Index du forum »»  L'avenir du métier de pharmacien adjoint »» AVENIR DES JEUNES PHARMACIENS : LE DEBAT !

AVENIR DES JEUNES PHARMACIENS : LE DEBAT !#6665

22Contributeur(s)
damien-en-merparmentierevorasegundoAntoine_pharmadocteurmaboul89WhoopsElGringonorbert9lalie33SANDYoneBixente64RINGO69SupergelulebobpharmaceuticPoLoGwADaPanda_LtdcaiuscrocuszamaievERNAMManagerbecannne
4 Modérateur(s)
ManagerWhoopsBixente64bultus
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Bonjour.

Puisque tout semble vouloir changer dans le petit monde de l'officine, imaginons l'avenir professionnel dont nous rêvons.
Comme moi, plusieurs milliers de jeunes pharmaciens et autres salariés de l'officine exerceront encore dans 20, 30 ou 40 ans.
Alors à nous de décider : serons-nous le vent qui souffle dans les voiles ou le radeau à la dérive que le vent chahute à son gré ? En d'autres termes, choisirons-nous notre avenir ou prendrons-nous sagement celui que d'autres auront dessiné pour nous selon leurs intérêts du moment ?

Je vous propose donc un petit débat pour libérer vos rêves les plus fous, vos désirs refoulés ou votre colère intérieure. Tous à vos claviers !

Quels sont vos projets professionnels ? (installation, association, création - on peut toujours rêver -, croissance externe, augmentation de salaire, changement de métier, statu quo...)
A quels obstacles vous heurtez-vous ? (financement, impossibilité de créer, chômage, manque d'informations...)
Quelles réformes pourraient vous aider dans votre projet ?
Les réformes en cours (ouverture du capital, ambitions pharmaceutiques des grandes surfaces, etc...) sont-elles une menace ou une aubaine pour vous ? Pourquoi ?
Quelle évolution souhaitez-vous pour notre profession ? Et pour vous-même ?
Autres

Et pour ceux qui se demandent à quoi cela peut bien servir de aprticiper à un tel débat qui se perdra dans les méandres d'un forum de pharmaciens, préparateurs et Cie, c'est parce qu'on ne peut se faire entendre que si on agit collectivement. Sachez que vos idées seront attentivement étudiées et pourront éventuellement être reprises par l'APAB (Association des pharmaciens adjoints de Bretagne) si vous ne vous y opposez pas. Cette association a pour vocation de défendre les intérêts des adjoints et en particulier de répondre à leurs difficultés d'installation. Elle s'intéresse également à toute autre évolution des modes d'exercice de notre profession. renseignements par mail (apa.bretagneAyahoo.fr - remplacer A par @). Et si vous n'êtes pas adjoint, qu'importe. Pourquoi les préparateurs n'auraient-ils pas le droit de rêver eux aussi à une participation au capital des officines ? Une idée parmi tant d'autres...

Merci pour vos contributions.
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Bon. J'ouvre le débat sur un point qui me tient à coeur : La loi de répartition géographique, celle qui limite le nombre de pharmacies en fonction du nombre d'habitants.

On entend surtout dire à son sujet qu'elle protège les pharmaciens. Dans une cerrtaine mesure, c'est vrai. Elle permet aux pharmaciens qui se sont lourdement endetteés pour acheter une officine de ne pas voir leur CA baisser de façon drastique du jour au lendemain. Il paraîtrait donc qu'une telle ouverture conduirait inéluctablement les officines à la faillite.

SAUF QUE...
Ce raisonnement ne tient pas la route et je vous le démontre !
En effet, si cette loi disparaissait, les titulaires auraient plus intérêt à proposer l'association à un prix correct à leurs adjoints plutôt que de prendre le risque de les voir ouvrir des officines à côté de chez eux.
De plus, dans le pire des cas (totalement illusoire comme je viens de le dire), si on arrivait à une officine par pharmacien, on ne ferait que doubler le nombre d'officines. Le CA moyen passerait donc de 1,2M€ à 600k€. Une officine est à vendre dans mon département ces temps-ci Elle réalise justement 600k€ de CA. Son bénéfice est de 94k€. Je laisse les adjoints à leurs calculs pour comparer cela à leurs revenus. Malheureusement, je ne peux aujourd'hui me l'offrir. Pourquoi ? en raison de son prix, biensûr !

