Citation : Nic78
"J'ai l'air de parler de "lutte généralisée"? Tu me prends pour Arlette?"
Oui plutôt , vent de révolte ou à tous les salariés le fait penser je trouve même si ce n'est pas une critique.
=J'avais employé l'adjectif "petit" avant "vent de révolte, je n'ai pas la folie des grandeurs comme Arlette... Un petit vent rafraîchissant tu vois, le petit vent qui dégage les ordures sans faire plier les arbres... ;-)
"En fait tu viens confirmer ce que je disais plus haut, personne ne s'offusque du non respect du droit du travail, personne n'a même eu l'intelligence de l'évoquer."
Non pas du tout, les relations employeur/employés ont toujours une partie de rapport de force. Que ceux qui ne respectent pas le droit soient poursuivis, je ne pense pas que beaucoup soient contre cela.
=c'est ça qui me rend dingue, le rapport de force n'est pas nécessaire entre gens intelligents!!! Je trouve dingue que le pouvoir rende vraiment "bête" certaines personnes! Je pense de nouveau à mon titulaire, discours plutôt à gauche (bo-bo, rien de péjoratif de ma bouche), outré par l'existence de dictateurs, donc de dictatures... Et qui finalement à un niveau microsociologique emploie des méthodes identiques... Museler l'opposition et l'envoyer loin... Le titulaire avait dit "Il fait moins son malin maintenant" à une collègue après m'avoir dit que j'étais "viré" (tu remarqueras l'intelligence de la remarque concernant un salarié qui avait fait une TS deux semaines auparavant mais passons...) comme on dirait d'un mec qu'on envoie en Sibérie... On ne le tue pas, c'est plus drôle de le mettre en situation de danger.
" "j'en ai vu des employés aussi..."... Oui nous le savons, tout le monde le sait, ces mêmes employés qui parfois nous font honte, ces employés qui de par leur comportement, leurs (in)compétences font que les chefs d'entreprise renâclent à embaucher... Je le sais. Mais cet employé est censé se faire virer non? Alors que l'employeur lui reste bien en place."
Heuuu ? Tu penses qu'on peut facilement renvoyer un employé ? :-o . Pour le cas du titulaire les prud'hommes sont là et désolé mais effectivement on ne peut pas remplacer le titulaire rapidement.
=les prud'hommes ne mettent pas un titulaire au chômage... Et ça doit quand même pouvoir se remplacer en urgence un titulaire... Tu meurs demain, ta pharmacie tournera vite sans toi je présume? ;-)
" T'as saisi la grande différence? Le titulaire dans son officine n'est pas à la maison, ce ne sont pas ses règles qui s'appliquent. Mais des règles pensées pour ceux qui ne pensent pas.Disproportionné hein? et se faire menacer chez soi pour ne pas aller aux prud'hommes, ça non? ça ne te semble pas disproportionné? "
? Un titulaire est un faute alors à l'employé de faire les choses qu'il juge nécessaire, c'est partout pareil, oui ça prend du temps, oui c'est dur, oui c'est compliqué mais c'est quoi tes propositions ? Tu veux changer quoi ?
=apporter un peu de juridique aux études concernant le droit du travail et apprendre aux gens que leur entreprise n'est pas leur maison! Pas les mêmes règles, pas les mêmes lois.
"Et non ce n'est pas toujours censé se régler individuellement, tu peux être accompagné à chaque entretien. Par un collègue, un représentant syndical... Mais personne n'ose le faire. C'est ça l'omerta"
ce que je veux dire c'est que c'est de la relation directe avec son employeur que l'on voit tout le temps au boulôt c'est différent des grandes boites. Ensuite je ne pense pas que les employée on peur d'être accompagné d'un représentant, les 3 cas que j'ai vu ont été avec un représentant.
