SALAIRIES EN OFFICINE ET CHOMAGE
TOUT EST DANS LE TITRE
VOS QUESTIONS VOS EXPERIENCES VOS ASTUCES POUR SORTIR DE LA GALERE

Merci à Gagalien de pointer du doigt que le numerus de la 1 ° année de nos études
a son poids de responsabilités dans le marasme dans lequel nous plongeons
quelques soient nos années d ‘expérience.
Il y a 20 ans le chômage touchait les jeunes manque d’expérience professionnelle …
Aujourd’hui c est surtout les 50 ans qui sont pénalisés.
A 40-50 ans vous laissez votre famille ,votre maison que vous devez encore à la banque,
Vous expliquez à vos enfants que vous BAC+6 vous ne pouvez pas vous engager à
assurer leur quotidien pendant leurs X années d ‘études…

Nous sommes devenus une population précaire . personne parmi nous n ‘est a l ‘abri.
Même un titulaire qui met la clef sous la porte …
Partageons donc nos expériences ,appliquons ENFIN notre esprit corporatif .
Plutôt que de voir »au secours je dois signer une rupture conventionnelle »
Dialoguons .que les nouveaux concernés trouvent dans la légitime panique qui est la leur
un chemin pour les éclairer.

Portabilité de la mutuelle…
Nécessité ou non de souscrire une mutuelle complémentaire en cas de travail inter-mitant …

Gestion du travail à temps partiel


La balle est lancée .A vous .

Le but est de réfléchir à vos problèmes ,car un parmi nous connaît une solution.
Vive la corpo !

Excellente initiative Fleur!

Voici les miennes grace auxquelles j'ai un emploi et j'y suis épanouie!! (apres un an de galere...donc c'est possible)
D'abord: eviter pole emploi qui ne sert à rien.
Le CV : essentiel!! ne pas le négliger, quitte à y passer 3 mois dessus...
Identifier ses compétences, trouver tous les moyens possibles pour en develloper de nouvelles: develloper son management, sa technique de vente ou s'ameliorer en gestion...
Et l'astuce ultime, le secret, le truc qui vous fait tous peur et auquel je n'ai pas eut recours: la MOBILITE.

Salut,
je suis inscrit à pole emploi depuis février, j'ai accepté un poste en CDD situé à 45 mn de chez moa, avec 2h 45 de coupure le midi.
J'ai fait ca pendant 5 mois et depuis je recherche un poste sur ma région (le var)
Actuellement pas vraiment de poste disponible mais je ne désespére pas.
Je passe par le syndicat, les boites d'interim, les grossistes et directement auprés des pharmaciens.
@+

Bonjour,

a part les sites de grossistes, et le pole emploi, connaissez vous des sites internets fiables,pour faire ses recherches d'emploi et poster sa candidature?

Merci bien

C'est clair que Mobilité sans expérience = mini coef 500
et Mobilité avec expérience = mini coef 600

Je comprends pas pourquoi vous vous complaisez à galérer en cherchant à vos pieds.
Il n' y a pas de secret dans une ville universitaire seul les premiers de la classe trouvent du boulot sans problème à leur sortie de fac. C'est la vie, les fonctionnaires sont affectés en sortie d'écoles en fonction de leur rang de classement, les premiers vont où ils veulent, et les derniers prennent le 93.

Personnellement j'ai toujours trouvé du boulot en 1/2 journée, bien payée et sans être dans une pharma de cité HLM.

on peut cartonner en amphi et etre incapable de se vendre, se defendre et se demarquer lors d'un entretien d'ambauche. on m'a jamais demander mon classement lors d'un entretien d'embauche (et heureusement d'ailleurs... :paf)


Et d'autre part je ne comprends pas que vous acceptez aussi facilement qu'il faille bouger pour trouver un travail! pas dans notre profession, pas dans notre branche! quand on s'engage dans l'aeronotique, ou l'automobile, etc...., on sait qu'on devra bouger pour travailler, c'est ainsi. quand on s'engage en industrie, on sait egalement qu'on aura beaucoup plus de chance de trouver un travail a paris ou a lyon!
mais personnellement, j'ai choisi d'etre , parmi d'autres raisons, pharmacienne et specialement pharmacienne d'officine, parce que l'on m'a fait croire qu'il y aurait 100 % de debouchés, et que je serais libre de travailler ou je le souhaite sur le territoire francais. J'ai choisi ce metier, entre autre, pour avoir la liberté de vivre la ou je le souhaite, et que je n'aurais pas de peine pour trouver du travail pour autant

j'aurais su il y a 7 ans que ce n'etait qu'une simple illusion, j'aurais reflechi a deux fois avant de m'engager las dedans, malgré, que j'adore mon metier!