DEMONSTRATION :

Si on pousse un peu le raisonnement : pourquoi les pharmaciens se sont-ils si lourdement endettés pour acheter leur licence ? Tout simplement parce qu'ils n'avaient pas la possibilité de créer à côté.

Je pose le problème différemment. Supposons que la loi de répartition géographique disparaisse. Un pharmacien adjoint souhaite s'épanouir dans son travail en bossant pour son compte et non pour celui d'un confrère, aussi sympathique soit-il. En clair, il souhaite s'installer.

a. Il se sent bien dans la région où il vit et dans l'officine où il travaille. Le courant passe bien avec le patron. Il lui demande de s'associer. Le patron refuse (il ne souhaite pas partager le bénéfice) ou demande un prix exhorbitant. L'adjoint lui fait alors remarquer qu'il va s'installer un peu plus loin (je ne connais guère de clauses de non-concurrence assorties d'une compensation financière - les clauses de non-concurrence sont donc la plupart du temps irrecevables). Que fait le patron ? Il s'associe avec cet adjoint avec qui il s'entendait si bien. Ca peut sembler farfelu aux pharmaciens que nous sommes, mais c'est pourtant ce que font les infirmières, les kinés, les médecins et j'en passe...

b. Il a trouvé le coin stratégique, ou tout simplement agréable et tranquille pour s'installer. Il aura le choix entre racheter un fonds ou créer à côté. A choisir, le rachat semble plus sûr. Donc, si le prix est en rapport avec les revenus de l'officine, nul doute qu'il préférera racheter ou s'associer. Mais supposons maintenant que le pharmacien en place refuse l'association ou lui propose un prix délirant (c'est-à-dire de l'ordre de ceux qui se pratiquent aujourd'hui). Disons qu'il ne lui propose, au mieux, qu'un poste d'adjoint. Que fera-t-il ? Il ira créer à côté, comme l'a fait une coiffeuse du côté de chez moi, et il aura bien raison ! Mais tout le monde y aura perdu : l'adjoint, qui aura tout à construire, et le confrère qui n'aura pas voulu de lui et se trouvera affublé d'un concurrent qui lui grignotera ses revenus et la valeur de son fonds. Et pour le prix, il ne pourra même pas se reposer sur un jeune associé pour partir un peu plus souvent au soleil !
Au final, il y a donc fort à parier que comme dans le cas a., le titulaire en place s'associera.

CQFD


Alors, la loi de répartition géographique ? Protection ou poison pour les adjoints ?
parmentier parmentiericon_post
La loi de répartition géo-démographique a à l'évidence de nombreux effets pervers pour les jeunes pharmaciens qui ont déjà été à de nombreuses reprises débattus sur ce forum, notamment l'absence de solidarité intergénérationnelle chez les pharmaciens, les rentes de situation pour certains titulaires, la spéculation sur la valeur des fonds...,

La loi de répartition présente aussi des avantages pour la santé publique (pas de déserts officinaux) et aussi pour le gouvernement (on augmente les quotas de population tout en diminuant les marges: les titulaires en place compensent cette érosion des marges par l'augmentation de leur clientèle captive et de la valeur de leur fond...).

Il faudrait pouvoir discuter sereinement de cette loi en limitant ses effets les plus pervers tout en maintenant une bonne répartition des officines : c'est le seul discours qui aujoiurd'hui peut être recevable...

damien-en-mer damien-en-mericon_post
Il faudrait...

je suis bien d'accord avec toi. Qui commence quand ?

evorasegundo evorasegundoicon_post
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ton raisonnement sur la loi de répartition démogéographique (voir l'exemple des laboratoires de biologie,libre installation,négociation à 3 fois l'EBE,et actuellement uniquement des associations), mais également d'accord avec parmentier sur le fait que le système actuel avantage le gouvernement et le quorum sera la dernière chose qui sautera après l'ouverture du capital et la propriété multiple. A mon humble avis la seule chose qui pourra changer le statut de l'adjoint (voir post faire pression aupres du conseil de l'ordre...)et je me répéte serait de faire reconnaitre dans un premier temps l'acte pharmaceutique soit par une signature soit en couplant la carte cps au numéro de l'ordre donc qui deviendrait personnelle (pas de validation d'ordonnance sans validation pharmaceutique) et dans un deuxième temps de militer pour une rémunération à l'acte au profit de la marge commerciale à méditer!
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Tes propositions me semblent judicieuses et pleines de diplomatie.