=je n'ai connu que des petites officines, je suis resté 2 ans dans la première et j'ai vu 2 personnes se faire évincer malproprement et une autre normalement... Personne n'était accompagné. Et moi je n'étais pas accompagné car je voulais que le titulaire soit seul et se sente à l'aise afin de dévoiler sa vraie nature au magnétophone. De relire (retranscription fidèle à l'écrit de l'entretien) plus tard ce qu'il avait osé me dire l'a bien plus embêté que la présence d'un représentant devant qui il se serait montré sous son meilleur jour. J'ai quand même l'impression mais sans certitude que c'est plus simple d'être accompagné dans les grosses boîtes.
" Quand je pense à ma fin de carrière, je vois encore mes collègues plus gênés que moi de mon éviction... tous silencieux, le regard bas... Je ne vois pas d'autres mots pour qualifier ce genre de comportements induits par un état d'esprit général qui ne respirait pas la liberté d'expression..."
......c'est ton expérience personnelle qui est révoltante mais c'est aussi leur choix personnel et s'ils ne sont pas satisfaits alors ils doivent chercher une autre place....en tant que titulaire on ne peut pas plaire à tous le monde ni contenter tout le monde.
=Mais Nic78, le travail pour moi ce n'est pas "plaire" ou "contenter". Là tu emploies un vocabulaire qui minimise encore ce genre de comportement. Et qui n'est pas l'essentiel dans le monde du travail. Il suffit de savoir travailler ensemble et de se respecter, "plaire et contenter" c'est le bonus. Comme tous les 2 nous avons tendance à nous arc-bouter sur nos idées, nous aurions certainement beaucoup de mal à nous plaire. Mais on arrive à discuter, alors travailler ensemble dans le respect, pourquoi pas? (tu préfères les lèches-cul toi aussi? ;-) )
Et l'employé qui doit aller chercher ailleurs, je déteste cette phrase type. Quand l'employé est mécontent pour raisons personnelles, incompatibilité avec le titulaire, là ok il cherche ailleurs. Mais si l'employé est mécontent car son droit du travail est bafoué, là non, le titulaire n'est pas chez mémé, il y a des règles, et avant de fuir le salarié se doit de lui mettre le nez dans sa merde.
James-patagueul: Ton confrère a été prévenu avant qu'elle serait accompagnée, alors il aurait pu lui-même faire le nombre et être assisté. Il a peut être eu la prétention de sous estimer le délégué syndical, ça mord ces bêtes là...
En pharmacie il est pour moi facile de prouver des fautes comme erreurs de délivrance etc... Le problème qui se pose, c'est que si vous commencez à instaurer une politique de blâme ou d'avertissement en cas d'erreurs de délivrance pour un employé que vous avez dans le nez, il faut le faire pour tous... Et que si vos employés ont déjà récupéré plusieurs fois vos conneries, ils ne comprendront jamais le sens d'une telle règle. D'où la difficulté à justifier ces fautes graves qui peuvent être à la tête du client!!! (sauf si insultes, violence etc... ça va de soit!).
Lilith= ma détresse n'existe plus, je suis revenu sur ce forum 2 ans plus tard pour justement éviter de généraliser sur les pharmaciens, je me sentais tellement révolté par ce que j'avais vécu que j'aurai pu agresser un pharmacien qui m'aurait fait cette blague de merde au comptoir en comptant ses boîtes "ahah c'est encore des comptes d'apothicaire, c'est le cas de le dire! ahahah!" cette "blague" fétiche de mon titulaire, chaque putain de journée... :b .
Donc je me suis dit que sur pharmechange, peut-être aurais-je le bonheur de rencontrer des pharmaciens qui me fassent changer d'avis...
Sinon le problème je pense Lilith, c'est que les soucis professionnels ont été très vite occultés par des problèmes de vie privée, ces derniers sont plus ou moins réglés, alors les problèmes pro reviennent à la surface... Et en même temps je ne veux pas oublier car si ça arrivait de nouveau je veux me rappeler... Me rappeler qu'argumenter ne sert à rien...
Mandyn: tu en as vu quelques-uns se faire dégager malproprement?
bjm: 5 filles pour ne pas être con, avec une seule fille tu l'es quand même à 80%... :-)