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Préambule -

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Préambule (1)

      Le présent accord collectif national sur la réduction du temps de travail dans la branche professionnelle de la pharmacie d'officine est conclu dans le cadre de la loi n° 98-461 du 13 Juin 1998 d'orientation et d'incitation à la réduction du temps de travail et à la création d'emplois, complétée par la loi n° 2000-37 du 19 Janvier 2000 relative à la réduction négociée du temps de travail.

      Il s'inscrit dans le respect des dispositions du Code de la Santé Publique. A ce titre, il prend en compte l'ensemble des contraintes liées à l'exercice officinal, les spécificités des différentes catégories professionnelles exerçant leur activité dans la branche et garantit la continuité du service rendu au public dans le cadre de la dispensation du médicament.

      Les partenaires sociaux représentatifs de la branche professionnelle de la Pharmacie d'Officine reconnaissent la nécessité d'organiser la réduction du temps de travail et d'en fixer les conditions dans le cadre d'un accord collectif national de branche directement applicable à l'ensemble des entreprises visées par la Convention Collective Nationale étendue du 3 Décembre 1997.

      Ils n'entendent pas exclure pour autant le recours éventuel à des accords d'entreprise, dans le cadre d'un mandatement syndical, pour tenir compte de situations particulières qui, exceptionnellement, n'entreraient pas dans le cadre des dispositions du présent accord.

      Ils réaffirment leur volonté d'assurer la stabilité de l'emploi et dans toute la mesure du possible d'en promouvoir le développement.

      Prenant en compte la diversité des entreprises de la branche, majoritairement composée de petites entités économiques, les partenaires sociaux :

  • S'accordent sur l'utilité de fixer les conditions permettant à chaque entreprise d'adapter les modalités d'organisation du travail consécutive à la réduction du temps de travail,
  • Souhaitent concilier les impératifs particuliers liés à l'exercice officinal avec l'amélioration des conditions de travail de l'ensemble des salariés de l'entreprise.
      Par la dynamique ainsi créée, les entreprises de la branche pourront conserver leur place particulière et spécifique dans la réalisation d'une politique de santé au service du public restant compatible avec l'évolution de l'économie de l'officine.

(1) Voir les modifications apportée par l'avenant du 29 septembre 2000

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