Mais où en sont les discussions en cours sur ces sujets ? Ont-elles dépassé le simple fait d'être émises ? Qui les défend ? Avec quelle force ? En clair, avons-nous une chance d'être concernés avant dans 10 ans ou cela ne profitera-t-il qu'aux prochaines générations ?

Je pense qu'il ne faut pas simplement attendre que d'autres s'intéressent à nos préoccupations. Si les grandes surfaces ont obtenu de l'Europe qu'elle se penche sur l'ouverture du capital des officines, c'est parce qu'elles ont agi en lobby. Si j'étais ministre et si 2 groupes de pression défendaient des points de vue opposés, si l'un d'eux m'invite au resto et colonise les média tandis que l'autre se tait, il n'y a aucun mystère sur le côté duquel la balance penchera. En clair, l'UNION FAIT LA FORCE !

J'en reviens donc à la loi de répartition géographique. Tu as certainement raison quand tu dis que le gouvernement n'a pas de véritable intérêt à la faire sauter (à un détail prêt *). Mais il y a aussi l'Europe et son idéalisme "libéro-libéralo-libéral". On peut le critiquer (il m'arrive souvent de le faire), mais en l'occurence, il plaide pour nous. A condition de savoir se faire entendre à ce niveau. Mais à ce jour les adjoints restent muets. L'humble association que nous avons créée espère avoir un jour la possibilité de leur donner la parole. Mais le chemin sera long ! car là encore, seule l'union fera notre force...

* Si demain la valeur des fonds s'effondre, les pharmaciens libérés du poids de l'endettement pourront vivre avec des marges moins importantes tout en bénéficiant d'un meilleur revenu en début d'activité. En fin d'activité, ils gagneront certes moins que les titulaires d'aujourd'hui. Mais sans doute plus que des adjoints condamnés à le rester. Marges moins importantes, donc économies pour la Sécu. Après tout, est-il normal que la S.S. finance un capital aussi délirant qu'un fonds d'officine ?

Damien.
Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Reste tjrs le quid du frais installé actuellement, reformé je veux bien, mais suis je le seul à etre gener d'envoyer au casse pipe celui qui aura achété un ou deux ans trop tot ?
N'oublions pas les neo titulaires, c'est nous avec quelques mois de plus, et c'est à eux que ferait mal principalement ce genre de reforme ...
Titulaire c'est pas forcément un mec de 50 ans rentier, c'est aussi des anciens adjoints qui ont fait le coming out (ou leur coming in plutot) y a quelques mois ...
---------------------
" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Bonsoir Antoine

Je te félicite pour ton altruisme. Belle qualité bien rare de nos jours. Mais dans ce cas, est-elle vraiment nécessaire ?

Car pour qu'une négociation soit saine, chacun doit afficher clairement sa problématique et défendre ses idées. Si le MEDEF commençait par pleurer sur le sort des salariés pendant que la CGT suggérait à ses troupes de faire grève moins souvent en acceptant des diminutions de salaires, alors ni l'un ni l'autre ne servirait plus à rien.

Car il va sans dire que si on devait un jour toucher à la loi de répartition géographique, cela ne se ferait pas sans un minimum de réaction de la part des titulaires. Il y aurait donc négociation et concertation sur les modalités de mise en oeuvre afin que les choses se passent intelligemment. Je te laisse imaginer le scénario de ton choix parmi les multiples possibles.

Les titulaires ont de bons syndicats pour les représenter. je ne me fais pas de souci pour eux. Le moment venu, si j'avais l'insigne honneur de représenter les adjoints "fauchés" désireux de s'installer, il va sans dire que je saurais écouter leurs inquiétudes et revendications. Mais si les adjoints commencent à oublier leurs intérêts pour ne penser qu'à préserver ceux des autres tandis que ces derniers ne pensent également qu'à eux, je doute que la discussion ait jamais lieu.