je gagne enfin ma vie, je veux profiter des belles villes, et surtout pas aller vivre dans une campagne perdue, citadine que je suis, tout sa pour avoir un coeff 500

Message édité par : ahma / 11-10-2010 19:11

ahma, c'est bête que quelqu un ne t a pas dit plutôt que c'etait ainsi, c'est au moins comme ça depuis 1992, presque 20 ans.

faut croire que le doyen et les etudiants qui venaient aux portes ouvertes, au forum des metiers, etc, n'etaient pas au courant :-?

et quand on a 17 ans, et personne dans son entourage proche dans la branche, on croit betement ce qu'on nous raconte avec une telle conviction.

C'est dans la convention collective, ce droit à avoir du travail où on veut? :-D


Dans la vie faut pas croire, il faut savoir. ;-) ( Et surtout quand tu délivres une ordo :paf )



Oui libre de t'installer où tu veux,... quand tu auras suffisamment d'apport.
--> Mensonge par omission ;-)


"Si j'avais su, j'aurais pas venu..." (P'tit Gibus) ;-)


La morale est sauve :-P 8-) 8-)
Mais "on devrait construire le ville à la campagne", pour que tu en profites aussi. ;-)

Message édité par : suricate / 11-10-2010 22:53

www.pharmaxie.com

j'ai des copines qui ont trouvé du boulot grâce à ce site.

personnellement, notre mobilité (avec mon mari non pharmacien) nous a permis, non seulement d'avoir toujours du boulot, mais aussi de mettre en 20 ans environ 400 K€. Aujourd'hui j'ai pu m'installer et pour ne pas galérer, il est toujours à 8000 km de moi. C'est très dur mais nous tenons le coup parce que nous avons notre projet en commun. Son salaire fait que je peux ne pas me payer ( achat d'une pharma en chute avec trop de personnel que je ne veux pas licencier ) et tout ceci dans l'aisance. Je dois dire que j'ai du mal à comprendre. Bien sûr que ce n'est pas facile de bouger. Quand nous sommes partis dans les DOM, nous sommes restés pendant 2 ans sabs rentrer voir nos familles ni prendre un bout de civilisation. Et à l'époque internet n'existait pas et le téléphone était à utiliser avec parcimonie. Je ne regrette rien. Je pense que ça en valait le coup et ça en vaut toujours le coup.

Tout ça pour dire qu'il faut savoir faire des concessions et des sacrifices pour avancer.

J'ai pu m'installer dans une région agréable à vivre et non pas dans le 93. Si je n'avais pas fait tout pour ça, je pense que je serais allée dans le 93 ou ailleurs quelques années, bosser et augmenter mon apport, puis m'installer là où je veux.

Quand j'étais adjointe dès mon premier poste j'étais à coeff 500.

L'envie de s'en sortir. C'est ça qui fait la différence entre un futur installé :-D et un futur assistant à vie. :-(
Morpho : :=! :=! :=! ,le plus dur est fait. ;-)

merci morpho pour ton lien ;-)

suricate, 7 ans apres, je sais qu'il faut savoir et ne pas croire, mais a 17 ans on n'a pas la meme maturité, on n'a pas le meme esprit critique . Pour le reste , je ne rentrerais pas dans ton jeu parce que je sais que tu as compris le fond de ma pensée.

morpho, tu parles de concession et de sacrifices pour s'en sortir, mais a quel prix? Vivre a 8000km de l'homme que j'aime me parait inconcevable! si tu es heureuse et epanouie malgré tous ces sacrifices de ta vie privée au profit de ta vie professionnelle, tant mieux pour toi, et je te felicite d'etre arrivé a bout de tes projets, mais personnellement, ma vie privee prend le dessus sur mon travail,je ne suis pas capable de faire un tel sacrifice, je ne serai pas heureuse, et c'est selon moi le plus important.

;-)
Sacrifier ses ambitions professionnelles sur l'autel de l'Amour.... :-kiss)

Perso : j'ai fais Tours-Fontainebleau pendant 3 ans et mon couple n'en a été que renforcé. (C'est pas les 8000 km de Morpho) Je faisais 3 jours dans le 37 :-P et 4 dans le 77 :-( , mais ma vieille 205 y est restée... :-(

Message édité par : suricate / 12-10-2010 13:32

8000 km certes, mais il rentre quand même assez souvent( vacances ou boulot). Mis bout à bout en 15 mois il est quand même rentré 12 semaines et j'y suis allée aussi. nous ne sommes pas les seuls à vivre chacun d'un côté de l'atlantique. beaucoup d'épouses de détachés ayant également une carrière n'ont pas pu suivre leur époux ou inversement, ne soyons pas sexistes.

c'est un choix et de surcroit provisoire.

