L'HAD ne squize pas systématiquement l'officine, dans le nord du 79 la structure à été mise en place en incluant les officinaux. Les contrainte sont les mêmes que partout (délivrance à la semaine, livraison à domicile) mais en contrepartie la réunion de mise en place est rémunérée (60 roros), la constitution du dossier (40 roros) et la livraison hebdomadaire (20 roros). Le matériel est facturé par nous mais avec fournisseur imposé et tarifs raz des pâquerettes. L'oxygène et la nutrition parentérale sont chez un fournisseur extérieur (mais ca on fini par avoir l'habitude).
Alors est ce que c'est rentable? Au bout de trois HAD en deux ans, je dirais on s'en fout, les dossiers sont lourds et chronophages mais toujours enrichissant. Le patient nous voit autrement et sait que la pharmacie ca n'est pas que du medicament. Les relations entre professionnels de santés sont ameliorés et surtout ca bloque le developpement des quelques sociétés qui commencent à graviter autours de nous.
De plus, on se rend compte à l'usage que la pharmacie à une grande légitimité dans ces réseaux, pour tout dire je pense qu'elle à un rôle central, non pas décisionnaire (on peut réver) mais organisationnel. Je ne sais plus qui sur ce forum à une citation qui parle de la pharmacie toujours ouverte et sans rdv ,mais c'est un atout majeur. L'infirmiere passe quand elle veut, le medecin quand il veut, les aide soignantes etc etc et il y toujours quelqu'un à la pharmacie pour se soucier de n'avoir pas vue tel tel intervenant (et oui, la prescription à la semaine entraine de nombreux couacs).
Et tout ca grâce à notre syndicat (en l'occurrence USPO mais on s'en fout) qui à bataillé avec l'hôpital (plutôt favorable à la base à la collaboration avec les prof de santés libéraux) et les organismes payeurs, la mutualité en tête (très défavorable aux libéraux).
Désolé d'avoir été un peu long mais c'est un sujet passionnant ou l'officine a sa place.
Message édité par : MKIII / 08-01-2011 14:35