On ne peut discuter sainement que si on sait afficher clairement ses intérêts.

Maintenant, si bien que 6ème année non thésé, ton installation n'est qu'une affaire de mois, tu dois être assis sur un beau magot que d'autres ont rassemblé pour toi et je te félicite pour cette prouesse remarquable ! Quel talent ! Pour ma part, je n'ai pas su être aussi brillant et je n'ai pu épargner qu'une partie du fruit de mon travail. Car 100k€, une paille pour l'acquisition d'une officine, est déjà, en soi, un beau magot quand on vit du salaire d'un adjoint, aussi enviable soit-il. Cela ne se rassemble pas en quelques mois.
Mais s'il n'y a pas de magot, alors je te suggère de reprendre cette discussion dans quelques années, une fois ta thèse passée et quand tu auras connu tes premières galères à te casser les dents sur de petites pharmacies bradées et pourtant encore trop chères pour toi.

damien-en-mer damien-en-mericon_post
Pour Antoine

Juste quelques mots pour te rassurer sur le sort de nos titulaires.

Si demain la loi de répartition géographique sautait, les titulaires proposeraient tout naturellement l'assocaition à leurs adjoints pour un prix raisonnable. Ces derniers s'empresseraient d'accepter. Au passage, si le titulaire rembourse encore son fonds, ça lui donnerait grâce à la renégoctiation du prêt une rallonge de temps suplémentaire pour finir de rembourser l'officine. S'y ajouterait un apport de cash de la part du nouvel associé. dans ces conditions, il devrait rester relativement peu de candidats à des créations hasardeuses (cf le cas des labos de biologie évoqué ci-dessus).

Et pour les quelques cas où des créations auraient lieu malgré tout, quleques nuits de négociation devraient permettre de trouver un accord acceptable par toutes les parties.
En Lituanie (c'est loin, je sais, mais les lois de l'offre et de la demande sont sensiblement les mêmes partout en Europe), l'abrogation de la loi de répartition géographique s'est traduite par une légère diminution du nombre d'officines au bout de 2 ans. Il serait intéressant de savoir quelle est aujourd'hui la proportion d'adjoints dans ce pays...

Bonne continuation et bon courage pour ta thèse.

Damien.
docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
Bravo Damien en Mer je suis a 100 % d'accord avec toi......

Sache cependant que les pharmaciens sont plutot du genre autiste....

ça guerit pas....


docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
Je ne pense pas que le débat doivent se centrer sur les néo titulaires car :

- les néo titulaires représentent tout au plus 2 a 5 % des titulaires...

- le néo titulaire A FAIT SON CHOIX EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE...il a donc pris des risques....il a joué....il a perdu...et contrairement a ce qu'a pu lui faire croire un odieux vendeur de pharmacie on ne gagne pas a tout les coups !!!!!

- le néo titulaire qui dénonce le projet de suppression du quorum est un FAIBLE car dans tout business on doit s'adapter (le groupe lactalis par exemple (president, coeur de lion..) vend des yaourt et du fromage...meme en Irak ou en Iran...si j'etais chauffeur de camion j'irai pas risquer ma vie pour du camenmbert...et pourtant certains le font !!!!).

Je propose donc deux amendement au PLFSS 2009....

- suppression definitive et immediate du quorum
- interdiction pour l'état de verser une quelconque indemnitée de dédommagement au pharmacien...


Cher neo titulaire désolé pour vous que vos choix se soit révélés malheureux....n'essayez pas de faire payer à la profession toutes vos erreurs....
Et selon les usages en cours dans la profession actuellement....si votre boite coule non seulement on vous aidera pas mais on mettra tout en oeuvre pour que vous vous noyiez!!!....

VIVE LA SUPPRESSION DU QUORUM...

VIVE LA SUPPRESSION DU PHARMACIEN RENTIER....

"Si un problème te saoule...va consulter Maboule!!!"
Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Citation : docteurmaboul89

Je ne pense pas que le débat doivent se centrer sur les néo titulaires car :

- les néo titulaires représentent tout au plus 2 a 5 % des titulaires...

