Tiens au fait, pour en revenir à nos moutons, pourquoi la réponse de ce syndicat intervient-elle si tard après l'attaque d'un Leclerc, par exemple ?
Tout d'abord, il faut bien garder à l'esprit que Leclerc, pour nous, ça ne représente finalement pas grand chose si l'on examine nos préoccupations actuelles. C'est quelqu'un qui comme à son habitude trouve un prétexte pour travailler son image et se faire mousser, il est tout à fait dans son rôle. Il a réagi à un ensemble de déclarations de politiques qui n'allaient pas dans son sens (N. Sarkozy, R. Bachelot), c'est son affaire. Mais nous n'avons pas, nous, à nous laisser dicter le tempo, ni le thème de nos campagnes de communication.
Parce que, autant le dire, il ne faut pas se tromper de cible. Leclerc n'est pas le décideur, il est même bien loin d'être l'Ennemi Suprême. Les campagnes de communication font du bruit quelques jours, puis ce bruit finit par s'évanouir, englouti dans le brouhaha de l'information. Il vaut donc mieux taper au moment le plus propice, plutôt que de ne fonctionner qu'en mode "réaction", sans vision globale du problème à affronter.
La France va prendre la présidence de l'Europe le 1er juillet, c'est donc maintenant qu'il faut mettre le paquet, car le semestre que nous allons vivre sera décisif. Et si nous perdons sur des points, nous devons au moins tenter de contrer ces pertes autant que possible. Des discussions ont lieu au niveau du ministère de la santé en ce moment pour évoquer l'avenir de la profession.
Message édité par : Whoops / 31-05-2008 12:28