"Struggle for life !" et autres discours mécaniques ressassés depuis le 19e siècle, employé par des gens pour justifier leur réussite -et souvent cacher que leur propre mérite est héréditaire.

Je suis d'accord avec toi Ahma, nous n'avons pas à souffrir individuellement de la duperie dont nous avons été victimes. La culpabilité est l'arme des pensées dominantes (comme la religion) pour maintenir la tête sous l'eau de leurs ouailles. Il existe une injustice claire dans notre profession et la nier, c'est cela la vrai naïveté.
On peut se battre seul pour sa gueule quitte à se la casser, ou se battre tous contre un système qui dans l'état actuel n'a plus rien à donner.
J'admire le courage et l'abnégation dont certains font preuve pour "passer le cap de l'humiliation" (puisqu'il est apparemment honteux de rester salarié) mais je déplore qu'il en faille autant pour en arriver là... et ne même pas gagner sa vie ? Seule récompense : un capital investi que l'on récupèrerait à la vente ?
Et si le marché de l'officine s'effondrait ? On sait qu'il est largement surévalué si on se projette un peu sur ce qui nous attend (rien de bon)...

Parenthèse : Accusé que je vais être de me complaire dans la passivité, j'informe que j'ai, en ce qui concerne la mobilité, presque trente jobs à mon actifs de Pau à Compiègne, de Fort de France à Nice etc... Et beh, je vous le dit à part l'évidence que ce n'est pas dans les villes universitaires qu'il faut aller, au-dessus de 600, j'ai pas trouvé.

Par ailleurs, maintenant que j'ai "planté un arbre dans un jardin", je suis las de courir pour rien. Je laisse les affamés planter leur croc et se casser les dents si ça leur dit, mais tant que le système ne se transformera pas (et il le fera), ce sont des désillusions douloureuses qui tomberont sur le poil.

M'en fous si je dit toujours la même chose si ça peut faire un peu contre-poids aux dogmes (au moins aussi rigides et désespérément identiques depuis un siècle : individualisme, compétition, ambition, avidité...), ces mêmes schémas de raisonnement qui nous ont largement amené dans l'impasse.

:#

De toute façon,il n'y a pas de place pour tout le monde à la campagne,
ni au DOM TOM d'ailleurs.
C'est une simple question d'offre et de demande que les salaires soient elevés ou meme que les prix des officines soient plus attractifs.

Ce post tombe dans un moment où je me pose plein de questions sur mon futur. J'ai commencé comme titulaire mais au bout de quelques temps j'ai laissé tomber car trop de sacrifices et je crois que, comme on vit une seule fois, (je laisse les autres vies à ceux qui ont la foi)et que la qualité de vie et les relations personnelles comptent plus que tout, je ne pouvais pas passer la quasi totalité des mes journées,six jours sur sept, douze heures par jour, dans mon officine. Maintenant, quinze ans après je me dis que je ne sais pas encore pour combien de temps je vais bien me "vendre" et trouver du boulot. Est-ce que à cinquante ans et plus on en voudra encore de moi? Est-ce que je ne vais pas me retrouver à cinquante cinq ans sans boulot et devant moi dix ans ou plus sans pouvoir cotiser et pas avoir de retraite? Alors, je me dis, il faut peut-être que j'envisage de m'installer. De l'autre côté la profession a changé énormément depuis quelques années et ça changera encore (mes titulaires me conseillent d'attendre encore deux ou trois ans pour voir la tournure que ça va prendre).

Et pour finir cette dernière année dans une belle pharmacie avec des titulaires qui vivent à fond leur profession m'a donné l'envie de construire quelque chose de concret basé sur mon idée de la profession, possiblement avec un ou plus associés qui verraient les choses de la même façon car si l'association marche elle est source d'idées, énergie, ça respecte les temps et le rythme de chacun et permet de voir en perspective les "erreurs" de l'un et de l'autre et travailler au mieux.

Je reste dans l'incertitude... :#

Je ne crois pas que la question d'age soit primordiale en officine, on a besoin d'un personnel qui ressemble à sa clientele. J'ai une équipe tres jeune et si le comptable (boub boou vilain l'excuse du comptable) m'autorise un embauche j'irais voir du coté des "séniors".