- le néo titulaire A FAIT SON CHOIX EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE...il a donc pris des risques....il a joué....il a perdu...et contrairement a ce qu'a pu lui faire croire un odieux vendeur de pharmacie on ne gagne pas a tout les coups !!!!!

- le néo titulaire qui dénonce le projet de suppression du quorum est un FAIBLE car dans tout business on doit s'adapter (le groupe lactalis par exemple (president, coeur de lion..) vend des yaourt et du fromage...meme en Irak ou en Iran...si j'etais chauffeur de camion j'irai pas risquer ma vie pour du camenmbert...et pourtant certains le font !!!!).

Je propose donc deux amendement au PLFSS 2009....

- suppression definitive et immediate du quorum
- interdiction pour l'état de verser une quelconque indemnitée de dédommagement au pharmacien...


Cher neo titulaire désolé pour vous que vos choix se soit révélés malheureux....n'essayez pas de faire payer à la profession toutes vos erreurs....
Et selon les usages en cours dans la profession actuellement....si votre boite coule non seulement on vous aidera pas mais on mettra tout en oeuvre pour que vous vous noyiez!!!....

VIVE LA SUPPRESSION DU QUORUM...

VIVE LA SUPPRESSION DU PHARMACIEN RENTIER....

"Si un problème te saoule...va consulter Maboule!!!"



Et dans 30 ans, si la profession a tenu jusque là, tu revend à une GMS parce que tu as joué, tu as gagné ?
Etat d'esprit deplorable, du beau chacun pour sa gueule, plutot rester assistant toute ma vie qu'avoir ce genre de raisonnement...
Comment osez critiquer les titulaires quand on a un etat d'esprit pareil....

---------------------
" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
Ce n'est pas une mentalité....c'est simplement l'état d'esprit actuel qui règne dans la profession....

Permettez moi en tant que (vieux (con de?)) titulaire de vous donner ces 3 conseils :

"Le meilleur confrère que le titulaire puisse avoir...c'est l'ex titulaire d'en face qui viens vous demander un quignon de pain pour bouffer !!"...

"L'Ordre des pharmaciens c'est comme une grande mère acariatre...c'est tordu, ça a mauvais caractère et c'est emmerdant à faire bouger!"

" Cher Antoine_pharma il existe de très bon produits qui vous permettront d'arracher le persil qui envahit vos jeunes oreilles et vous rend sourd a la réalité qui vous entoure..."


"Si un problème te saoule...va consulter Maboule!!!"
















Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
J'aime beaucoup la maniere subtile de se decharger de son propre comportement manquant d'ethique parce que " c'est comme ça maintenant".
Evidemment que si tlm profite du contexte pour justifier son oubli de l'ethique et de la confraternité....
Enfin bref, mieux vaut du persil dans les oreilles, si ça peut empecher que la déonthologie sortent par là, comme chez certains ....
---------------------
" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
Whoops Whoopsicon_post
>>le néo titulaire qui dénonce le projet de suppression du quorum est un FAIBLE car dans tout business on doit s'adapter

Tu t'adaptes donc en proposant de changer les règles.
docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
La confraternité n'existe plus dans notre profession...en officine c'est chacun pour sa gueule....tout le monde le sait très bien....

Whoops je repndais simplement a l'affirmation d'Antoine
"Reste tjrs le quid du frais installé actuellement, reformé je veux bien, mais suis je le seul à etre gener d'envoyer au casse pipe celui qui aura achété un ou deux ans trop tot ?"
Simplement personne l'a envoyé au casse pipe.....il a pris sa décision tout seul comme un grand....si les regles du jeu change...c'est pas la peine de venir pleurer dans les jupes de maman....il doit la boucler et s'adapter....comme tout le monde...meme si il se l'est fait "mettre a sec sans vaseline..."...La reprise d'une offcine reste un paris sur l'avenir....comme au casino...avec des gains ou des pertes...

J'en ai marre que mes confrères utilisent le paravent de la santé publique pour justifier nos rentes de situation....a l'heure ou la mondialisation et internet abolissent les distances physiques et que le vente en ligne envahit nos vies...Quand internet sera suffisament develloppé les gens en auront rien a foutre d'avoir un pharmacien a moins de cinq minute de chez eux....il commanderont en ligne pour 6 mois ou un an de traitement et basta.....Defendre le quorum est donc on le voit une position archaique, passeiste et qui ne tient pas la route......

