intra et les extravertis. Ceux qui le font tête baissée et ceux qui ont peurs. Ceux qui se cassent les dents et ceux qui s'aigrissent. Enfin il y a ceux qui réalisent leurs projets.

Comme partout dans la vraie vie quoi.

mERCI MANAGER TOI QUI EST PREPARATEUR POUR TON SOUTIEN FACE A UNE QUESTION QUE TU N'AURAS JAMAIS A TE POSER, ALORS PASSE LE CONCOURS DE PHARMACIE, REFAIT 6-7 ANS ET APRES TU POURRAS DISCUTER DU SUJET

@ silence

Crache ton venin :)

Non, sérieusement, les gens qui sont dans la position du pharmacien adjoint et qui n'ont pas fait les sacrifices du concours et des 6 années très difficiles ne peuvent pas comprendre l'amertume qu'on peut ressentir!

Ben relisez Manager et vous verrez qu'il présente assez bien les choses. Ou alors la description à laquelle vous pensez répondre n'est pas flatteuse ?

:paf Suis désolée mais suis d accord avec Silence ...
Hier les sages femmes ralaient car pour le même travail elles sont rémunérées moins que les médecins obstétriciens et les généralistes.....
elles n ont cas faire médecine si elles veulent la même rémunération

Pareil pour les préparateurs,
On nous a bourré le mou sur la valeur de notre diplôme et le concours durant 6 ans d etudes...etc
et résultat : nous sommes souvent des sous pharmaciens même les députés à l assemblée nationale ne veulent pas accepter que titulaires et adjoints ont le même diplôme et du coup nous n avons pas la même reconnaissance...
Mais finalement c est toute la profession qui finira par en souffrir.. :paf

dsl pour le "cas" = qu a

Personnellement je n'ai aucune amertume et ne défend aucunement qu'un préparateur = un pharmacien.

Encore que... :-D

Votre problème ce ne sont pas les préparateurs mais un équilibre entre pharmaciens.

Un peu de sophro ferait du bien à certains, il faut savoir se détendre pour avoir l'esprit clair. ;-)

Pourquoi les assistants "heureux" ne s'expriment pas ?
( Peut-être bien parce ce qu'il n'y en a plus beaucoup ...)
On n'a même pas de témoignages de débuts heureux !

Rappel Code du travail et convention collective :
à travail égal, salaire égal !

Certaines demandes peuvent donc être légitimes.

Message édité par : lesmicmic / 13-05-2011 16:56