Manager, je pense que tu avais compris que de mon coté j'avais baissé les bras.
j'en suis à sauver ce qui peut être sauvé, à entrevoir un licenciement, et à devoir penser à changer d'orientation.
dans ce métier il faut être magouilleur pour y arriver, ce n'est pas ma façon de faire. donc je pense à m'en aller.
j'ai voulu me prouver à moi même que le ressenti que j'avais en tant qu'assistant n'était du qu'au fait de certains. ce n'est pas le cas.
il ne faut pas s'étonner de ce qu'il se passe, c'est bien mérité. il est simplement malheureux que ce soit la nouvelle génération qui trinquent pour ceux qui s'en sont mis plein les fouilles, jusqu'à leur retraite.
on ne peut aller contre le rouleau compresseur européen. à moins de vouloir jouer les don quichotte et sancho pança contre les moulins à vent.
la pharmacie va connaitre les changements qu'ont connu les petites épiceries il y a 20 ans.
dites vous bien que pour les labos le médicament est un bien de consommation comme un autre, et rien n'y changera.
la particularité française n'y pourra rien à l'heure de la mondialisation.
les préparateurs auront toujours un boulot, seul le patron changera, peut être un peu plus éloigné (maison mère oblige), et peut être de nouvelles opportunités.
il y aura toujours des pharmaciens gérants pour s'occuper de la pharmacie.
mais la pharmacie de nos grands parents aura bel et bien cessé d'exister.
j'ai des infos de source fiable qui n'envisagent rien de bien bon. prenez juste en référence ce qu'il s'est passé en Grande Bretagne, et vous comprendrez ce qui nous attend.
bonne chance à toutes et tous.
www.pharmaticien.com
Et sur Twitter : @Pharmaticien