Le pharmacien est sclérosé....Il vote, il vivote et même il pense, tranquille marmotte plié sur sa panse....
mais il agit pas arquebouté qu'il est ur la defense de ses valeurs périmés !

"Si un problème te saoule...va consulter Maboule!!!"












ElGringo ElGringoicon_post
Mis en place il y a plus de 25 ans, le numerus clausus d’accès en 2ème année s’avère délétère, car il prive aujourd’hui la profession des effectifs dont elle a besoin pour assurer sa mission de santé publique.

L’augmentation progressive depuis cinq ans du nombre d’étudiants en pharmacie admis à poursuivre leurs études arrive trop tard et son ampleur est trop faible pour que le paysage officinal puisse en être favorablement impacté avant au moins une dizaine de promotions.

D’ici là, le système de santé et la profession pharmaceutique aura connu des bouleversements comme jamais depuis plus de 50 ans notamment au travers des départs en retraite des baby boomers d’ici à 2017.

Le système de santé français, a été conçu après la 2ème guerre mondiale et s’est développé au travers d’une période de croissance économique particulièrement forte, les trente glorieuses.

Au-delà, depuis le premier choc pétrolier en octobre 1973, l’essentiel de la stratégie sous-jacente en matière de protection sociale et d’assurance maladie a été le maintien du statut quo au prix de forts nombreux plans de « sauvetage » et de non moins nombreuses mesures et dispositions de rafistolage et de colmatage des déficits successifs.

Aujourd’hui il n’est plus raisonnable que la protection sociale ne repose pas sur des ressources et ses dépenses équilibrées, que le vieillissement de la population tant dans ses aspects quantitatifs que qualitatifs ne soit pas pris en compte, que le maintien de ce système vieux de plus de 60 ans puisse continuer à laisse reposer son financement sur les générations futures, sur nos propres enfants.

La profession pharmaceutique va donc connaître rapidement des évolutions importantes qui suscitent légitimement une inquiétude largement partagée.

Or cette dernière se retranche pompeusement derrière les trois piliers de notre législation que sont: la propriété des officines réservées exclusivement aux pharmaciens, la répartition démo-géographique des officines sur le territoire et le monopole total des produits pharmaceutiques dans son réseau.

La Commission Européenne a récemment mis certains Etats membres en demeure de modifier leur législation sur ces points particuliers, dans la mesure où se trouve entravée la libre circulation des capitaux qui voudraient s’investir dans les entreprises et des professionnels qui voudraient s’installer chez nous, y compris en ouvrant plusieurs officines ou laboratoires d’analyses sur notre territoire.

La Cour de Justice de la Communauté Européenne est déjà saisie du problème de la propriété des officines et des laboratoires. Sa réponse est attendue pour le 1er semestre 2009.

La France n’est pas encore traduite devant la Cour de Luxembourg sur sa répartition géographique des officines, mais d’autres Etats le sont.

La jurisprudence qui se dégagera pour les pays concernés sera de fait transposable dans notre pays.


Dans ce contexte que penser des dommages collatéraux de la loi du 19 décembre 2007 qui pose pour les créations d’officine des conditions plus draconiennes. Le gel de toute nouvelle création pendant au moins deux ans et ce malgré l’accroissement continu de la population française.

La Commission européenne et à la Cour de Luxembourg perçoivent cette évolution comme un moyen de gagner du temps, une manière de prendre date, avant une éventuelle libéralisation.

L’application en la matière d’une jurisprudence européenne alliée à la dernière réforme française en date du quorum de population par officine aura le principal mérite de ne pas désigner de coupable direct à cette profonde mutation que sera l’abrogation du numérus clausus à l’installation.

Par ailleurs, certains circuits de distributions revendiquent le droit de faire commerce de médicaments courants, dans ce contexte, le gouvernement a pris un décret autorisant les pharmaciens à mettre en libre accès à la clientèle certains médicaments qui sont énumérés dans un arrêté d’application révisable.

Si les gens peuvent choisir leur médicament, se servir personnellement et passer directement par une caisse afin de régler leurs achats sans aucune intervention d’un pharmacien, force est de constater qu’il ne reste pas beaucoup d’arguments à opposer aux circuits commerciaux externes au milieu officinal qui voudraient commercialiser les mêmes produits en s’appuyant sur un espace dédié et des pharmaciens employés.

Comment démontrer face aux gouvernants français mais surtout face à la Cour de Luxembourg que l’indépendance professionnelle et le lien direct du titulaire avec sa clientèle justifient encore que la propriété de l’officine demeure dans les mains exclusives des diplômés en Pharmacie.

Est-ce là véritablement la meilleure défense que la profession dans sa globalité puisse ou doive adopter, ou plus prosaïquement le reflet de la simple défense de certains intérêts particuliers partagés par les titulaires actuels des fonds d’officines dont la valorisation ( en moyenne à plus de 8 fois l'EBE en 2007 ) bénéficie des dispositions actuelles régissant la profession.

D’autres arguent qu’une réforme du numérus clausus serait de nature à bouleverser le paysage officinal et à mettre en péril les officinaux récemment installés.

S’il est indéniable que toute modification est de nature à redistribuer les cartes, il est à noter qu’aucune indemnisation globale de la profession n’est recevable car les officines ne sont pas des charges mais des commerces.

Les modalités d’obtention des licences d’exercice sont par essence modifiables, il ne s’agit en aucun cas de supprimer la fonction de Pharmacien, comme cela est en cause pour les Avoués, mais de modifier les modalités d’installation des officinaux.

A ce propos que penser des pharmaciens installés qui ont bénéficié en leur temps, sans bourse délier, de la mise en place du numérus clausus à l’installation et de son impact sur la valeur de leur outil de travail et de leurs confrères qui n’étaient pas encore installés lors de la parution de cette loi et qui l’ont subi arbitrairement à leurs dépends.

La période actuelle est sans conteste possible la plus propice à cette évolution de part le faible nombre observé de nouveaux installés, tout particulièrement les primo titulaires.

Mais la défense de la pharmacie et de son art ne devrait-elle pas reposer plutôt sur les qualités des pharmaciens, c’est-à-dire leur exercice personnel effectif, leur compétence et sa remise à niveau constante ainsi que l’étendue des services que les officinaux sont susceptibles de rendre aux patients.

Mes quelques réflexions du jour pour animer le débat. ;-)
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 16-08-2008 15:58

docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
merci Elgringo...tu dis que...

"....la défense de la pharmacie et de son art ne devrait-elle pas reposer plutôt sur les qualités des pharmaciens, c’est-à-dire leur exercice personnel effectif, leur compétence et sa remise à niveau constante ainsi que l’étendue des services que les officinaux sont susceptibles de rendre aux patients."

allons mon ami regardons la vérité en face.....meme si elle fait mal a entendre..

exercice personnel effectif : rare pour les titulaires qui ont payé leur pret......
competence : au mieux insuffisantes, au pire inexistantes....
remise a niveau constante : inexistante, pratiquée sporadiquement par quelques confrères....

En conclusion je dirait que la pharmacie n'est pas un art....c'est de l'épicerie ameliorée...sauf que l'epicier du coin ses prestations étaient pas remboursées par la Sécu.....il a donc crevé la bouche ouverte et en silence.....le pharmaciens subira le meme destin.....

LA PHARMACIE N'EST PAS UN ART...LA DELIVRANCE N'EST PAS UN ACTE INTELLECTUEL...LES PHARMACIENS NE L'ONT PAS COMPRIS.....TANT PIS POUR EUX !!!!!!






norbert9 norbert9icon_post
Tu portes bien ton surnom docteur maboule et bien sûr tu es plus malin que tout le monde qui n'est qu'une bande de stupides ignorants...Par tes paroles tu me rappelles un certain coconard...ah moins que cela ne soit un nouveau pseudo!!!!!
lalie33 lalie33icon_post
Je me pose la même question!!!! :# :-o
Annonces de Pro
logo_atp2.png
Activité du site

Pages vues depuis 2003 : 634 792 162

  • Nb. de membres 15 724
  • Nb. d'articles 374
  • Nb. de forums 31
  • Nb. de sujets 9
  • Nb. de critiques 46

Top 10  Statistiques